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samedi 29 novembre 2014

COMPRENDRE LES LOIS POUR ETRE HEUREUX par P.Deunov


Pour que l’homme soit heureux, il doit comprendre les lois selon lesquelles fonctionnent les forces dans ces trois mondes et leurs rapports mutuels. Il doit comprendre les lois qui régissent son appareil digestif qui le relie avec le monde physique. Il doit aussi comprendre les lois animant les sentiments, qui sont liés au système nerveux sympathique et aux poumons, ainsi que les lois propres au cerveau et à la pensée humaine.

Ce sont trois systèmes, trois voies, trois liens avec la réalité qui, en soi, est une et ininterrompue. Un défaut dans l’un de ces systèmes peut provoquer une rupture dans les rapports d’équilibre entre nous et la réalité, et par suite, nous faire perdre les conditions de notre bonheur. Ainsi, l’homme doit d’abord avoir un organisme en bonne santé, ce qui est avant tout déterminé par un estomac, des poumons et un cerveau sains. Telle est la voie du développement correct et du bonheur.

La nature a envisagé tous les obstacles susceptibles d’apparaître dans la vie si l’on suit ses voies et ses lois raisonnables mises par Dieu comme fondement de l’existence. Par le mot ‘Dieu’, je sous-entends le principe raisonnable qui pénètre toute existence et y travaille, qui stimule tous les êtres à progresser. Si tous les hommes respectaient ce principe intérieur, qui est l’essence même de la vie, il n’y aurait plus aucune contradiction dans le monde. Si tous les hommes qui croient en Dieu accomplissaient aussi Sa volonté, le monde ne connaîtrait aucune contradiction.

Lors du processus de résolution des contradictions, l’homme se trouvera d’abord face à sa nature inférieure qu’il devra combattre.

Il ne doit pas lui permettre de prendre le dessus sur le Divin, mais il doit laisser le Divin agir en lui, sans attendre une aide extérieure pour résoudre toutes les contradictions rencontrées dans la vie.

Attendre que Dieu nous aide de l’extérieur est une conception mécanique qui ne peut nous permettre de résoudre nos difficultés. L’aide viendra de l’extérieur en tant que condition et milieu, mais le Divin agit toujours de l’intérieur, pas du corps mais du centre même de notre existence. Notre corps nous est nécessaire dans la mesure où il nous est utile à la réalisation de certaines de nos idées dans le monde. Sans corps physique, nous ne pouvons avoir un intérêt pour le monde. Il serait complètement fermé pour nous et nous ne pourrions y puiser les connaissances cachées en lui.

Pour étudier le monde physique et les secrets qui y sont cachés, un organisme provenant de ce monde nous est nécessaire. On a trop peu étudié notre corps dans ce monde. Les savants commencent à peine à étudier l’influence exercée par l’estomac, les poumons et le cerveau sur la vie spirituelle. Pour que l’homme ait une vie spirituelle normale, il doit avant tout avoir un estomac en bonne santé afin que cet organe fournisse la nourriture nécessaire à la construction de l’organisme qui le met en contact avec le monde réel.

L’homme a trois points de contact avec la réalité. Premièrement, par le monde physique : en lien avec l’estomac ; deuxièmement, par le monde spirituel : relié aux poumons, et troisièmement, par le monde mental avec le cerveau. Une pensée peut être perçue ou transmise de trois façons : par l’estomac, par les poumons ou par le cerveau. Mais cette pensée perçue par l’estomac, les poumons ou le cerveau donnera trois résultats différents.
Les gens, actuellement, ne respectent pas les lois du monde réel et ne tiennent pas compte des pensées et des sentiments auxquels ils donnent cours. Par-là, ils sont exposés à de grands dangers.

Toute mauvaise pensée, dès qu’elle est admise, exerce une influence néfaste sur notre organisme et entrave son fonctionnement et de ce fait, l’expose à diverses souffrances artificielles. Par contre, une bonne pensée exerce une influence dans une direction ascendante.
Ainsi, lorsque l’homme perçoit ou émet des pensées, il doit être attentif car elles influencent en premier lieu sa propre vie. Quand une pensée négative apparaît dans notre intellect, nous devons toujours la remplacer par une pensée positive afin d’éviter les conséquences néfastes qu’elle entraînerait. Tous les malheurs ont une seule cause : nous n’avons pas donné libre cours aux pensées et aux sentiments élevés qui nous ont visités. La seule chose qui puisse sauver les gens et les mettre sur la voie du bonheur est de donner cours aux bonnes pensées et aux bons sentiments. Si les hommes étaient ouverts aux bonnes pensées et aux bons sentiments, s’ils manifestaient de la compassion, de l’entraide et s’ils avaient des relations fraternelles, ils amélioreraient leur vie et résoudraient toutes les contradictions.

Tout homme qui travaille au bien-être des autres est sur la bonne voie. C’est dans ses nobles rapports avec ses frères humains que réside le bonheur de 1’homme, dans l’amitié avec eux et dans la compréhension intérieure de l’unité de la vie.

Si tout le monde t’aime, c’est-à-dire si par l’intermédiaire de tous, Dieu t’aime, tu seras heureux. Ce que tu veux pour toi-même, donne-le aux autres : c’est la mesure. C’est seulement avec une telle conception de la vie que nous acquerrons de justes conceptions sur le monde et que nous le percevrons dans son intégralité et sa continuité.

Alors, nous comprendrons, non seulement ce monde, mais aussi celui de l’au-delà. Pour le poussin encore dans l’œuf, l’autre monde est celui qui se trouve hors de la coquille. Mais l’œuf lui-même avec le poussin vit aussi dans l’autre monde. Actuellement, les gens vivent aussi dans l’autre monde. Quand nous parlons de l’autre monde, nous sous-entendons le monde raisonnable celui des relations raisonnables. Le monde est en état de progression et, avec le changement de notre conscience, à l’extérieur la nature change aussi. Dans le futur, nous aurons des conditions de vie plus favorables.

Si nous avions les connaissances nécessaires, nous pourrions dès maintenant changer et améliorer les conditions de notre vie.

L’homme doit savoir tout d’abord pourquoi il est né. Il vient  au monde avec un plan déterminé. Il naît avec un métier qui n’est pas déterminé mécaniquement telle une fatalité, mais par les forces dynamiques et les capacités de l’homme qui l’exercera. S’il éprouve de la considération pour le métier qui lui est destiné, les conditions qu’il rencontrera dans sa vie lui seront favorables. Mais pour cela, la connaissance lui est nécessaire. Sans connaissance, nous n’atteignons pas le but fixé.

En général, la vie de l’homme n’est pas le fruit d’un simple hasard mais une voie définie, déterminée par certaines causes appartenant au passé et par la libre volonté de la personne ou par des possibilités à venir.

extrait de : Le Livre des Trois Intelligences


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