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jeudi 30 avril 2015

L’HOMME CREE LA MALADIE



A propos des amandes, je voudrais vous parler d’un fait que j’ai souvent constaté. Beaucoup de gens les achètent (et achètent aussi des noisettes, des noix, des cacahuètes etc..), déjà décortiquées. Bien sûr, c’est plus pratique, c’est plus rapide, c’est plus léger, mais je ne vous le recommande pas, car on ne sait pas depuis combien de temps ces fruits sont décortiquées, et ils ont perdu toutes leurs particules éthériques, toute leur vitalité. Ils ne sont donc pas nourrissants et ils n’ont même plus de goût ; c’est comme si vous mangiez des cadavres ; Pour certains fruits ou légumes, c’est différent ; le riz complet, le blé, les haricots blancs, par exemple, gardent leurs propriétés nutritives et leur saveur bien qu’on leur enlève la peau ou l’écorce, parce qu’ils possèdent encore une autre pellicule au-dessus. Mais les noisettes, les cacahuètes, les amandes etc… il ne faut jamais les acheter décortiquées, car vous n’en recevez plus aucune énergie.
Ce n’est même pas la peine de les manger. Et il ne faut même jamais manger des fruits et des légumes qui sont cueillis depuis longtemps, car ils sont déjà fanés, ils sont déjà morts. Cela revient peut-être moins cher, mais en réalité, cela revient plus cher, parce que vous n’en recevez aucune vie. Or, c’est la vie qui compte ; si vous avez la vie, vous pouvez obtenir tout le reste, car une partie de cette vie se transforme en intelligence, une autre se transforme en amour, une autre en volonté, en activité, en énergie…. Mais quand la vie diminue, c’est fini. Si on prenait l’habitude compter sur la vie plus que sur le côté extérieur, tout serait changé.
Et maintenant, pourquoi l’amande est-elle efficace contre le cancer ?
Par ce que les éléments qui la composent sont arrangés avec une harmonie parfaite, et cette harmonie s’oppose, justement à l’invasion de l’organisme par le cancer qui n’est, en réalité, que le résultat d’un désordre, d’une anarchie ; donc, plus l’esprit d’anarchie s’installe dans le monde, plus le cancer se propage ; Les médecins ne savent pas cela, et ils ne savent pas, non plus, que chaque maladie a pour origine une faiblesse ou un vice dans l’homme lui-même.
C’est donc les hommes qui créent les maladies. Quand la nervosité augmente, une maladie apparaît….  Quand la sensualité augmente, c’est une autre maladie … Quand la disharmonie augmente, c’est une troisième maladie. Toutes les maladies sont la conséquence d’un désordre déterminé et le cancer est la conséquence de l’anarchie. Pour se prémunir contre lui, il faut donc travailler sur l’harmonie, penser chaque jour à l’harmonie, s’harmoniser chaque jour avec l’humanité, avec l’univers tout entier. Bien sûr, on ne sera pas capable de vivre sans interruption dans cette harmonie parfaite; mais il faut toujours se ressaisir, être toujours conscient, vigilant, ne pas maintenir longtemps en soi un état de disharmonie, sinon cet état se propage jusque dans les cellules et coupe toutes les communications, tous les courants jusqu’au moment où l’organisme ne peut plus remédier au désordre.
Mais, à l’heure actuelle, justement, on nourrit, on entretient un peu partout cet esprit d’anarchie. On dirait presque qu’il se forme des écoles où l’on enseigne comment tout désorganiser en poussant les hommes à la colère et à la révolte. C’est la Loge noire qui fait ce travail dans certains pays. Eh oui, au lieu de propager des virus pour déclencher une guerre biologique – ce qui leur attirerait des reproches de la part des autres – certains pays, pour détruire leurs adversaires, propagent le virus du mécontentement et de la révolte. Et voilà le cancer; inconsciemment, tous les contestataires et les anarchistes deviennent les conducteurs de ce virus et au contraire, tous les ordres initiatiques qui travaillent à faire régner la paix, l’harmonie, la fraternité, afin que les hommes puissent se comprendre, s’unir et s’aimer, propagent des germes qui anéantissent celui du cancer. Si ces centres initiatiques n’existaient pas, toute l’humanité serait atteinte. Je sais que très peu de gens accepteront cette idée. Ils diront ; « Mais que raconte-t-il ? Il n’existe aucun rapport entre l’anarchie et le cancer ;.. Ce n’est pas l’opinion des biologistes ». Eh bien qu’ils restent avec l’opinion des biologistes, moi je vous dis la vérité, le cancer est la conséquence de l’anarchie qui se propage dans le monde. C’est pourquoi nous devons travailler pour l’harmonie tous les jours, matin et soir.
Je me rends compte combien il sera difficile pour vous de me comprendre, non pas intellectuellement, bien sûr, mais profondément, par votre être tout entier. Tout dans la vie contribue à entraîner les humains dans des activités qui sont tellement loin de l’harmonie, surtout de l’harmonie telle que les Initiés la conçoivent…. Mais essayez tout de même…


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

L’EAU et L’ESPRIT en science ésotérique


Dans la science ésotérique, l’eau a toujours été considérée comme l’élément passif, et l’esprit au contraire, comme un principe actif. En hébreux, "eau se dit "maïm" et l’esprit "rouah". Ce qui est curieux, c’est que si l’on inverse les sonorités du mot "rouah", il devient "haour" qui signifie : la lumière, la lumière qui a créé le monde. C’est cette lumière que chaque âme possède comme une petite étincelle sortie du principe créateur masculin, le feu céleste. Tandis que l’eau est le principe passif, féminin, le médiateur plastique, le fluide universel.

"Si un homme ne naît d’eau et d’esprit…" C'est-à-dire si un homme ne naît d’eau et de feu…

Pour vous expliquer ces deux mots "eau" et "feu" je vous parlerai un peu d’astrologie. Vous connaissez les 12 signes du zodiaque. Du point de vue alchimique ils correspondent aux quatre éléments ; terre, eau, air et feu. Cela fait donc 3 signes pour chaque élément que l’on dispose ainsi sur le cercle du zodiaque.

Les signes appartenant au même élément sont placés aux 3 sommets d’un triangle équilatéral. Le triangle de la terre est formé par les signes Taureau, Vierge et Capricorne ; le triangle de l’eau, par les signes Cancer, Scorpion et Poissons ; le triangle de l’air par les signes Gémeaux, Balance et Verseau. Le triangle du feu par les signes Bélier, Lion et Sagittaire ; Nous ne parlerons pas de toutes les combinaisons que l’o peut faire avec ces quatre triangles dans tous les domines de la vie ; nous nous arrêterons seulement sur les deux triangles de l’eau et du feu. Car chaque signe du zodiaque correspondant à certains organes du corps humain, nous présenterons les deux triangles de l’eau et du feu…..

Ces deux triangles sont identiques à la section droite du prisme triangulaire. Dans ce phénomène, la nature a caché de grands secrets. Si les côtés du prisme ne sont pas égaux, on n’obtient pas la même répartition des couleurs que si le prisme est équilatéral. 

Symboliquement les trois côté du prisme peuvent représenter les trois principes qui sont en l’homme ; intellect, cœur, volonté ; ou pensée, sentiment, action et on peut encore y trouver beaucoup d’autres phénomènes, ou manifestations de la vie ; par exemple : le père, la mère et l’enfant ; l’acide, la base et le sel ; la lumière, la chaleur, le mouvement ; l’amour, la sagesse et la vérité ; la longueur, la largeur, la hauteur etc….

Le phénomène de la décomposition de la lumière par le prisme est aussi basé sur trois nombres  qui sont significatifs ; 1, 3, 7. Le nombre 2 représente le faisceau lumineux qui tombe sur une des faces du prisme ; le nombre 3 représente le prisme lui-même avec ses 3 faces, et le nombre 7 représente les couleurs dispersées par le prisme. etc…

La plupart du temps, les hommes sont des triangles dont les côtés sont inégaux. Certains ont le côté volonté plus développé ce qui signifie que dans la plupart des cas, ils se contentent de réaliser les projets des autres. D’autres, au contraire, ont les côté intellect et cœur beaucoup plus développés que le côté volonté ; cela signifie que ces personnes réfléchissent et analysent beaucoup, qu’elles sont également très sensible, mais quand il s’agit d’agir, le réaliser, elles attendent que ce soient les autres qui le fassent à leur place….

Extrait de "La deuxième Naissance" :  « Celui qui est né une deuxième fois est semblable à une source d’où jaillit l’eau pure et au bord de laquelle viennent s’installer des plantes, des animaux, des hommes, toute une civilisation. Sa religion est la véritable religion de l’amour divin et de la sagesse divine. L’univers est pour lui le véritable temple de Dieu dont le soleil est le grand-prêtre et les astres les veilleuses.

Celui qui est né une deuxième fois est parvenu à ouvrir et à libérer en lui tous les canaux subtils afin d’absorber les courants célestes. Il représente le prisme parfait qui répartit les sept forces bénéfiques dans tout son être et les projette pour le bien de ceux qui l’entourent. Il sait utiliser le pouvoir du feu sur l’eau. Il étudie la véritable alchimie, la véritable astrologie et la véritable Kabbale qui se trouvent d’abord en lui-même. Il est attentif à tous ses gestes, à tous les mouvements de son visage et de son corps, il veille sur toutes ses paroles afin de devenir un véritable mage blanc. Enfin, celui qui est né une deuxième fois a compris la leçon des abeilles qui nous donnent un magnifique exemple de société supérieure et qui savent préparer le miel : il travaille pour que l’idée de la fraternité universelle se répande sur la terre et il apprend à préparer le miel spirituel dans sa propre vie. »



Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

dimanche 26 avril 2015

Sachez jeûner pour être vivants


Si, malgré l’enseignement que nous donnent les grands Maîtres, nous n’arrivons pas à découvrir la vérité, c’est peut-être qu’en nous, les canalisations sont trop obstruées pour laisser circuler les courants. J’ai compris cela quand j’étais très jeune, et voici comment.

J’étudiais,  je lisais beaucoup, je travaillais et cependant je n’étais pas entièrement satisfait. alors, j’ai jeûné dix jours. Après ce jeûne, j’ai compris beaucoup de choses que je n’avais pas trouvées dans les livres ; Les premiers jours je me sentais affamé, mais bientôt cette sensation disparut ; Les troisième et quatrième jours, j’avais une soif incessante qui ne fit qu’augmenter les jours suivants ; je ne pensais plus qu’à l’eau, endormi, je rêvais de sources et de rivières où je buvais éternellement sans parvenir à me désaltérer. Mais cette soif aussi cessa.

Le septième jour, je pris un fruit que je respirai… Je sentais se dégager de lui des essences si subtiles, si merveilleuses, qu’elles me nourrissaient. Les derniers jours, je mangeais et buvais grâce à ces émanations ; c’est alors que j’ai compris que chaque plante, chaque fruit contient des éléments subtils, éthériques, mais comme nous sommes remplis, rassasiés, nous ne pouvons pas les sentir, les absorber. Combien de choses existent autour de nous que nous sommes trop pleins pour recevoir.

Bien qu’elles possèdent des éléments très précieux, il faut que nous soyons affamés et assoiffés pour les sentir. Or, souvent, nous somnolons comme un homme qui a trop mangé. Et c’est à cause de cela que nous sommes privés de certaines nourritures plus subtils.

Lorsqu’on prend l’habitude de trop manger, on arrive à créer en soi un tel état d’obstruction qu’on finit par devenir somnolent, lourd, engourdi. Tous les sens s’émoussent, l’intelligence s’obscurcit, la volonté devient faible, les passions grossières. Et il en est de même dans les autres plans. Lorsqu’on mange trop dans le plan astral, tout ce qui est le plus subtil dans l’âme et dans la nature nous échappe et reste en dehors de notre conscience ; et alors même que tous les Maîtres viendraient nous enseigner leur sagesse, nous ne comprendrions et ne sentirions rien… Pendant ce jeûne, justement j’ai constaté que je pouvais me dédoubler facilement ; je sortais de mon corps sans difficulté pour atteindre des régions plus subtiles, tandis que lorsque je repris de la nourriture, c’était plus difficile.

La petite source dit : "Soyez pareils à moi, soyez vivants, jaillissants" Oui, mes chers frères et sœurs, si vus ne prenez pas pour modèle la source qui coule, vous deviendrez semblables à des marécages. Si votre source intérieur tarit, il se produira en vous des fermentations ... Et quand il y a des fermentations quelque part, vous savez ce qui se passe ; les moustiques, les mouches et toutes sortes de bestioles commencent à pulluler, même si vous essayez de les chasser, rien à faire, elles ne cessent de se reproduire ; La seule solution, c’est d’assécher le marécage et de laisser couler la source, parce que là où coule une source, il n’y a plus de putréfactions. Et que se passe-t-il auprès des sources ?

Vous le savez ; les arbres poussent, les fleurs s’épanouissent, les oiseaux chantent. Vous demandez : "Mais comment faire couler une source en nous " ? C’est très simple, il faut aimer. Bien sûr, vous me direz que vous aimez et que tout le monde aime… Je sais, mais quand je parle de l’amour, je sous-entends un autre amour. La plupart des gens qui sont amoureux avouent qu’ils souffrent, qu’ils se sentent malheureux. C’est qu’ils ne connaissent pas l’amour. L’amour qui rend les êtres malheureux n’est pas le véritable amour, c’est une maladie. Ce qui est curieux, c’est que presque personne n’y échappe. C’est comme une épidémie ; on a beau essayer de se protéger, tôt ou tard on est saisi, et voilà les ravages qui commencent.

Le royaume des minéraux est notre système osseux ; le royaume des végétaux est notre système musculaire ; le royaume des animaux est notre système circulatoire ; le royaume des hommes est notre système nerveux.

"Si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu…"

Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

samedi 25 avril 2015

Des moyens de protection contre les mauvais esprits


La science officielle n’est pas encore en mesure d’expliquer ces phénomènes. Seule la Science initiatique est capable de le faire et elle vous dira que ce vice, ce sont des êtres que l’homme doit nourrir parce qu’il les a invités, et maintenant il les a tellement renforcés qu’il est absolument dominé par eux, il n’arrive pas à s’en débarrasser. Oui, mes frères et sœurs, les vices ne sont rien d’autre que des créatures qui se sont installées dans l’être humain pour faire de lui leur esclave. Il est possible de les vaincre, de les maîtriser, mais il faut pour cela une volonté et un savoir extraordinaire.

Le premier, c’est la pureté, la pureté comprise dans tous les domaines ; et ensuite la chaleur et la lumière. La pureté les laisse mourir de faim parce que dans la pureté il n’y pas de nourriture pour les esprits indésirables. La lumière les épouvante et les chasse, et la chaleur les fait sécher et les brûle. Evidemment, c’est une façon de parler.

Avoir la lumière, c’est connaître la réalité des choses et donc comprendre très clairement cette question ; la chaleur, c’est avoir beaucoup d’amour pour un idéal divin ; et la pureté, c’est mener une vie exemplaire pour ne pas permettre à ces créatures de s’accrocher et de s’installer. Et d’ailleurs, si à ce moment-là elles essaient de se faufiler, elles sont immédiatement rejetées parce que toutes ces qualités de pureté, d’intelligence et d’amour les écartent.

Alors, vous voyez, mes chers frères et sœurs, l’enseignement nous apporte tout ce qui est nécessaire pour comprendre. Il nous montre clairement que tout dépend de nous, que même si dans le passé nous avons commis des fautes qui ont permis aux indésirables de venir s’introduire ne nous, il y a des remèdes. Il faut les rendre raisonnables, il faut les convaincre qu’au lieu de tout détruire dans notre demeure, il vaudrait mieux qu’ils participent à son embellissement en nous apportant quelque chose : s’ils sont musiciens, qu’ils nous donnent leur musique ; s’ils sont peintres, qu’ils nous fassent des tableaux ; s’ils sont savants, qu’ils viennent nous révéler les secrets de la nature.

Car parmi ces créatures, certaines sont très savantes et très capables, mais au lieu de nous aider elles nous prennent nos forces. Tandis que les esprits lumineux qui viennent s’installer en nous, nous donnent tout ce qu’ils possèdent. D’ailleurs parmi ces bons esprits qui viennent nous aider, beaucoup appartiennent à notre famille ; ce sont des grands-pères et des grands-mères qui veulent soutenir leurs enfants ou leurs petits-enfants. C’est eux que l’on appelle les esprits familiaux. Parmi ces esprits, certains sont désintéressés et évolués, tandis que d’autres le sont un peu moins. Quand un grand-père, par exemple a fumé la pipe toute sa vie, il veut la fumer encore à travers son petit-fils, et voilà le petit-fils qui fume la pipe, il ne peut pas s’en débarrasser parce que le grand-père, là-bas, est très obstiné, il tient à sa pipe…

Quelqu’un dira : "Les indésirables ? tu parles… Ce n’est pas mon affaire" Mais voilà que les indésirables sont là qui le tiennent, et qui le tiennent bien… C’est pourquoi il faut que vous arriviez un jour à vous occuper sérieusement de cette question, que vous appreniez comment agir envers toutes ces entités malfaisantes, comment les éduquer, les éclairer… les chasser, je vous l’ai dit, c’est difficile ; et même si on essaie, les résultats sont souvent pires. Il faut donc les aider ou même prier pour elles en leur montrant beaucoup de bonne volonté et beaucoup d’amour, sinon elles deviennent furieuses, et elles vous terrassent. Pour les chasser, il faut être très fort, très puissant, et avant d’essayer il vaut mieux leur parler pour tâcher de s’entendre avec elles.

Certains clairvoyants ont vu cela. Quand une personne était tourmentée par une entité malfaisante et qu’elle s’adressait à elle, priait pour elle ou lui lisait des passages des Evangiles, le clairvoyant pouvait voir l’entité en train d’écouter, et quelquefois même quitter cette personne. La personne, elle, ne voyait rien, elle se rendait compte seulement que son état avait changé, mais le clairvoyant voyait l’esprit s’en aller.

Certaines de ces créatures son assez compréhensives, évoluées, éclairées, tandis qu’avec d’autres qui sont d’un ordre vraiment inférieur, alors là, rien à faire. Même si vous leur donnez des explications, elles ne comprennent pas. Avec elles il faut prendre des moyens tout à fait différents. Mais surtout n’essayez pas de lutter, car je vous l’ai déjà dit, c’est dangereux, vous serez terrassé.

Bous devez supplier d’autres esprits très lumineux et très puissants de venir s’installer en vous, de lutter à votre place, car eux, ils sont capables de le faire, ils ont tous les moyens, toutes les armes, mais vous ne luttez pas. Eh oui, mes chers frères et sœurs, c’est une science très vaste que je ne peux pas vous expliquer en quelques minutes, mais je vous dis l’essentiel, et si vous me croyez, vous allez commencer une évolution fantastique.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

LES INDESIRABLES


Il est dit dans les Evangiles ; "Si quelqu’un m’aime… mon Père et moi viendrons faire notre demeure chez lui". Cela signifie donc que l’être humain est construit de telle façon qu’il peut abriter en lui d’autres entités. Et si c’est vrai pour le Seigneur, pour le Saint Esprit, pour le Christ, c’est malheureusement vrai aussi pour les esprits infernaux et les diables ; Les Evangiles en parlent très clairement.

Vous connaissez l’histoire de Marie Madeleine que Jésus a délivrée de sept démons. On dit sept, mais ils avaient une foule de serviteurs avec eux ; c’était donc toute une légion d’indésirables, mais qui étaient d’abord très désirables !... Oui, parce que Marie-Madeleine avait tout fait pour les attirer, pour les inviter. Vous direz ; "Mais ce n’est pas possible ! Elle ne connaissait pas l’existence de ces esprits… » Eh bien, justement, parce qu’elle était ignorante elle ne savait pas qu’avec sa façon de vire, son habitude de séduire les hommes, elle invitait les esprits malins. Et une fois qu’ils sont invités, ils s’installent pour être logés et nourris gratuitement ; ils mangent, ils boivent, puis ils salissent tout, ils cassent les meubles et la vaisselle (symboliquement bien sûr). Mais quand Jésus a rencontré Marie Madeleine, il a vu que ce n’était pas une mauvaise femme, qu’elle était même bonne et généreuse, et que c’était peut-être à cause de cette bonté qu’elle avait accepté de servir les humains (mais d’une drôle de façon, évidemment.

D’ailleurs, si on observe un peu ce genre de femmes, les prostituées, on s’aperçoit qu’elles ont souvent de très grandes qualités. Seulement, à côté de ces qualités, les pauvres, elles manquent tellement d’intelligence, elles sont tellement faibles et influençables qu’elles deviennent des victimes, parce qu’il y en a toujours d’autres pour profiter de leurs faiblesses ; et ensuite, la société est très cruelle envers elles.

Donc, Jésus a décidé de délivrer Marie Madeleine de ces esprits malins parce qu’il a vu qu’une fois libérée elle ferait du bien à beaucoup d’autres qui appartenaient au même milieu qu’elle. Oui, parce que chaque être est toujours en relation avec les habitants de la région, du milieu auquel il appartient. Quand il tombe, il en entraîne beaucoup d’autres avec lui, et quand il s’élève également. Voilà pourquoi le bien et le mal sont très puissants ; parce qu’ils ne sont pas isolés. Le mal a des ramifications, des accointances, des liaisons incalculables, et le bien aussi. C’est pourquoi chaque être est responsable de ce qu’il fait, de ce qu’il pense et des sensations qu’il éprouve.

Les indésirables sont donc des créatures d’un ordre inférieur qui s’installent dans l’homme et lui inspirent toutes sortes d’actes répréhensibles et insensés, jusqu’à l’anéantir. Car une fois l’homme habité par ces esprits, il est leur prisonnier, il ne peut plus se débarrasser d’eux. Quelquefois, par la grâce divine, ou quand il a déjà payé son karma et que le délai est arrivé, des amis du Ciel viennent l’aider à les chasser, mais c’est rare, très rare ; il faut l’avoir mérité, il faut avoir fait des efforts.

Et maintenant si vous allez dire aux humains qu’ils ont invité des esprits malfaisants à venir habiter en eux, non seulement ils ne vous croiront pas, mais se moqueront de vous ou seront furieux. Malheureusement c’est la vérité, la pure vérité. Je ne veux pas vous décrire ces esprits ; leurs formes, leurs émanations parce qu’en parlant on se lie à eux, on les vivifie, on les rend présents.

Je vous dirai seulement comment l’homme les attire. Chaque fois qu’il n’est pas irréprochable dans ses pensées, ses sentiments et ses actes, il prépare les conditions pour faire venir ces indésirables….

C’est pourquoi vous ne devez pas introduire d’impuretés dans vos pensées et vos sentiments, car elles attirent des esprits inférieurs qui viendront s’installer en vous pour être nourris, ni laisser des ouvertures par où toutes sortes d’animaux peuvent se glisser. Et en disant de ne pas laisser d’ouvertures, je veux dire que votre aura doit être forte et lumineuse, qu’elle doit s’opposer, comme une barrière infranchissable, à l’intrusion des êtres malfaisants et nocifs. Mais, voilà encore un sujet inconnu de la plupart des humains. Ils n’ont jamais entendu parler de l’aura, et évidement, ils ne savent pas non plus comment l’élargir, la purifier, la rendre puissante et dense. Aujourd’hui je ne reviendrai pas sur cette question de l’aura ; je vous répéterai seulement que lorsque l’homme est méchant, jaloux, envieux et qu’il est assailli par toutes sortes de convoitises, immédiatement il se produit dans son aura des brèches, des fissures à travers lesquelles les indésirables peuvent se glisser.

Le corps physique est comme une maison avec une quantité d’étages, qui sont tous habités. La cave, le rez-de-chaussée, le premier, le deuxième, le troisième étage, etc.. ont leurs habitants. Et même, tout à fait en haut, sur la terrasse se trouvent encore d’autres habitants avec des appareils pour observer les étoiles, le soleil, la lune et nous transmettre des messages. Je vous ai expliqué un jour que la différence entre les diverses catégories d’hommes (les brutes, les hommes ordinaires, les hommes de talent, les génies, les saints, les Initiés et les Maîtres) vient du nombre et de la qualité des habitants qu’ils ont attirés et de l’harmonie plus ou moins grande qui règne parmi ces habitants. On peut aussi comparer ce phénomène à ce qui se passe dans une famille.

Evidemment, à l’heure actuelle, les membres d’une même famille ne vivent plus tellement ensemble, mais dans le passé, depuis les arrière-grands-parents jusqu’aux arrière-petits-enfants, tous étaient là entassés dans une même maison. C’est ainsi qu’est la maison de l’homme

Quelquefois vous dites : "Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il y a deux êtres en moi. Quand l’un vient, je suis bon, doux, compréhensif, et tout le monde est émerveillé… Mais quand l’autre vient, je suis épouvantable…" Il y en a encore beaucoup d’autres qui peuvent se manifester, mais prenons-en deux seulement. Ni la psychanalyse, ni la physiologie ne peuvent expliquer l’existence de ces manifestations contradictoires en l’homme. On étudie les cellules, mais on ne sait pas tout ce qu’il y a comme habitants dans ces cellules. Quand les biologistes étudient la cellule, en réalité ils n’étudient que la maison de l’être qui l’habite ; ils se contentent donc d’en décrire la forme (hexagonale, ronde etc) et la structure (membrane, protoplasme, noyau) sans rien savoir de l’âme qui l’habite ni de la vie qui circule dans cette âme.

Pourtant, c’est là qu’est l’explication de tout ce qui se passe en l’homme. Nous sommes faits d’une multitude d’habitants, mais dans l’ensemble on peut les diviser en deux catégories, bons et méchants, qui viennent se présenter à tour de rôle.

Contre ces esprits malins les Initiés se servent parfois de procédés magiques et de pentacles. Si vous avez lu "Faust" (évidemment, Faust n’était pas un grand Initié, mais il possédait des connaissances occultes), vous avez vu qu’il avait placé au-dessus de sa porte un pentagramme pour empêcher les élémentaux d’entrer et les bons esprits de sortir. Pour se protéger, il existe des pentacles que l’on peut utiliser après les avoir préparés au moyen de formules et de rites magiques et beaucoup d’occultistes se servent du pentagramme. Dans la vie courante vous voyez des écriteaux : "Défense d’entrer" ; "Propriété privée", "Défense de fumer" ; "Défense de déposer des ordures"… c’est exactement la même chose dans le domaine spirituel, seulement ces interdictions sont indiquées par des symboles et des talismans que les esprits comprennent et respectent. Tandis que les écriteaux humains ne sont pas toujours très efficaces. Même s’il est écrit qu’il est t’interdit de déposer des ordures, on vient le faire pendant la nuit ; s’il est écrit dans un train « Défense de fumer » ; tout le monde fume, etc…. Les Initiés ont, eux, des moyens de protection beaucoup plus efficaces que les écriteaux, et si les esprits passent outre à leurs interdictions, ils sont foudroyés.


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

jeudi 23 avril 2015

L’ENSEIGNEMENT CHRISTIQUE EST ALTERE


Le christianisme d’aujourd’hui laisse accomplir, sous son autorité, les actions les plus néfastes, les guerres, les tueries, les luttes individuelles ! Dieu nous a pourtant prédestinés à des buts plus fraternels et plus humains !

Les chrétiens parlent d’amour, mais ils appliquent encore dans leur vie les principes de l’Ancien Testament, de la conscience individuelle et de l’égoïsme.

Ils ne font pas d’efforts sérieux pour mettre en œuvre les méthodes de vie données par le Christ. C’est la raison pour laquelle tant de souffrances, de mécontentement et de misère subsistent encore sur la terre. Les religions n’ont pas conservé les principes originaux et les bases de vie donnés par leurs fondateurs. Elles ont mis au premier plan le culte des formes extérieures, personnelles, temporaires et ont détourné les êtres du juste chemin de l’application des méthodes d’une vie droite, saine, élevée.

Ces religions doivent revenir à la pureté première. Elles doivent retrouver le Divin qui est actuellement perdu parmi l’éclat artificiel du culte des formes, et recommencer à vivre sans animosité, sans antagonisme, et sans égoïsme. Il faut annoncer aux générations modernes la Vérité immortelle, vivante, qui seule peut créer une pensée philosophique juste, réveiller dans chaque homme et femme des sentiments élevés, fraternels, et donner à la volonté une forte et noble impulsion. Je suis venu pour dire aux hommes la grande Vérité dont parle le Seigneur, ce Seigneur de l’Amour que je connais très bien.

Sa Vérité nous apporte l’ordre, l’harmonie, la liberté, la joie ! Je prêche l’enseignement chrétien tel que nous devons l’appliquer dans notre vie. Je désire vous montrer en quoi réside la chrétienté. Je suis pour le Royaume de Dieu, parce que nous sommes Fils et Filles de Dieu et les Fils et Filles de Dieu sont ceux qui veulent servir Dieu et l’humanité par amour, avec honnêteté et sans mensonge. Nous sommes des rayons par lesquels Dieu manifeste Son amour. Si vous avez la conscience d’être des rayons du Dieu vivant, source de toute vie, vous aussi penserez à Lui et à Son Royaume. Le Seigneur vient maintenant apporter aux hommes le troisième Testament, le Testament de la Glorification des Fils de Dieu. C’est l’avènement de l’Amour dans le monde.

Il est temps que les hommes et les femmes étudient la grande science de vivre dans l’amour et par l’amour. Il est dit : « Quand viendra l’Esprit de Vérité, Il vous apprendra toute chose. » L’Enseignement christique est une grande École qui nous apprend à résoudre les tâches de la vie, afin qu’elle puisse se manifester dans toute sa plénitude et sa beauté intérieure et extérieure. Cette École s’attache aux principes et non aux formes. En dehors des trois principes : Amour, Sagesse et Vérité, la vie humaine n’a aucun sens. Le Christ apporte aux hommes les lois fondamentales par lesquelles l’ordre actuel des choses peut être changé, cet ordre qui est la cause de tant de souffrances et de morts. Les méthodes de vie contemporaines ne sont pas d’essence divine ; elles sont un produit de la pensée terrestre.

À la base de l’Enseignement christique se trouve la Loi du sacrifice de soi-même, mise au service de la Volonté divine du Seigneur de l’Amour. Cette Loi est aujourd’hui parfaitement applicable par chaque être dont la conscience est libre, dans la mesure de son propre développement. Cette application volontaire et graduelle, créera en nous des pensées plus élevées, un intellect plus fort, un cœur plus pur, des sentiments plus harmonieux. L’Enseignement christique, par la grande variété de méthodes bienfaisantes qu’il nous offre, peut être immédiatement appliqué par tous et en toutes circonstances. Il nous apprend aussi à nous libérer de toutes nos souffrances. Commençons donc tous à étudier, avec amour et confiance le nouvel Enseignement du Christ, à l’expérimenter, à l’appliquer. Il a le pouvoir de nous permettre de nous améliorer et de nous transformer complètement. Nous prêchons une philosophie, un enseignement divin basé sur une sagesse expérimentée simultanément dans les trois mondes : physique, spirituel et divin. Les peuples chrétiens doivent sans tarder chercher et trouver les méthodes réelles les plus aptes à réaliser l’Enseignement du Christ, par des expériences individuelles et collectives suivies avec pureté et foi. Alors, cesseront les violences, les tueries de milliers et de millions d’hommes.


PAR Peter Deunov retranscrit par Francesca 

mardi 21 avril 2015

Le chemin du guérisseur


Le chemin de guérisseur est un chemin ardu rempli de solitude, de silence sans base ni armes, mais dans la foi du cœur de s’ouvrir à ce qui sera présent sur la route. Il est dit que cet apprentissage ce fera au gré du vent que tu entends et décidera d’écouter afin de te faire enseigner par ces gens qui seront placés sur ta route. Dans chacun des détours de ta route, tu seras placé devant des dilemmes que tu auras à choisir en t’arrêtant pour apprendre ou en continuant croyant que tu sais déjà. Il arrivera des événements qui seront placés de telle sorte que tu ne pourras faire autrement de prendre un temps pour faire une pause. Le danger qui te guette est celui de te prendre pour Dieu et de croire que tout est à ta portée sans avoir rien à demander ni à apprendre. Ton égo lui sera là pour te limiter ou te surélever alors c’est à toi d’arriver à faire la part des choses. Le chemin n’est pas celui que tu crois être, mais celui qui sera là pour toi sans avoir demandé ni provoqué. Il y aura des moments où tu te sentiras fort et au-dessus de tout et c’est là que tu devras plier les genoux pour demander d’être guidé, car tu seras en train de t’égarer.

Il est fort louable de vouloir aider et amener les énergies de guérison à ceux qui en ont besoin, mais tu dois comprendre que ce sont les personnes qui veulent guérir qui doivent venir à toi et non le contraire. Tant que tu prendras en charge les maladies de ceux qui t’entourent et qui viennent à toi, tu risqueras d’en vivre les conséquences. Il y a eu cet homme Edgar Cayce qui en a perdu la vie, car il croyait qu’il devait toujours continuer à guérir les gens sans respect ni égard envers sa propre vie, laissant toute son humanité de côté et s’élevant au-dessus de ces frères humains. Ce fut une grande expérience, car son orgueil et son désir de sauver les gens lui ont apporté un lot d’expériences difficiles.

Il est primordial de rester terre à terre, de s’ancrer dans l’énergie du présent, de ne jamais prendre les maladies ou énergies des gens malades et surtout de laisser Dieu se manifester à travers vos énergies. La pureté d’intention est la clé de tout soin de guérison sans cela vous intervenez de votre mental et occasionnez par le fait même une distorsion dans l’énergie de cette personne. Vous êtes le transmetteur qui a la responsabilité d’être centré, aligné, connecté et ancré dans les énergies les plus pures. Lorsque vous faites des soins sans bases sans protection sans nettoyage de vos énergies sans libérations de vos émotions sans lâcher-prise de votre mentale, vous êtes tout simplement en train de brasser un marasme noir d’énergie de vos ombres combinées aux ombres de la personne que vous soignez.

Vous avez le devoir d’apprendre à vous soigner vous-même, à rester dans un canal pur d’intention et d’amour inconditionnel. Il est dit que celui qui dérogera de tout cela par ignorance ou arrogance en vivra les conséquences puisque la vie lui rappellera un jour qu’il a failli à ce qui devait être fait, car il n’aura point vu cette émotion sous-jacente qui lui soufflait de sauver ces gens. Il aura travaillé contre le libre arbitre de ce que ces âmes avaient choisi et en cela il apprendra à demander la permission avant de transmettre des énergies de guérison. Il saura également que s’il croit sauver une personne il en récoltera la maladie et vivra des difficultés de santé qui pourront l’amener à réaliser qu’il n’était pas ancré dans l’intention de transmettre, mais de prendre ce qui ne lui appartenait point. Il est dit et il sera que tout homme de bonne volonté sera guidé s’il prend le temps d’entendre les enseignements qui lui sont destinés.

Cessez de courir tête baissée et de croire tout un chacun. Ce croire infaillible et légitime dans ce chemin est une attrape que l’on doit se garder d’en être la pensée. Développer cette dépendance à l’énergie de guérison vous apportera à croire que vous devez guérir tout un chacun et que cela est votre vie. La journée où vous vous retrouverez à demander aux gens de votre entourage de les soigner et que vous vous entendrez le demander à plus d’un vous devrez vous poser la question si ce n’est point pour vous que vous le faites, car votre corps en est devenu dépendant. Il sera important de vérifier la pureté d’intention de la personne qui veut recevoir et de son engagement dans sa guérison. Lorsque cette personne vous remettra le pouvoir de la guérir, car elle n’y croit pas elle-même, il sera important de refuser de la soigner puisque ce sont là les pièges de vous approprier sa maladie.

Il est dit que celui qui revêtira les vêpres sera animé également des flammes de son propre enfer et que le pouvoir lui apportera la fausse joie d’être celui qu’il n’est pas. Vous aurez sur votre chemin ces exercices de dépassement de soi à rencontrer et que lorsque vous serez dans ces examens il vous sera révélé la véritable nature de votre vocation. Vous saurez alors à ce moment-là ce qui anime votre cœur, est-ce la gloire de faire des guérisons? Ou le plaisir de continuer de grandir, d’apprendre et de vous dépasser sur ce chemin de guérison qui est le vôtre d’abord et avant tout. Il est dit que le guérisseur doit de se libérer lui-même de ses entraves et qu’il rencontrera ces blessures, ses maladies, ces failles dans les gens qui viendront à lui pour recevoir des guérisons jusqu’à ce qu’il soit arrivé lui-même à se guérir de ces attachements au passé. Le cycle de la vie est ainsi fait pour celui qui s’engage dans la voie du guérisseur, car il aura à vivre ses ombres, combattre ses démons et exorciser ces peurs. Il vivra des expériences au seuil de l’intolérance et devra surmonter ces souffrances pour accepter d’ouvrir à l’amour dans tous les aspects de son être. Plus il se coupera de ses émotions plus il se croira fort moins il sera puissant puisque le guérisseur doit assumer l’entièreté de son humanité et c’est dans l’incarnation de son corps physique qu’il pourra assumer qui il est. Assumer les vulnérabilités, distribuer son pouvoir à son équipe de lumière, ressentir ce qui est dans le présent, s’engager à se vivre totalement en tant qu’entité humaine et se connecter à sa divinité qui sera le guide du chemin de vie.

Apprendre le discernement pour tous ces atouts alléchants qui seront placés sur la route de celui qui a besoin d’être adulé. Faire fi de ces détours sournois qui peuvent paraître bien brillant par leur apparence, mais qui ne seront que des descentes de l’ombre qui se nourrit de l’orgueil de ceux qui se croit toujours dans la connaissance des choses sans en avoir fait l’expérience. La vie t’apprendra à la dure tant que tu n’accepteras pas de laisser les rennes à ton conseil de lumière afin de mettre en pratique ta foi qui ne sera que présente que lorsque tu en décideras de t’ouvrir à cette énergie inconnue. Tu auras des leurres qui ne répondront qu’à tes peurs, tes doutes, tes culpabilités, tes manques, tes dépendances qui ne seront là que pour te montrer que tu manques de foi. C’est dans l’ouverture totale à soi que tu arriveras à t’imposer les rigueurs du travail de guérisseur. Demande la reconnexion à tes livres de vie et accepte d’y recevoir les enseignements acquis au fil des vies, soit simplement présents à ce qui sera, et ta route te sera montrée un pas à la fois jusqu’à ce que ton pas soit rassuré de ta connexion au verbe aimer.


Omraam Michaël Aïvanhov Canalisé par Ysabeille Gariépy le 19 avril 2014

VOUS NE TUEREZ PLUS LES GENS, VOUS LES AIDEREZ



Maintenant, je vous raconterai une histoire. Il était une fois un jeune garçon très intelligent, très sensé, mais pas tellement fort physiquement. Il était instituteur. Un jour où il se trouvait comme ça, sur la place du village, avec d’autres jeunes gens, il y avait là un gaillard, très costaud, mais un peu bébête qui n’était pas d’accord avec ce qu’il disait, et ils se mirent à discuter… À la fin, quand le gaillard vit que l’instituteur le dépassait par l’intelligence de ses arguments, il s’est emporté, il lui a donné deux gifles, et l’instituteur s’est effondré. Bien sûr, tous les autres garçons riaient, applaudissaient le vainqueur parce que c’était un costaud, et la force, c’est quelque chose, quand même !
Le pauvre instituteur retourne chez lui, mais alors triste, malheureux, parce que tous les autres là-bas riaient, se moquaient. Et voilà qu’en rentrant, que voit-il ? La vache avait mis bas ! Un petit veau très mignon… Il se penche pour le caresser, puis il le soulève dans ses bras et il en oublie son chagrin. Le lendemain et tous les jours suivants, il allait caresser le petit veau et le soulever…
Cela a duré longtemps comme ça, plusieurs mois ; le veau était déjà en train de devenir un bœuf et l’instituteur allait toujours le soulever. Un jour, quand il s’est aperçu combien sa musculature s’était améliorée, il est allé se promener, là-bas, sur la place du village. Le gaillard était toujours en train de plastronner devant ses copains. L’instituteur s’approche et dit : « Est-ce que tu me reconnais ? – Oh ! Oh ! si je te reconnais, c’est toi qui as reçu la raclée ! » Mais l’instituteur se penche, le prend par le mollet et le soulève de terre en disant : « Fais ta prière, je vais te jeter par terre, il ne restera pas une trace de toi.
– Ah ! ah ! pardonne-moi, laisse-moi la vie, je regrette de t’avoir giflé !… 
– Bon, bon, si c’est comme ça, ça va », et il le redescend gentiment. L’autre prit ses jambes à son cou, pendant que tous les garçons applaudissaient et se réjouissaient, et l’instituteur retourna chez lui content, fier, vainqueur. Alors, vous voyez, il ne faut jamais se laisser vaincre, piétiner, écraser, parce que ça n’améliore pas les gens, ils continuent à abuser de leurs forces et ils ne deviennent pas meilleurs. Quand vous êtes tellement doux et gentil, les gens se disent : « C’est bien, il est faible, on va en profiter. »  
Le Seigneur demande de ses serviteurs la force, l’intelligence, la lumière, la puissance… Donc, si vous voulez vaincre les difficultés, les obstacles, les ennemis, vous devez vous exercer : trouvez un petit veau, quelque part dans votre tête, que vous irez soulever chaque jour, et ainsi vous deviendrez si fort, lumineux, puissant que vous pourrez ensuite soulever vos ennemis en leur disant : « Fais ta prière, sinon il ne restera pas une miette de toi ! » Vous ne les tuerez pas, vous ne les blesserez pas, on ne pourra donc rien vous reprocher.
Voilà la vraie morale : vous ne tuez pas les gens, vous les aidez, et ils deviennent sages, raisonnables, attentifs. Vous leur donnez une leçon magistrale. Il ne faut pas se cacher derrière la faiblesse ; la faiblesse ne vous sauvera jamais, ni la bêtise, ni la paresse. Vous devez méditer, chercher, vous exercer, et quand vous serez tellement lumineux, chaleureux, comme le soleil… alors, qui pourra venir toucher le soleil sans se brûler ? Tout le monde se tiendra à distance, on n’osera plus s’approcher, parce que vous êtes brûlant, vous êtes du feu et des flammes, symboliquement parlant. Devant la puissance spirituelle, on est toujours obligé de capituler.
Vous direz : « Oui, mais quand un ennemi voit que l’on tend l’autre joue, il est confus, il demande pardon… » Figurez-vous, il ne se repent pas du tout, il continue de plus belle. Il faut suivre simplement l’exemple de cet instituteur, qui allait chaque jour soulever le petit veau. C’est un exemple idéal, unique. Vous vous exercez jour et nuit, des années, et ensuite vous allez trouver vos ennemis, et vous leur dites : « Alors, est ce que vous me reconnaissez ? Vous allez voir. » Et devant votre force, votre lumière, ils comprennent que pendant qu’ils s’endormaient sur leurs lauriers, vous étiez en train de devenir formidable…
Il y a deux façons de se manifester (il y en a même trois, quatre, cinq ou dix, ce n’est pas la peine de les énumérer), mais pour simplifier, disons deux côtés : la bonté et la puissance, et il faut savoir les utiliser. Quand vous vous sentez triste, découragé, angoissé, ce sont souvent des esprits indésirables qui vous harcèlent, comme des mouches, des guêpes, des moustiques, des serpents… Alors, est-ce que c’est la bonté que vous devez manifester en les laissant vous envahir et se régaler ? Eh non, c’est le moment de montrer votre puissance, votre force, votre lumière, par des paroles, des gestes, et ça y est, vous leur avez donné une bonne leçon. On peut le faire chaque jour. Pourquoi rester comme ça à souffrir et à pleurer ? Manifestez l’autre côté, la force, la volonté, c’est à-dire chassez-les, ne traînez pas comme ça des pensées et des sentiments qui vous angoissent, qui vous tuent.
Est-ce clair maintenant ? Cela contredit un peu vos idées traditionnelles, n’est-ce pas ? Mais ça ne fait rien, du moment que c’est utile et efficace… Il faut prendre tout ce qui est le meilleur au lieu de traîner éternellement des points de vue et des attitudes inefficaces. Pour le moment vous serez choqués, bien sûr, mais plus tard vous serez obligés d’accepter cette nouvelle conception, de vouloir devenir plus forts, encore plus forts, toujours plus forts ; sans tuer, sans détruire, sans massacrer, mais forts, formidablement forts : par la lumière ! »

Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

dimanche 19 avril 2015

Dans l’avenir, il n’y aura plus de martyrs


Les martyrs ont donné ce qu’il fallait, ils ont accompli leur mission. D’ailleurs, s’ils ont subi le martyre, c’était surtout pour liquider plus rapidement leurs dettes, leurs transgressions du passé. Mais une fois libres, est-ce qu’ils doivent toujours être des martyrs ? Non. Et dans l’avenir certains êtres seront tellement forts qu’ils neutraliseront à distance les personnes mal intentionnées qui s’approcheront d’eux pour leur nuire. Vous direz : « Mais vous allez très loin, vous allez très loin… » Oui, bien sûr, le temps vient d’amener les gens très loin, parce que pour le moment ils sont sur un chemin sans issue.
Si vous trouvez que ce que je vous dis vous dépasse, eh bien, restez là où vous êtes, ce sera pour d’autres qui sont plus héroïques et qui souhaitent être forts, puissants, éclairés, et ne pas se laisser comme ça embarquer par les ténèbres. Ces gens-là, quand ils sont assaillis, ils luttent, ils ne se laissent pas complètement engloutir en pensant qu’ils doivent tout supporter parce que c’est « la volonté de Dieu ». Car à ce moment-là, ce sont les ténèbres qui se réjouissent ; elles disent : « Oh, ces chrétiens, qu’ils sont appétissants et tendres à déguster ! Avec eux il y a vraiment de quoi se régaler ! » Et voilà comment les chrétiens se préparent à nourrir les esprits ténébreux ! On dirait qu’ils ne pensent qu’à ça. Bon, bon, qu’ils les nourrissent, je n’ai rien contre s’ils y tiennent ! Mais un vrai chrétien, quand les ténèbres s’approchent, projette la lumière, il se défend. Et cette lumière chasse les ténèbres. Voilà un vrai chrétien !
Certains diront : « Mais il ne faut pas lutter, il est écrit qu’on ne doit pas lutter contre le mal. » Bien sûr, vous ne devez pas lutter contre le mal dans le domaine qui est le sien, parce que là, il est très puissant et vous serez vaincus. Mais allez plus haut, au-dessus de lui, et de là jetez-lui du feu, des projectiles… vous verrez qu’il s’enfuira.
L’homme possède en lui-même une forteresse avec des canons, avec des mitrailleuses qui crachent du feu, et c’est le domaine de la lumière. Donc, qui vous empêche à ce moment-là de braquer tous ces engins sur vos ennemis et de projeter la lumière ? Vous ne les tuez pas, vous ne leur faites pas de mal, vous les transformez, en chassant les éléments nocifs de leur tête et de leur cœur. Vous en avez le droit, quand même… Eh bien, non, on se dit qu’il faut se montrer chrétien, c’est-à-dire qu’il faut se laisser martyriser, parce qu’il paraît qu’on ne doit pas répondre aux offenses.
Mais il est dit seulement de ne pas répondre de la même façon. C’est cela « tendre l’autre joue ».  Pourquoi faudrait-il tuer un ennemi qui vient vous tuer ? Paralysez-le, aveuglez-le, endormez-le, enlevez-lui la possibilité de nuire. Il y a de petites pièces comme ça, des comédies où l’on voit une personne pleine de mauvaises intentions qui se prépare à nuire à toute une famille ; mais voilà un ami de la famille qui arrive et qui l’embobine tellement par des paroles, de petites questions, que l’autre est complètement ligoté, paralysé. Eh oui, parce que l’ami était plus intelligent.
Donc, il faut se défendre de celui qui vous attaque ; pas par les mêmes moyens que lui, bien sûr, par d’autres moyens qui sont formidables mais auxquels on n’a jamais recours, parce qu’on ne croit pas à leur efficacité, on ne soupçonne même pas leur existence.

Les livres de Omraam retranscrits par Francesca 

La Géométrie Sacrée





La géométrie: c’est la science mathématique qui étudie les relations entre points, droites, courbes, surfaces et volumes de l’espace… 


Sacrée: qui est en dehors des choses ordinaires ou qui contient une part de divin.



La géométrie sacrée: c’est la représentation géométrique de droites, de courbes, de surfaces et de volumes de l’espace avec un rapport d’harmonie, mais lorsque l’on y ajoute la conscience et l’ouverture du cœur elle devient Sacrée.

La géométrie est un langage universel qui traverse l’espace et le temps et s’enrichit avec l’évolution humaine. Elle est mouvante, vivante, vibrante et se développe de manière constante et permanente. La géométrie est la base de toute vie sur terre et dans notre univers.


Cette géométrie sacrée qui fait rayonner le Nombre d’Or et la suite de Fibonacci, va encore plus loin, elle fait briller les nombres. Ainsi les chiffres parlent d’une autre façon que celle enseignée dans nos livres d’écoles. Sous forme symbolique ils s’adressent à notre conscience, plus qu’à notre raison. Ces entrelacs de nombres relient les agroglyphes entre eux et la magie commence quand « l’âme agit ».


La géométrie sacrée : Pourquoi faire ?
Construire selon des proportions.
Construire selon une orientation dans le temps et dans l’espace.
Pour relier les énergies (celle de la terre et celle du cosmos à l’aide d’un intermédiaire).
Pour réaliser une forme vibrante.



Avec quelle figure géométrique de base ?
Celle qui contient le plus d’espace.
Celle qui exprime l’inconnaissable.
Celle qui nous donne la vie.
Une forme que nous pouvons relier à une réalité
La plus grande source d’énergie que nous connaissons nous est fournie par le soleil qui nous apparaît rond.
Nous vivons sur une terre qui nous apparaît ronde.
Nous découvrons principalement le monde avec notre vue qui sont des globes.
Pour découvrir ce qui nous entoure nous promenons autour de nous un regard circulaire.



Et oui c'est le cercle
Figure géométrique plane constituée de tous les points équidistants d’un point donné, nommé centre. Le cercle peut être considéré comme un polygone avec un nombre infini de côtés.
Comment le tracer ? 
(Pour raisonner puisque j'utilise un écartement de compas qui se nomme le rayon)
Rayon= Raie = Raison
Comment le diviser ? (Pour mieux l’appréhender)
En combien de polygones réguliers ? 
Il faut :
1) des outils 
• Un compas pour le tracer et faire des rapports
• Une équerre pour tracer la perpendiculaire
• Une règle pour tracer des rapports
2) une méthode
• Une logique pour ne pas tracer n’importe comment, c’est la base de la géométrie.



Comment est- on arriver à diviser le cercle en 360 parties ?
Il à fallut établir un lien entre : La géométrie de l’espace (base décimale) et La géométrie du temps (base sexagésimale) :
- Le retour du soleil au début de chaque saison (équinoxes – solstices) 
- Une semaine : 7 jours, une année : 12 mois, un jour : 2x12 heures.
’360’ offre un nombre de diviseurs des plus intéressants.



Combien y a-t-il de diviseurs de 360 ?
24, mais 22 sont utilisables

[Extrait de L'adepte - Les cahiers de l'adepte n° 04 & 05
« Diviseurs simples de 360 : 1 - 2 - 3 – 5 

Diviseurs composés de 360: 2 x 2 = 4; 2 x 3 =6; 2 x 5 = 10; 3 x 3 = 9; 3 x 5 = 15
2 x 2 x 2 = 8, 2 x 2 x 3 =12, 2 x 2 x 5 =20, 2 x 3 x 3 = 18 2 x 3 x 5 = 30, 3 x 3 x 5=45
2 x 2 x 2 x 3 = 24, 2 x 2 x 2 x 5 = 40, 2 x 2 x 3 x 3 = 60 
2 x 2 x 2 x 3 x 3 = 72, 2 x 2 x 2 x 3 x 5 = 120, 2 x 3 x 3 x 5 = 180
2 x 2 x 2 x 3 x 3 x 5 =360 


Compte maintenant combien il y a de diviseurs de 360, excepté l'Unité, puisque diviser 360 par 1, c'est le laisser identique à lui-même, me demanda D. lorsque j'eus terminé tous mes calculs. -Il yen a vingt-deux, lui répondis -je. Comme les lettres de l'alphabet hébreu. 

Effectivement! Comme les lettres de l'alphabet hébreu. Et il faut voir là plus qu'une coïncidence. C’est même tout le fondement de la géométrie sacrée. L’Unité en se manifestant produit l'angle à deux côtés, le triangle à trois côté, le carré à quatre côtés, le pentagone à cinq côtés, l'hexagone à six côtés, l'octogone à huit côtés, le nonagone à neuf côtés, le décagone à dix côtés, tous les polygones à douze, quinze et dix-huit, vingt et vingt-quatre, trente et trente-six, quarante et quarante-cinq, soixante et soixante-douze côtés, cent vingt, cent quatre-vingt et trois cent soixante Cotés. Si on part du cercle, autre symbole de l'Unité dont l'angle au centre mesure trois cent soixante degré, nous obtiendrons le demi-cercle (angle au centre cent quatre-vingt degré), le quart de cercle ou quadrant (angle au centre quatre-vingt-dix degrés) etc. Tu réfléchiras longuement, lorsque tu reliras tes notes, à tout ce que je viens de l'exposer. Tu comprendras alors que comme pour les lettres, il y a un aspect exotérique de la géométrie: la représentation spatiale, la mesure des aires, les divers théorèmes, etc. et un aspect ésotérique, les figures devenant alors, comme les lettres, des symboles de la manifestation du Divin. » 


Pourquoi diviser le cercle ?
Pour comprendre la divinité qui est représentée par la totalité du cercle.
La division du cercle ne permet de comprendre que des fractions de cette divinité.
Vu le calcul de la surface du cercle ou le calcul de sa circonférence.
Périmètre du cercle = 2 x л x R.
Aire du cercle: = л x R x R
L’emploi de Pi (л) nombre irrationnel permet de dire avec certitude que nous pourrons approcher la divinité mais jamais totalement la connaître.



Source : Omraam

jeudi 16 avril 2015

A LA RECHERCHE DU CENTRE


Le centre, c’est le soleil. Lorsque les éléments contenus dans le soleil se sont éloignés vers la périphérie, ils se sont condensés, ils sont devenus opaques, lourds et pesants ;.. Et il en est de même pour nous, mes chers frères et sœurs ; en nous éloignant du centre, du sein de Dieu, nous sommes devenus ternes et pesants ; pour retrouver notre pureté et notre lumière, nous devons retourner vers le centre.

Vous allez voir comment les prescriptions de toutes les religions vont se rejoindre dans cette recherche du centre, ou si vous préférez, symboliquement, du soleil. Lorsque l’homme décide de retourner vers le centre, il se produit des changements dans tout son être… Je vous ai souvent parlé de cette "assiette à beurre" que j’avais vue, il y a des années, à Luna Park. C’était une plate-forme ronde, tournante, sur laquelle montaient des jeunes gens… La machine se mettait en marche, le mouvement s’accélérait de plus en plus, et bientôt ceux qui se trouvaient à la périphérie étaient pris dans le tourbillon des forces centrifuges qui les déséquilibrait et les projetait de tous côtés vers l’extérieur, tandis que ceux qui étaient au centre restaient à leur place, debout, immobiles, souriants. Grâce à cette image, je vous ai montré que plus vous vous éloignez du centre, plus vous êtes soumis à une force désordonnée, chaotique, et peu à peu vous perdez votre équilibre et votre paix. Mais quand vous vous approchez du centre, au contraire, le mouvement change, et vous vous sentez dans le calme, la joie, la dilatation.

C’est à partir de pareilles observations que les Initiés ont découvert des états de conscience extraordinaires leur permettant d’établir une science, une philosophie, des méthodes. Leurs recherches, leurs découvertes sont arrivées jusqu’à nous, et maintenant je vous les transmets pour votre utilité et votre perfectionnement. Seulement, il faut me comprendre ; j’ai le privilège de disposer d’un langage très clair, très simple, enfantin presque, alors que tout ce que vous trouverez dans les ouvrages des religieux et des philosophes est tellement abstrait et obscur. Mais pourquoi ne pas simplifier l’expression des grandes vérités ? Pourquoi ne pas les rendre claires et accessibles même aux enfants ?... Voilà une qualité que dieu m’a donnée ; savoir présenter les choses clairement et simplement.

En venant chaque matin avec le désir de contempler le soleil, d’y puiser des forces, de pénétrer en lui, mais aussi de le retrouver en nous-mêmes, nous quittons la périphérie pour retourner vers la source, dans la paix, la lumière, la liberté, en union avec Dieu. Le soleil est le centre du système solaire et toutes les planètes gravitent autour de lui dans un mouvement harmonieux. Ce mouvement harmonieux des planètes autour du soleil, nous devons l’imprimer à nos propres cellules. Mais pour cela, il faut aussi trouver le centre en nous, le soleil, l’esprit, Dieu. A ce moment-là, toutes les particules de notre être entrent dans le rythme de la vie universelle et  ce que nous éprouvons comme sensations et états de conscience est tellement merveilleux qu’il n’y a pas de mots pour l’exprimer. Je vous présente aujourd’hui l’aspect philosophique de cette question du centre ; ensuite nous verrons le côté pratique, magique. Vous ne le connaissez pas encore, et il n’y a rien de plus important.

Bien sûr, dans votre chambre vous pouvez prier, vous lier à Dieu, retrouver le centre, vous pouvez avoir les mêmes résultats, les mêmes extases, c’est entendu. Mais si en même temps que vous priez, vous respirez l’air pur, si vous vous exposez aux rayons du soleil, vous réalisez cette union avec dieu non seulement intellectuellement, par la pensée, mais aussi physiquement par l’air, par la lumière, et alors votre prière est plus complète. Ici, au lever du soleil, vous êtes aidés par des facteurs très puissants ; l’air pur, la paix, tout cet espace, cette chaleur, cette lumière… C’est la plénitude. Vous voyez, mes chers frères et sœurs, si nous savons situer correctement les choses et apprécier leur valeur, nous nous approchons plus rapidement plus efficacement, plus merveilleusement de cette source de la vie dont nous avons tous besoin.

Tous les êtres sans exception ont ce besoin de retourner vers la source. Ils le comprennent de différentes façons, mais en réalité, tous cherchent le Seigneur ; ceux qui ne font que manger et boire, ceux qui cherchent les femmes sans jamais être assouvis, ceux qui désirent la richesse, le pouvoir ou la science… tous cherchent Dieu.

Il n’existe pas une créature qui ne cherche pas Dieu. Seulement chacun comprend et cherche dieu à sa façon. Si on savait où Il est et comment Le trouver en perfection, bien sûr ce serait préférable, mais Dieu est un peu dans la nourriture, un peu dans l’argent, Il est aussi dans l’amour des hommes et des femmes…. Oui, ces sensations de plénitude, de dilatation, d’émerveillement, c’est Lui qui les procure. Et désirer l’autorité, la puissance, c’est aussi vouloir posséder un attribut de Dieu. Vouloir être beau, et même se ruiner dans les instituts de beauté en opérations de chirurgie esthétique ou je ne sais quoi, c’est encore chercher à avoir une qualité de Dieu ; sa beauté. Il n’existe rien de bon, de beau ou de délectable qui ne renferme au moins quelques parcelles de la Divinité. Seulement, pour trouver vraiment le Seigneur, nous ne préconisons pas tous ces chemins tellement coûteux, malpropres…


Les livres de Omraam retranscrits par Francesca