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samedi 25 juillet 2015

OBTENIR UNE PARTIE DE LA CONNAISSANCE


Chaque organe des sens nous procure une partie de la connaissance du monde, et il est intéressant de noter comment ces sens sont hiérarchisés.

Le toucher ne concerne que ce qui est solide, on ne touche ni ce qui est gazeux ni ce qui est éthérique, un peu les liquides, mais surtout les solides.

Le goût, lui, est spécialisé pour les liquides. Vous direz : "Mais non, quand je mets un bonbon dans la bouche il est solide et j’ai pourtant une sensation sucrée"… ah ! je vous répondrai que vous n’avez pas bien étudié la question : le goût ne fonctionne qu’à condition que ce que vous mettez dans la bouche soit en train de devenir liquide grâce à la salive.

Prenons maintenant l’odorat. C’est un sens qui perçoit les odeurs, c’est à dire les émanations gazeuses. Le nez a donc encore des rapports avec la matière, bien que ce soit une matière plus subtile dont les particules flottent dans l’air.

Ensuite, avec l’ouïe, ce ne sont déjà plus des particules matérielles, mais seulement des ondes, des vibrations. Et il en est de même pour la vue.

Avec la vue on est presque dans le monde éthérique. Donc, vous voyez, les cinq sens sont hiérarchisés, du plus grossier au plus subtil.

Mais si on veut maintenant pénétrer dans le monde astral, on  ne peut plus se servir des cinq sens. Il faut un autre sens qui soit adapté, c’est à dire capable de percevoir une matière encore plus subtile. Tous ceux qui n’ont pas encore développé ce sixième sens ne peuvent pas savoir qu’il existe une autre matière, une autre région, ils ne soupçonnent pas que l’univers est parcouru par d’autres vibrations qui peuvent nous procurer des sensations beaucoup plus vastes et intenses. Pour toucher un objet, il faut être tout près. Pour le goûter, aussi. Pour respirer un parfum, on peut être déjà à une certaine distance. Pour capter un son, la distance peut être encore plus  grande… Et pour la vue, encore plus grande, car les yeux sont formés pour nous permettre de recevoir des instructions et des renseignements de très loin. Vous voyez de nouveau comment la nature a très intelligemment établi cette hiérarchie entre les cinq sens. Mais elle ne s’est pas arrêtée là, et maintenant d’autres sens doivent nous mettre en contact avec des régions encore plus vastes et plus lointaines.

Tant que l’être humain n’a pas développé les organes qui peuvent le mettre en contact avec des régions et des entités beaucoup plus élevées, il ne connaîtra pas grand-chose. Il parlera, il écrira, il expliquera, il critiquera, il jugera, mais il sera toujours dans l’erreur parce qu’il ne connaîtra qu’une partie de la réalité. S’il veut connaître toute la réalité, il faut qu’il s’exerce à éveiller d’autres facultés qu’il a toujours possédées mais qui dorment en attendant d’être utilisées.

A une époque très lointaine où l’homme n’avait pas vraiment pris possession de son corps physique, la tradition initiatique rapporte qu’il vivait toujours dédoublé, hors de son corps… par la suite, quand son esprit a commencé à descendre progressivement dans la matière, il a développé les facultés qui lui permettaient de travailler sur cette matière (les cinq sens) tandis qu’il laissait s’émousser ses facultés médiumniques. Mais il ne les a pas perdues, il les possède encore.

Regardez les enfants. Pendant toute une période, jusqu’à sept ans, ils ne sont pas complètement entrés dans leur corps physique : ils reflètent la période où l’humanité en était à ce stade de l’évolution. A cette époque les hommes parlaient avec les esprits de la nature et les âmes des morts, communiquaient avec eux, les rencontraient, et quand ils mouraient eux-mêmes, ils ne savaient pas s’ils étaient morts ou vivants. Le monde invisible, le monde des esprits était pour eux la plus grande réalité ; ils flottaient dans l’atmosphère comme s’ils étaient immatériels, et de temps en temps seulement ils rentraient dans leur corps physique. Dans ces conditions, ils n’étaient absolument pas préparés à travailler sur la matière.

Or, leur évolution devait passer par là. Actuellement, les hommes ont acquis des moyens intellectuels formidables pour dominer la matière, mais en même temps ils ont oublié l’existence du monde spirituel, ils ont coupé le contact avec lui. Chez certains, bien sûr, il en est resté une souvenance, une intuition, mais la majorité a oublié.

Il existe deux formes de connaissance, intellectuelle et spirituelle, alors si on peut développer les deux, c’est encore mieux. Il ne faut jamais oublier que la nature elle-même, c’est à dire l’intelligence cosmique, a des vues sur l’évolution de l’humanité ; elle a envisagé le développement de l’être humain dans les deux sens, vers la matière et vers l’esprit. Mais comme il est très difficile de développer les deux côtés en même temps, elle lui a donné des siècles et des millénaires pour travailler dans une des deux…


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

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