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samedi 28 mars 2015

QUE LES FRERES VIVENT DANS L’UNITE DE LA PENSEE


Bien des maladies sont dues à des cellules de notre corps qui s’individualisent, pensent pouvoir travailler comme elles l’entendent. Les cellules sont des êtres vivants et doivent comprendre que le bonheur de chacune d’elles dépend de leur service au bien du Tout, qui est aussi leur bien propre.

Si une cellule désire vivre séparément comme un microbe, elle aura une vie simple, insignifiante, mais si elle vit en accord avec tout l’organisme, elle sentira la grandeur qui existe dans l’harmonie générale de l’âme humaine. Ceux d’entre vous qui ne sont pas encore des élèves de la Vie nouvelle, mais qui vivent avec les conceptions de l’Ancien Testament, ne sont pas encore avec la loi du Tout. Je ne parle pas de la vie et des impulsions de leurs âmes, mais de leurs idées humaines. Certains disent : « Je suis un homme honnête, je n’ai fait de mal à personne, je suis un homme juste. » Cet homme a beau être juste, il ne comprend pas la vie du point de vue du Tout, parce qu’il vit encore pour lui-même et cherche à ce que chacun reconnaisse sa justice. Il considère qu’il doit être estimé. L’homme de l’Ancien Testament, l’homme du Nouveau Testament et l’homme juste recherchent tous la considération.

Seul celui qui ne la recherche plus devient disciple. Il aspire à s’instruire, tandis que tous les autres cherchent à vivre la seule vie physique. Seule, la vie du disciple est l’idéal de l’âme humaine. Toutes les comparaisons que je vous donne servent à déterminer et à compléter la pensée principale de ce psaume qui est composé de trois versets. Le premier est la base de ce qui donne un sens à la vie : demeurer ensemble dans la pensée de Dieu.

Nos vies spirituelles et physiques n’ont un sens que lorsque, comme une roue, toutes les pièces qui la composent se tiennent. Sinon, elle a besoin d’être réparée, tout comme nous parfois. Par la prière, nous lui demandons qu’Il nous harmonise ; la prière est la tonification et la nourriture du cœur et aussi la respiration de l’âme, c’est une purification qui nous est nécessaire. Je parle de la vie et de la prière consciente, de cette impulsion ininterrompue de l’âme vers Dieu, et non pas de la prière faite de mots seulement, récitée mécaniquement. Les intérêts de notre âme et ceux de Dieu sont les mêmes. Pour ne pas rompre ce précieux lien, quelque travail que vous fassiez, accomplissez-le avec la pensée de le faire pour Dieu. Si vous agissez ainsi, vous aurez toujours en vous un élan positif. On peut remarquer l’exemple suivant dans la vie de tout homme : un chanteur ayant une belle voix, mais qui chante sans âme, sans inspiration, révèle qu’il n’a aucun intérêt particulier à la vie, aucun élan. Ce chanteur devient amoureux d’une belle jeune fille, il est alors intérieurement encouragé et inspiré. Les mille personnes qui l’écoutent ne sont rien pour lui ; mais il a devant lui une image et il chante pour elle seule ! Il obtient alors un succès qu’il n’avait pas auparavant. J’appelle cette image : « le centre sacré intérieur » qui attire la pensée et donne force et dans lequel tout s’unifie.

Ce n’est pas une figuration extérieure, mais un état supérieur de conscience en nous qui peut régler toute notre vie, qui exprime nos meilleurs sentiments dans l’idée qui nous anime. Cette idée, vous pouvez la trouver dans un homme plus évolué que vous, et vous la trouverez toujours dans l’image de Dieu, dans son Amour. Où que vous trouviez cette image, gardez-la précieusement en vous. Elle vous apportera la Vie.


Vivre dans la Lumière du Tout de Peter Deunov

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