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samedi 31 mai 2014

Choisir sa méditation


Nous vous suggérons de trouver la ou les méditations qui vous conviennent, peut-être les méditations actives, peut-être les méditations du coeur ou pourquoi pas les techniques traditionnelles de vigilance comme Vipassana, Zazen ou encore les méditations tantriques en couple?

Commencer par la méditation qui vous attire le plus. Si elle vous convient, essayez alors de la continuer sans interruption pendant 21 jours, si elle vous convient toujours, continuez pendant au moins 3 mois. 

Si vous appliquez la méthode qui correspond à votre tempérament, cela fonctionnera sans trop tarder. Vous sentirez vite ce qui vous convient. Une sorte de déflagration se produira en vous et vous saurez quelle technique va vous aider. Mais au début, il faudra vous efforcer. Un jour, vous constaterez avec surprise que " cela marche ". Cela étant si vous sentez des émotions dérangeantes, des pulsions agressives monter à la surface, arrêtez immédiatement et tournez-vous vers une autre méthode. Si, au contraire, vous éprouvez un certain bien-être, une certaine affinité, alors ne vous occupez plus des autres méthodes, appliquez uniquement celle qui vous a touché et pratiquez la au moins pendant trois mois. Votre choix est important : l'éveil peut survenir en quelques minutes.

Quelque soit la méthode que vous préférez, elle doit respecter trois points essentiels. D'abord la relaxation : ne combattez pas l'ego, n'essayez pas de maitriser le mental, ne vous concentrez pas. Ensuite, observez tout ce qui se produit, n'intervenez pas. Enfin, restez neutre, prenez conscience des mouvements du mental sans juger, sans approuver ni réprouver. Si vous suivez ces trois directives, la relaxation, l'observation et la neutralité, un silence particulier vous gagnera progressivement.

 Néanmoins, nous insistons pour que vous suiviez bien les instructions données pour chaque méditation. Chaque étape a son importance et une pratique régulière est nécessaire pour en sentir les effets durables. Notez enfin que ces méditations sont utilisées dans le monde entier. Elles n'ont aucun besoin de croyance ou de religion, seulement d'une grande détermination à explorer et à aller à l'intérieur de vous-mêmes.


N'oubliez pas aussi :
- d'utiliser ces techniques de méditation de manière ludique.
- d'être patient et de ne pas attendre de résultats particuliers.
- de les pratiquer régulièrement 

Êtres de Lumière


 « Nous aimerions que vous puissiez comprendre à quel point notre rôle auprès de vous et auprès de tous les humains est important en cette fin de cycle où tout le monde se questionne, où tout le monde essaie de s’arrimer – mais l’arrimage ne tient pas – en cette fin de cycle où tout le monde est malheureux parce qu’une partie des êtres humains ne comprennent pas. En cette fin de cycle où la peur et la violence règnent en maître, notre rôle auprès de vous tous est très important.
Beaucoup d’entre vous ont eu le rôle que nous avons dans un autre temps, à une autre époque. Vous avez été, comme nous le sommes, des conseillers, des Etres de Lumière qui prennent leurs petits frères par la main, qui les guident tout doucement jusqu’à ce que l’éveil se fasse totalement en eux.
Pour vous nous sommes immatériels, inconsistants. Nous pouvons pénétrer en vous, venir auprès de l’Etre Divin que vous êtes pour échanger à un autre niveau de conscience, sur un autre plan dont vous n’avez ni connaissance ni conscience.
Notre rôle auprès de vous est donc considérable ! Si nous en parlons, c’est pour que vous preniez réellement conscience de l’aide immense qui vous vient de partout, aussi bien de nous qui sommes vos guides, que de vos frères des autres sphères et que d’êtres totalement immatériels comme les informels. Vous, humains, avez énormément d’aide, seulement vous restez enfermés en vous-mêmes, vous avez encore beaucoup trop de doutes, beaucoup trop de peurs.
Si vous aviez conscience de la multitude d’êtres qui se trouvent auprès de vous, vos comportements changeraient ! Chaque fois que vous avez une pensée, une parole qui ne sont pas de Lumière, imaginez que nous sommes très nombreux auprès de vous à les percevoir, à les entendre. Pensez que vous n’êtes jamais seuls sur ce chemin qui vous transforme, qui vous modèle jour après jour !
Notre rôle est cependant très important et modeste à la fois : très important car nous pouvons éclairer votre route d’une certaine manière, mais modeste car nous sommes impuissants pour guider vos comportements.
Nous vous avons enseignés pendant des années et des années mais vous ne retenez de cet enseignement que ce qui peut être assimilé et compris en fonction de l’éveil de conscience que vous avez et qui n’est pas expulsé par votre ego. C’est pour cette raison que l’enseignement que nous vous donnons met beaucoup de temps à porter ses fruits.

Maintenant vous arrivez tous à une période de votre vie où vous devrez récolter tout ce que vous avez semé et également tout ce que nous avons semé en vous.
Vous n’êtes pas seuls, et à chaque pas que vous faites un être merveilleux vous prend la main. Il vous montre le chemin mais ne peut pas le parcourir à votre place. Il est triste de vos échecs et joyeux de vos réussites. Pour vous permettre d’avancer plus vite, ayez toujours à la conscience que vous êtes en permanence accompagnés, écoutés, guidés, que les êtres invisibles que nous sommes sont toujours présents près de vous !

Bien sûr vous avez conscience de ce que nous vous disons, mais vous l’oubliez aussi vite ! Dans vos comportements journaliers, lorsque vous vous mettez en colère, que vous avez peur ou que vous êtes désobligeants envers vous-mêmes ou ceux qui vous entourent,  avez-vous conscience de notre présence permanente auprès de vous ? Avez-vous conscience que vos professeurs sont auprès de vous, qu’ils sont tristes de vos échecs et heureux de vos réussites ?
Si vous aviez en permanence à la conscience que nous sommes là, votre comportement et vos prises de conscience se feraient beaucoup plus vite ! Vous trébucheriez moins parce que vous aimeriez nous faire plaisir, vous aimeriez que nous nous réjouissions avec vous et non que nous nous attristions de vos échecs.

Le mot « échec » n’est pas réellement correct. Cependant c’est au travers des échecs que vous apprenez, et si vous aviez une autre conscience de ce que vous êtes vous pourriez vous éviter tellement d’embûches ! »
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
·         qu’il ne soit pas coupé
·         qu’il n’y ait aucune modification de contenu
·         que vous fassiez référence à notre site  http://ducielalaterre.org
·         que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu


jeudi 29 mai 2014

Du point de vue de L’intuition




Question :

Quelles sont les caractéristiques essentielles et du point de vue de l’intuition, comment peut-on percevoir ce qui correspond vraiment à l’ère du verseau, afin d’utiliser nos intuitions dans nos activités quotidiennes ?


L’intuition est une partie très importante du psychisme de l’être humain, mais elle n’est pas la pierre la plus importante. Si l’humain ne devait avoir recours qu’à ses intuitions pour édifier sa vie, pour constituer sa destinée, faire ses choix, il y aurait de fortes chances pour qu’il se trompe s’il n’y avait pas la participation de son mental, de son jugement.

Ce qui ne veut pas dire que l’intuition en elle-même n’est pas bonne et que l’on ne doit pas la suivre. Absolument pas. Mais il faut, suivant le type d’individu que vous êtes, vous méfier de l’intuition ou au contraire vous y référer constamment. Tout dépend des énergies qui vous constituent.
Il y a des individus qui ont la faculté de percevoir les choses de l’au-delà, de l’invisible, mais dont les perceptions sont légèrement brouillées par des émissions non pas parasitaires, comme pourraient l’être des formes pensées venant d’autres humains, mais par certaines puissances de leur thème astrologique qui viennent taper sur leurs perceptions et vont, soit les affaiblir, soit leur donner une nature instable.

Ce qui ne veut pas dire que tout le monde doit se méfier de l’intuition. Je dis tout simplement, connaissez-vous avant de savoir si votre intuition est à utiliser ou pas.
 Si vous êtes dépositaire de certaines énergies donnant des doutes par rapport à votre intuition, il faut acquérir ce qui vous manque, le développer par plus de discernement, d’esprit critique, de jugement, ou plus de connaissance.

Les deux plateaux de la balance étant en équilibre, l’âme, en son milieu, sait choisir dans quel plateau elle doit prendre l’indication. Cela fait partie du développement de l’être humain, de son plan d’évolution.

La plupart des êtres humains viennent du monde astral, ce qui fait que l’intuition, dans ses manifestations, va être troublée par toutes les manifestations de leur propre astral, de leurs émotions, de l’envergure de leurs pensées, de leur petitesse, de leur étroitesse. Tout cela va se combiner pour créer les filtres par lesquels l’intuition va passer.

Et que se passe-t-il ?

Il reste peu de chose de l’intuition. Alors, il faut que l’individu développe un autre état d’être avant de suivre son intuition, pour qu’elle ne soit plus qu’une petite voix intérieure qui résonne.

Je ne veux pas en disant ces choses, dérouter l’homme et le détourner de son intuition. Je dis attention. Il y a beaucoup d’êtres humains qui font beaucoup trop de choses par intuition et font, ainsi, beaucoup de catastrophes et se méprennent sur beaucoup de sujets. 
Ainsi avec leur intuition, ils jugent les gens.

Cette intuition est fondée sur quoi finalement ?

Sur ce qu’ils vont ressentir de l’autre à cause d’un geste, d’un regard, du timbre de la voix, de la réputation déjà construite, mais rien que l’individu n’ait expérimenté par lui-même vis-à-vis de l’autre.


Donc l’intuition est complètement conditionnée par ce qu’il sait déjà de la personne, par ce qu’il en a entendu dire. 
Pour avoir une approche libre dans la vie à propos de toute chose, il faut se défaire de tous les conditionnements.

Quelqu’un qui ne voudrait vivre que par l’intuition ou comme certains, que par un gourou ou autre chose, ne peut pas avoir une approche libre de la vie. Au lieu de lui permettre de faire chaque fois quelque chose de plus grand, son intuition l’astreint, en quelque sorte, à agir dans une routine tout au long de sa vie, parce qu’il confond subconscient et intuition.

Une intuition est toujours pure et claire lorsqu’elle se manifeste. 
Elle vit dans la tête et se manifeste dans la tête, comme un cri, mais un cri sourd qui n’a pas de voix. Simplement l’idée jaillit, et c’est une idée impérieuse qui commande. Plus besoin de réfléchir. Il s’agit presque d’un flash en vérité.

Alors comment utiliser l’intuition ?

Il ne faut pas vous appuyer là-dessus, même si quelque part vous avez vu que votre intuition était efficace. 
C’est un approximatif trop évasif. Au stade où en est l’humanité, vous ne pouvez pas vous permettre de l’utiliser pour pouvoir juger ou même conditionner votre vie.
Donc, essayez de juger ce qu’est votre intuition et sachez où elle vous mène.


Pendant toute une période, chaque fois que vous ressentez votre intuition se manifester, que vous entendez une petite voix intérieure, prenez des notes à propos de celle-ci. Faites un véritable répertoire. Puis agissez en conséquence. Ensuite, vous notez si ce que vous avez fait est positif ou au contraire négatif.

Pour tout, l’homme doit réagir de cette manière, se connaître d’abord, et lorsque vous aurez un répertoire suffisamment positif, alors vous pouvez vous permettre d’utiliser votre intuition. Sinon, je vous le déconseille.

Utilisez plutôt le discernement. Le discernement peut paraître plus mental et laisser moins de place à tout ce qui est invisible en l’homme. C’est un fait. Mais n’oublions pas qu’un discernement bien élaboré n’empêche pas l’intuition de se manifester.

Au contraire, plus un discernement s’élabore, plus il permet de purifier la réception de l’intuition. En purifiant, en vous, tout ce qui est mental par l’apport du discernement, de la connaissance, de l’expérience, vous dégagez tous ces filtres qui teintent l’intuition, la dénaturent, ou qui la créent alors qu’elle n’y est pas.

Donc plutôt que d’utiliser l’intuition, utilisez le discernement. Le discernement n’est pas quelque chose qui maintient l’esprit au niveau mental, donc au niveau de la terre, empêchant l’homme de s’élever dans des régions plus subtiles. 
Le discernement est tout simplement une édification de l’esprit en l’homme.

Depuis la connaissance et la réflexion, à force de tirer des synthèses que vous appliquez tout de suite, que vous transformez donc en expérience, vous acquérez une forme d’essence à propos du mental et de la connaissance. C’est cela le discernement.
 Quand vous voyez des personnes de grandes connaissances, vous vous apercevez en les voyant vivre, en les entendant parler, qu’en fait, elles manquent de discernement. La connaissance n’apporte pas forcément le discernement.

Ce n’est pas le fait d’appliquer une règle entendue, un enseignement entendu, connu, reçu ou appris. L’enseignement appliqué de cette manière n’apporte pas le discernement, 
il devient un dogme. C’est pour cela que dans la plupart des temples, les dévots et les disciples non pas forcément le discernement et l’envergure d’esprit. Ils ne se demandent pas en fait ce que cela veut dire, ils appliquent.

Par les hommes qui ont véhiculé la religion ou la philosophie à travers les siècles, la chose appliquée est devenue la morale, est devenue un dogme. 
Ce qui fait qu’au lieu d’apporter à l’homme, richesse et grandeur d’esprit, le dogme introduit dans l’homme petitesse, petits jugements, état critique, et maintient l’homme dans le plan qui le qualifie, qui le constitue : le plan astral.

Plan, dont il doit se dégager absolument pour être un homme libre, libre de tous conditionnements. Le discernement va être sa sagesse, et sa sagesse va pouvoir juger les événements.

Pourquoi la plupart des gens ne sont pas des sages ?

Parce qu’ils ont peur par manque de discernement.
 Ils n’osent pas s’aventurer dans tel ou tel secteur de la recherche, paranormal ou philosophique. Ils n’osent pas essayer telle technique, ils n’osent pas aller voir tel ou tel être, aller visiter tel ou tel autre groupe, parce qu’ils ne savent pas. Dans leur ignorance ils se disent: je m’abstiens. Mais le fait de s’abstenir est motivé par la peur. Or, pour être dégagé de cette peur, il faut que l’homme puisse juger la situation qu’il rencontre, et c’est par le discernement qu’il pourra le faire.

Donc, comment acquérir le discernement ?


Ce n’est pas facile, je vous l’accorde, et en parler ne veut pas dire grand-chose, puisqu’un être a le discernement ou ne l’a pas. 
Le discernement s’acquiert au fur et à mesure des circonstances et des expériences. C’est le cours de la vie qui donne le discernement.

D’après son comportement et ses réactions, face aux événements, tout un tas de codes se constituent en l’homme. Ce qui fait qu’un individu qui se trouve en train de vivre tout simplement, lorsqu’il rencontre une circonstance, il n’est plus lui-même, il est une ancienne codification, un ancien problème qui ressort. Le cerveau, comme le conscient et l’inconscient, est un immense ordinateur qui vous ressort ce que vous y mettez, ce que vous y laissez entrer.
C’est pour cela qu’il est dit : « Qui sème le vent récolte la tempête. »

Tout dépend ce qui est entré dans votre esprit comme information. À partir de ce moment-là, vous êtes guidés, conditionnés par ces données. C’est ainsi que le discernement est étouffé.
Alors, au fur et à mesure, il faut que l’homme apprenne à se libérer de ses différentes limites, de ses différents codes pour pouvoir raisonner juste, avec clarté et pour pouvoir réagir en toute liberté.
 Autrement dit, qui pense libre, agit libre.

Examinez votre pensée et vous saurez exactement à quel plan de liberté vous êtes. Si en vous il y a certains complexes, si vous rougissez à l’idée de devoir faire telle ou telle action publique, si vous êtes d’une certaine manière troublés à aller voir par exemple un supérieur, ou à l’idée de rencontrer quelqu’un qui fait partie de toutes les castes dirigeantes comme avocats, grands directeurs, etc., si ces démarches créent en vous un trouble, cela veut dire qu’en vous, il y a eu des données qui ont conditionné ce trouble à exister.

Celui qui occupe un haut poste de la société, n’est pas plus grand, n’est pas plus impressionnant que vous ne l’êtes dans votre garage, ou pour les dames face à votre machine à laver. 
Un être humain est un être humain qu’il soit président ou charbonnier.

Pourquoi, entre êtres humains, créer des codes de comportement ?

Ces codes existent parce que l’homme suffisamment influençable, ignorant de sa liberté et de sa force, s’est laissé programmer.
 Toute société est fondée sur le fait, qu’un homme peut imposer une image et la faire respecter par les autres. Tout est un jeu d’images dans le monde, et chaque fois il faut une révolution, qu’elle soit vécue sur un plan politique, culturel, sur le plan de l’art ou même de la science.


La science amenant les plus grandes révolutions culturelles et morales, puisque la science est toujours un libérateur des normes d’une société. 
On ne peut pas acquérir de la connaissance en continuant à véhiculer socialement des idées restreintes. C’est impossible.

Celui qui découvre un grand principe est toujours un être très libre, en tant que pensée, et très positif. Il ne peut pas en être autrement. 
Ensuite, ceux qui cherchent tel ou tel détail, ou comment faire arriver telle ou telle découverte, comment produire tel ou tel effet, qui s’occupent des petits détails, ce sont eux qui dogmatisent.
Je reprends donc l’idée d’images et de projection.

Dans le monde tout est donc projection d’images et les hommes ne vivent que par ce moyen, ce qui engendre des stress, des dépressions, des complexes, et même des folies, si cela est poussé à l’extrême. Et ainsi les gens se regroupent par ressemblance, et non pas par ressemblance d’esprit, 
ils se regroupent entre ceux qui ont su accepter de jouer le jeu des projections et des reflets.

Il faut cesser ce jeu. 
Le monde, en fait, est pris dans un grand piège narcissique. Tout le monde se projette l’un sur l’autre et espère que l’autre va jouer ce rôle, sinon il devient un ennemi. Tous les cabinets des grands psychologues, des grands psychiatres sont alimentés par ce problème. Projection, projection. Cessez de projeter une part de vous sur les autres.

Si quelqu’un ne vous aime pas tel que vous êtes, allez voir ailleurs. Savoir être soi-même est quelque chose de très difficile, parce que la plupart des gens vivent avec des complexes, des insatisfactions, des stress, alors ils ont besoin de se construire, de jouer un certain personnage.
C’est là le début de la folie, même s’ils paraissent sains d’esprit. 
Il faut être intègre, osez ce que vous voulez être, parce que c’est vous, et non pas un personnage construit pour avoir accès à tel rang de la société, ou pour être aimé de telle ou telle personne. Soyez authentiques.

mercredi 28 mai 2014

L’idée du sacrifice n’est pas la mort



Sur certaines représentations de la croix figure un agneau placé en son centre, ou bien, inversement, c’est un agneau qui porte une croix. Cela signifie qu’à l’origine, le Christ, l’Agneau divin s’est offert en sacrifice afin que l’univers, une fois créé, puisse se perpétuer. Car seul le sacrifice produit une force capable de lier entre elles toutes les particules de l’univers. Cette force, c’est l’amour. Le Christ est l’esprit cosmique de l’amour qui attire, rapproche, soutient. C’est lui qui a été placé comme base de la création, et le sang de l’agneau immolé est le symbole de ce fluide qui doit imprégner la matière. Il est le lien, le ciment qui empêche l’univers de se disloquer. Partout, dans les pierres, dans les étoiles, c’est cet amour qui soutient la charpente. Si l’amour disparaît notre corps même commencera à se désagréger. Car c’est la force de l’amour qui unit toutes les cellules. 

Le Christ, le Fils de Dieu, c’est donc l’Agneau qui a dû être sacrifié avant la création du monde. Mais cette idée n’est pas, non plus, propre au seul christianisme. Dans le passé, et de nos jours encore dans certains pays, lorsqu’on veut construire une maison, un pont, un monument, la coutume est d’arroser les fondations du sang d’un agneau. Cette tradition doit rappeler à tous qu’au commencement il a fallu le sacrifice d’un être vivant pour que l’univers s’édifie sur des bases solides. Et pourquoi croyez-vous que les églises chrétiennes sont édifiées sur une base qui a la forme d’une croix ?... En réalité cette idée du sacrifice dépasse le seul domaine de la religion, car c’est aussi grâce à cette force de cohésion produite par le sacrifice que les familles, les sociétés, les nations, toutes les collectivités peuvent subsister. Dans les sacrifices que les humains font les uns pour les autres, sans les renoncements consentis par tous, plus aucune vie collective ne serait possible.

Si vous voulez qu’une création soit durable, placez à la base l’amour, le sacrifice, le Christ. Evidemment, l’idée d’un dieu qui se sacrifie est difficile à comprendre pour beaucoup, ce n’est pas celle qu’ils se font généralement de la Divinité. Pour eux, un dieu doit être fort, puissant, cruel même, et réclamer pour se nourrir, la chair et le sang d’autres créatures. On trouve de tels exemples dans la religion des Carthaginois avec le dieu Moloch, dans celle des Aztèques, etc. et combien, même de nos jours, en refusant leur compassion et leur amour aux êtres faibles et déshérités, répètent d’une certaine façon les actes des religions barbares ! Qu’est-ce que c’est, ce culte de la force ? Il n’est de véritable force que celle de l’esprit, et c’est cette force de l’esprit qui donne aux êtres la capacité de se sacrifier. Vous ne trouverez nulle part dans l’univers un acte qui dépasse le sacrifice. C’est l’Oméga, la dernière lettre, il n’y en a pas d’autre. En mourant sur la croix, Jésus est venu pour prononcer cette dernière lettre. D’autres viendront après lui pour  continuer son œuvre, mais ils n’ajouteront rien qui puisse dépasser le sacrifice ; le sacrifice reste pour l’éternité l’acte le plus sublime. C’est pourquoi on ne doit pas associer le sacrifice à l’idée de mort, mais à celle de vie, la vie de l’esprit.

Cette idée du sacrifice qui engendre et soutient la vie, on la trouve encore exprimée dans le symbole de la fraternité spirituelle des Rose-Croix : une rose rouge au centre d’une croix. Cette rose représente le cœur, le chakra du cœur parfaitement développé en l’homme et considéré comme la croix sublimée. Car, de même que la croix a quatre branches, le cœur a quatre cavités et on peut établir des relations entre le cœur et la croix. Vous direz que notre cœur n’est pas au centre du corps… C’est vrai, mais les symboles ne s’occupent pas de ces détails. Physiquement le cœur n’est pas au centre, mais par son importance, parce qu’il représente le soleil en nous, il occupe une place centrale.

C’est par l’amour désintéressé, l’amour spirituel, que l’homme développe le chakra du cœur dont la couleur et le parfum sont ceux de la rose. La rose-croix est donc le symbole de l’Initié, qui, grâce au travail qu’il a réalisé sur lui-même, a réussi à développer en lui l’amour du Christ, l’amour divin, l’amour qui vivifie et transforme la matière. Etre un adepte de la rose-croix signifie que l’on étudie tous les secrets liés à la croix, mais également ceux de la rose épanouie au centre de la croix. La rose dans la croix, c’est l’être parfait qui a la connaissance de tous les éléments dont il est constitué et de ses relations avec l’univers, mais qui est aussi capable de faire jaillir et couler l’amour du Christ. Celui qui marche sur le chemin christique devient un Rose-Croix, même s’il n’est pas inscrit dans les registres de cette société.


On peut faire aussi un rapprochement entre le symbole de la rose-croix et celui de la coupe du Graal, le vase d’émeraude qui contient le sang du Christ. Oui, la coupe qui doit se remplir de cette quintessence divine, le sang du Christ, n’est autre que l’être humain. Grâce à son travail de purification, il permet au sang du Christ de se déverser en lui. Et il est aussi la croix, parce que la croix comme la coupe, c’est toujours l’homme, et c’est sur cette croix que doit s’épanouir la rose : la vie et l’amour du Christ. 

Omeraam.

mardi 27 mai 2014

La croix cosmique par Omraam




Les chrétiens ont fait de la croix le symbole de leur religion. Quand on voit quelqu’un porter au cou une petite chaîne d’or ou d’argent avec une croix, on sait tout de suite qu’il est chrétien. En portant cette croix, il pense affirmer sa foi et s’assurer la protection du Ciel, puisque Jésus est mort sur la croix pour le salut des hommes. Malheureusement, non, il ne suffit pas d’une croix pour préserver les humains de la faiblesse et du péché. La croix de Jésus ne peut rien pour celui qui n’a déjà pris la décision de suivre le chemin qu’l a tracé, et qui n’a pas appris à porter la croix en pratiquant les vertus chrétiennes. On raconte toutes sortes d’histoires au sujet de croix qui auraient mis des diables en fuite. Figurez-vous !

C’est seulement dans les légendes que la croix chasse les démons. Le diable ne se gêne même pas pour entrer dans les églises, oui, et même celles où les plus belles croix d’or et de pierres précieuses sont présentées à la vue de tous ; ce ne sont pas des croix qui vont l’arrêter. Et, au cours de l’histoire, combien de curés, d’évêques, de cardinaux et même de papes qui promenaient des croix devant les fidèles, trinquaient en réalité avec tous les diables.

Dans l’esprit des chrétiens, la croix est tellement liée à leur religion, et surtout à la mort de Jésus, qu’ils ont fini par oublier l’étendue et l’universalité de ce symbole. Par exemple, quand j’étais au Québec, on m’a raconté que la croix était, bien avant l’implantation du christianisme, un symbole très répandu parmi le sindiens. Quand les missionnaires sont arrivés, ils n’ont pas accepté que des peuples qu’ils considéraient comme des païens, ou même des sauvages, vénèrent une croix qui, évidemment, n’avait pas la même signification que dans le christianisme, et ils ont persécuté ces malheureux Indiens jusqu’à ce qu’ils renoncent à leur croix. Quelle ignorance, quelle étroitesse de vues.

Schématiquement, la croix représente donc deux forces, deux directions opposées qui se rencontrent pour produire l’union des deux principes masculin (la ligne verticale) et féminin (la ligne horizontale). Avant toute chose, la croix est un symbole de l’union de deux principes, et c’est pourquoi elle est un symbole universel que l’on trouve dans les plus anciennes civilisations et religions ; en Mésopotamie, en Egypte, en Chine, en Inde, etc. où ce symbole est-il né ? Qui l’a inventé ? Personne ne l’a inventé, il existe déjà dans la nature. Regardez seulement les mouvements de l’eau et du feu : l’eau qui coule glisse et se répand en suivant le plan horizontal ; tandis que le feu s’élève et prend la direction verticale. Le feu, la ligne verticale, et l’eau, la ligne horizontale, sont une expression des deux principes masculin et féminin, positif et négatif. Et comprendre la croix, c’est donc savoir mettre en action le masculin et le féminin, le positif et le négatif. Vous direz : "Mais comment les mettre en action ? Et est-ce si important" ? Aussi important que de savoir comment utiliser l’eau et le feu. Réfléchissez à tout ce que l’on peut faire en sachant se servir de l’eau et du feu. Imaginez que vous ne sachiez pas ; de combien de possibilités vous seriez privé. Vous ne pourriez même pas faire votre café le matin.

La croix représente donc les deux principes masculin et féminin qui se rencontrent pour travailler ensemble dans l’univers, mais aussi dans l’être humain lui-même. Le travail se fait à partir d’un centre ; le point d’intersection des deux branches de la croix. Ce centre réunit les forces, il les tient liées ; sans lui tout s’éparpillerait dès que la croix commencerait à tourner. Car la croix tourne ; en tournant ses branches tracent un cercle, et le cercle, symboliquement, représente le soleil. Plus le mouvement est intense, plus le soleil devient lumineux. Le soleil réunit les deux principes, il est la croix en mouvement.

C’est l’union des deux principes qui crée le mouvement. Et justement, qu’est-ce qu’une roue ? Une croix en mouvement. La croix formée d’une verticale et d’une horizontale est statique, et celle formée de deux obliques est une croix en mouvement. La première lettre de l’alphabet hébraïque Aleph est donc une représentation de la croix en activité ; les branches inclinées indiquent que l’équilibre est rompu pour permettre l’action. Aleph, "le premier né de Dieu", c’est le Christ qui est sans cesse en activité dans l’univers. Et la croix, qui est aussi Aleph, est donc elle-même liée à l’idée de cette activité. C’est pourquoi quand Jésus disait : "Mon Père travaille, et moi aussi je travaille avec lui", il voulait souligner que son activité, comme l’activité du Créateur, ne cesse jamais.

Nous avons l’habitude de définir l’espace par les quatre points cardinaux. Or, que sont les quatre points cardinaux sinon une croix ? Lorsqu’un Initié doit commencer un travail, il se tourne successivement chacune des quatre directions de l’espace ; il trace ainsi une croix pour indiquer que son esprit va entrer en activité. A chacun des points cardinaux préside un archange ; à l’est Mikhaël, à l’ouest Gabriel, au nord Ouriel, et au sud Raphaël. C’est parce que l’Initié comprend la croix vivante que toutes les entités lumineuses répondent à son appel et viennent participer à son travail. Ce rite de se tourner vers les quatre points cardinaux s’est perpétué dans la religion chrétienne sous la forme du "signe de la croix". Lorsque le chrétien, portant sa main droite successivement au front, au plexus solaire, à l’épaule gauche et à l’épaule droite (ou l’inverse : à l’épaule droite puis à l’épaule gauche), prononce : "Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen", il entre en contact avec les quatre directions de l’espace. L’espace est la matière sur laquelle il doit travailler par sa pensée, par son amour.

Car qu’est-ce que la matière sinon les quatre éléments (la terre, l’eau, l’air et le feu) sur lesquels notre esprit doit exercer son activité ? Si on étudie le Zodiaque, qui est une représentation de l’espace, on constate que les 12 constellations se répartissent sur trois croix. Ce sont les axes Bélier-Balance et Cancer-Capricorne ; Lion-Verseau et Scorpion-Taureau ; Sagittaire- Gémeaux et Poissons-Vierge. Et sur chacune de ces croix on retrouve les autres éléments.

Prenons la première de ces croix : Bélier-Balance et Cancer-Capricorne. L’axe Bélier (signe de feu) – Balance (signe d’air) représente le principe masculin, alors que l’axe Cancer (signe d’eau) – Capricorne (signe de terre) représente le principe féminin. Il en est de même pour les deux autres croix formées des axes Lion (feu) – Verseau (air) et Scorpion (eau) – Taureau (terre) ; Sagittaire (feu – Gémeaux (air) et Poissons (eau) – Vierge (terre).

Quant à l’Arbre séphirotique, l’Arbre de la Vie, qui est une autre représentation de l’univers, sa structure peut elle aussi être assimilée à celle d’une croix.

L’univers entier, le macrocosme, est une croix. Et l’homme, quand il étend ses bras, est aussi une croix, car il représente le microcosme dans le macrocosme. La croix cosmique est formée de deux branches égales, mais on trouve de nombreuses variantes. La branche verticale peut être plus longue, ce qui signifie que l’élément masculin est plus développé que l’élément féminin.

Quant à la barre horizontale, elle peut être aussi double ou trique. Mais il est intéressant de noter qu’on ne trouve jamais une double ligne verticale parce que seule la matière, le principe féminin, est multiple ; l’esprit, le principe masculin, symbolisé par la verticalité, est toujours Un.


Omraam

dimanche 25 mai 2014

Entrer en relation avec la nourriture



Quand deux personnes se rencontrent, leurs vibrations sont tellement différentes qu’i ne leur est pas toujours facile de s’harmoniser pour se comprendre. Mais le temps passe, il se fait des échanges entre elles, une sorte d’osmose, et elles commencent à vibrer à l’unisson. C’est ce qui se passe aussi avec la nourriture ; si vous la mangez sans la préparer psychiquement, elle restera une matière étrangère et n’agira pas de la a même façon que si vous avez essayé d’entrer préalablement en relation avec elle. Avant de manger un fruit, vous m’avez vu souvent le tenir un moment dans mes mains : c’est pour agir sur le corps éthérique du fruit en lui demandant de s’ouvrir envers moi.

Et même on peut sourire aux aliments comme à une créature, à un animal qu’on veut apprivoiser. Mais oui, tout ce qui est vivant dans la nature, les pierres, les plantes, les animaux, les humains ont besoin de sentir l’amour pour s’apprivoiser. Et il en est de même de la nourriture… et même des médicaments. Pour qu’un médicament soit vraiment accepté par votre organisme et agisse efficacement sur lui, vous devez travailler sur sa matière éthérique. On retour cette loi dans tous les domaines de l’existence. Regardez seulement lorsque vous devez mettre des chaussures pour la première fois : vous vous sentez serré, gêné, vous les trouvez raides, dures, puis, peu à peu, elles deviennent plus souples, elles s’habituent à vous, pour ainsi dire. Et quand vous vous installez dans une nouvelle chambre ou une nouvelle maison, au début vous êtes dépaysé, l’endroit vous est étranger. Mais après quelque temps, vous vous sentez chez vous et vous êtes heureux de vous y trouver parce que cet endroit vibre en accord avec la vie que vous menez.

Pour la nourriture, c’est curieux, personne ne trouve qu’il y a quelque chose à faire. Pourtant, avant d’arriver sur votre table, elle est passée par toutes sortes d’endroits, elle a été manipulée, empaquetée, transportée, elle n’a donc aucun lien avec vous, elle vous est étrangère. Mais prenez un fruit, tenez-le avec respect, regardez-le avec amour ; il devient votre ami, il vibre autrement. C’est comme une fleur qui s’ouvre et vous donne son parfum. Le secret pour que la nourriture s’ouvre, c’est de la chauffer ; et la chaleur, c’est l’amour. C’est pourquoi, si vous n’aimez pas tel ou tel aliment, n’en mangez pas, car il devient alors un ennemi dans votre organisme. Ne mangez jamais ce que vous n’aimez pas !

Essayez désormais de faire cet exercice : avant de changer un fruit, prenez-le dans la main, parlez-lui gentiment, au moins par la pensée. Ainsi, quelque chose dans ce fruit va se transformer, il sera beaucoup mieux disposé envers vous : quand vous le mangerez, il commencera à travailler pour vous. Et ensuite remerciez le Ciel.

Tous les rites qui ont été institués par l’Eglise ne doivent pas cacher la vraie religion. Souvent, on prend les petites lunettes d’une religion, d’une philosophie, d’une chapelle, et tout le reste est laissé dans l’ombre. A quoi cela sert-il d’appartenir à une religion, si elle doit cacher aux croyants la splendeur de ce que Dieu a créé et leur ôter les véritables possibilités de retourner vers lui ? Si je pose maintenant la question aux chrétiens : "Tous ces milliards d’hommes qui depuis des siècles n’ont jamais entendu parler de la messe ni de la communion, sincèrement, que pensez-vous de leur destinée ? Ils seront tous rejetés par Dieu" ?... que répondront-ils ? Combien y a-t-il de gens sur la terre qui ne connaissent pas la communion des chrétiens. Cela signifie-t-il qu’ils ne peuvent pas communier avec la Divinité aussi bien que les chrétiens ?

Pourquoi se limiter ainsi et vouloir limiter les autres ? les humains ont toujours éprouvé le besoin de s’imposer aux autres, et leur infliger des contraintes. Et c’est allé très loin… jusqu’à déformer, mutiler volontairement leur corps physique. Toutes ces coutumes de bander les pieds, de déformes les crânes, etc, que l’on trouve dans certaines cultures… oui, dans tous les domaines, il y a eu des gens pour vouloir brimer les autres physiquement ou psychiquement. Même les religions ont agi ainsi, et surtout en maintenant le peuple trop bas, trop loin de la compréhension des vérités spirituelles. Jésus disait aux scribes et aux pharisiens : "Malheur à vous parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer".

Il faut donc maintenant comprendre la communion dans un sens plus large, plus vaste. La communion est la condition même de la vie. Comment devons-nous communier ? De toutes les façons.

A commencer déjà par la nourriture que nous prenons chaque jour, car bien que la nourriture soit matérielle, elle est imprégnée de la vie du Créateur et on peut par un travail de la pensée, de la conscience, apprendre à en retirer les éléments plus subtils afin de nourrir aussi notre âme et notre esprit. Et lorsque nous respirons, lorsque nous dormons, lorsque nous contemplons la nature, les montagnes, la mer, le soleil, les étoiles… nous pouvons aussi vivre des états de conscience magnifiques qui sont en communion, la seule vraie communion qui donne un sens à la communion des chrétiens.  Prendre l’hostie et le vin ne sert à rien si on n’a pas appris à communier avec le Créateur d’une façon plus vaste, plus profonde, à travers les actes les plus simples de la vie quotidienne : manger, boire, marcher, respirer, regarder, écouter, dormir, aimer, travailler.


Maintenant, si vous préférez en rester aux conceptions pauvres et limitées de la communion, vous êtes libre. Mais un jour vous serez obligé de les abandonner. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera plus tard, car le Ciel enverra d’autres êtres qui vous répéteront la même chose. La prophétie de Jésus doit s’accomplir : un jour les humains adoreront Dieu "en esprit et en vérité".

samedi 24 mai 2014

Une Petite Analyse : Mère Divine par Peter DEUNOV


“Paroles du roi Lemuel. Sentences par lesquelles sa mère l’instruisit.”
Proverbes de Salomon

Sous le mot roi on comprend l’esprit humain. Sous le mot mère on comprend le Seigneur, la mère Divine, qui l’a instruit.
Que te dirai-je, mon fils ? Que te dirai-je, fils de mes entrailles ?  
Le mot fils signifie l’homme, qui soit sur Terre.
Que te dirai-je, mon fils, objet de mes vœux ?  
La nature mère envoie toujours ses vœux vers ses enfants.
Ne livre pas ta vigueur aux femmes,
Et tes voies a celles qui perdent les rois.  


La première chose c’est de ne pas livrer sa vigueur aux femmes. Ici sous le mot femme on comprend le cœur humain, qui a perdu la juste Voie. C’ est pourquoi ne lui livre pas ta vigueur. Celui qui te fait perdre sous-entend un des défauts de la raison humaine, ce qui est la fierté.


Ce n’est point aux rois, Lemuel,
Ce n’est point aux rois de boire du vin,
Ni aux princes de rechercher des liqueurs fortes;
De peur qu’en buvant ils n’oublient la loi,
Et ne méconnaissent les droits de tous les malheureux.

Pour l’esprit humain, la première règle est de ne pas boire du vin. Sous le mot liqueur on comprend un vin tourne, dans lequel on met un peu de miel, du sucre et du poivre noir. Le mot vin sous-entend l’argent. Même le plus parfait des hommes, en lui donnant de l’argent peut perdre la tête. Sous le mot vin on comprend aussi toutes les faiblesses, qui troublent la raison humaine, que ce soit des idées, des désirs ou des actes, qui conduisent les désirs vers une mauvaise voie.


Les malheureux ce sont toutes les bonnes idées et les bons désirs de l’homme. Tout homme qui rend malheureux ses désirs, se détourne de soi-même. Si vous vous détournez a l’intérieur de vous-mêmes, tels vous serez aussi a l’extérieur. Telle est la loi Divine : l’homme a l’extérieur représente le monde physique, celui qui se trouve a l’intérieur – le monde Divin. Jamais les gens qui t’entourent ne peuvent améliorer ta vie, si toi-même ne sois pas capable de le faire. Et ceux d’entre vous, qui attendant la chance venir de dehors, se trompent et sont souvent déçus. N’attendez pas votre chance venir de dehors, elle est en vous. A qui doit-on donner du vin et de la liqueur ? Donnez des liqueurs fortes a celui qui périt, et du vin a celui qui a l’amertume dans l’âme: qu’il boive et oublie sa pauvreté, et qu’il ne se souvienne plus de ses peines.


Donnez de la liqueur a ceux qui sont en péril, et du vin - a ceux qui sont malheureux, furieux, maussades. Donne à boire a celui qui est méchant, celui qui est furieux ! Vous n’arrivez pas a comprendre pourquoi faut-il donner a boire et a manger au méchant, et au bon non; vous n’ êtes pas capables de comprendre cette contradiction. Si vous avez une dure bretelle, vous devez la trempez dans de l’huile, pour qu’elle devienne plus molle. Une bretelle qui soit molle, ne peut pas être tremper dans de l’huile. Cela veut dire que l’énergie qui soit dure, doit être nourrie, être tremper dans de l’huile, pour devenir molle. L’homme malheureux qui est dur, donne-lui du vin, du pain et il sera prêt pour le travail. L’homme bien, possède en soi cette mollesse. Ouvre ta bouche pour le muet, pour la cause de tous les délaisses.  « Ouvre ta bouche pour le muet » signifie que l’homme raisonnable doit défendre celui qui ne peut pas parler, et celui qui peut parler, ne doit pas être défendu. Ouvre ta bouche, juge avec justice, et défends le malheureux et l’indigent. Vous les femmes qui soyez mères, vous devez juger avec justice. Quand l’homme s’assoit sur la chaise du juge, il doit oublier toutes ses relations personnelles, il ne doit pas penser pour soi, mais de devenir une unité avec Dieu, avec l’humanité, c’est-à-dire que les intérêts de Dieu doivent être les siens, ainsi que les intérêts de l’humanité. Le grand comprend les petits intérêts, tandis que le petit inclut en soi un autre petit.

Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles. Sous l’expression de femme vertueuse, on comprend un cœur bon. Il est dit dans l’ Ecriture : « Je leur donnerai un cœur de chair, je leur enlèverai le cœur de pierre. » Une bonne femme comprend un cœur bon. Un tel cœur possède plus de valeur que les perles.
Le coeur de son mari a confiance en elle, et les produits ne lui feront pas défaut. Son mari veut dire la raison humaine, qui possède aussi du cœur. Il est dit : « a confiance en elle », car le cœur, duquel on parle est raisonnable. Réfléchis à propos de ton cœur ! Si un de vos désirs vous donne la possibilité de réfléchir, c’est alors un désir raisonnable, et s’il ne vous donne pas une telle possibilité, il est dangereux. Regardez quelle est votre réaction quand vous êtes en mauvaise humeur – vous explosez tout de suite et vous ne pensez pas aux conséquences. C’est la femme stupide qui se cache en vous, c’est à dire le cœur stupide.


La profusion veut dire toutes les joies, qu’on cherche. Les joies proviennent du cœur – il représente la terre ou poussent les biens Divins. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. Lorsque vous ne faites du mal a personne, vous aurez plus d’amis, plus de gens pour vous aimer.


Elle se procure de la laine et du lin, et travaille d’une main joyeuse. Christ dit : « Cherchez, frappez a la porte et demandez. » Ainsi donc, d’ après ce vers, le cœur cherche évidemment. Chercher, ce sont les désirs raisonnables de l’homme. Tous les jours de sa vie, elle ne cesse de chercher. Quoi ? – De la laine et du lin. La laine et le lin ont deux qualités différentes : la laine retient en elle la chaleur, tandis que le lin la laisse passer. C’est une question d’hygiène, de porter des vêtements en lin pendant la saison d’été, et pendant l’hiver – des habits en laine. Les curés juifs ont toujours porté des sous-vêtements en lin. La femme raisonnable cherche et travaille la laine et le lin, et ici sous ces derniers on comprend deux désirs généreux. La laine et le lin produisent les meilleurs fruits.


Sous le mot main, on comprend que cette femme a une volonté raisonnable, pour tisser de la laine et du lin. Le lin – c’est la pensée, et la laine – c’est le désir. Lorsqu’ elle sent et réfléchit, elle sait ce qu’elle doit en faire. La laine sous-entend des désirs chauds, et le lin suppose d’avoir un peu de sang froid. L’expression « et travaille d’une main joyeuse », signifie qu’elle sait bien mettre au travail sa volonté.
Elle est comme un navire marchand.
Elle amène son pain de loin.


Ceci veut dire, qu’elle a le gouvernail et sait naviguer le navire. Quel est le gouvernail de l’homme ? C’est la langue. Le navire c’est la bouche, ou elle amène son pain de loin, de l’intérieur. Ainsi donc, elle sait qu’elle a l’air d’un navire marchand.
Elle se lève lorsqu’ il fait encore nuit.


Donc, le Soleil ne la voit pas couchée au lit. Elle s’est déjà levée, avant que son maître n’arrive. Et elle donne de la nourriture à sa maison. Et la tache a ses servantes. La maison – c’est le corps. Le cœur, la raison et tous les désirs – ce sont ses servantes, a qui elle donne les taches. Elle pense à un champ, et elle l’acquiert; du fruit de son travail elle plante une vigne.


Elle « aperçoit a un champ » avec ses yeux, car les yeux sont une fontaine de la vérité. Elle voit ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, et acquiert le champ. Le champ sous-entend les conditions extérieures de la physique, que Dieu a procurées. Sous le fruit de son travail on comprend le monde de son cœur. La vigne signifie, que tous les idées et désirs sont plantes en elle. Pour une telle personne, on dit être magnétisée. Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras.) Sous l’expression elle ceint ses reins, on comprend sa volonté. C’est une femme qui travaille sur son corps, fait de la gymnastique, elle ne paresse pas. Son corps est beau, sans défaut. Elle définit bien ses actes, ses désirs et ses pensées, et de cette façon elle affermit ses bras.


Elle sent que ce qu’elle gagne est bon; Sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Sous la nuit, on comprend l’état où viennent la peine et les malheurs. Mais même alors, sa lampe ne s’éteint point. Une femme qui souffre dans le malheur et dit : « Jusqu’ a présent j’allais a l’église, je croyait Dieu, mais a partir de maintenant je n’irai plus », n’est qu’une femme sans lampe.


Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Les gens contemporains ont découvert, que la Terre tourne sur son axe comme une quenouille. Or, les femmes d’autrefois ont su, que si la terre tourne sur son axe, alors elles aussi doivent tourner sur elles-mêmes. Donc, chaque femme doit tourner ses deux faces contre le Soleil. Les deux cotes sont la joie et la peine et elles doivent les faire tourner en même temps. La face qui est la joie, est claire, et l’autre – celle de la peine – est noire. C’ est pourquoi la femme doit faire tourner sa quenouille. Quand la peine te survient, fais tourner ta quenouille! Demande-toi : « Est-ce que ma quenouille tourne ? » Cependant, que fais-tu ? – Tu laisses ta quenouille et tu dis : « La Terre tourne. » Oui, la Terre tourne toujours, voila pourquoi la femme doit aussi tourner. Si la Terre cesse de tourner, tout le monde sera mort, et grâce à cette mère, vous êtes tous habilles.


La quenouille signifie le monde Divin. Ce fil montre l’énergie. L’écheveau est le système Solaire. La quenouille se met sur la taille. La Voie Lactée signifie la taille de l’esprit humain. Le système Solaire tente à attraper cette taille. Tout le monde doit avoir un écheveau. Si le fuseau arrête de tourner, s’il lui manque la quenouille et l’écheveau, tout tourne a l’envers.

Elle tend la main au malheureux, elle tend la main à l’indigent. (31 :20) Vous ne pouvez pas tendre votre main au malheureux, sans avoir laver et tisser votre laine. Le mot malheureux dans ce vers, signifie toutes les graines, qui ne sont pas encore plantées. Tu tends la main, tu prends ces graines et tu les plantes dans le jardin – avec ce, tu fais un bien. Une fois que tu tends ta main vers les malheureux, cela veut dire que tu as de la volonté. Lorsque vous faites du bien a quelqu’ un, tu aides le faible, non pas le fort; et les malheureux sont l’avenir du monde.


Elle ne craint pas la neige pour la maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. 
Le cramoisi dans le monde occulte, signifie des vêtements magnétiques. Il existe des gens qui attrapent facilement toute maladie – ils sons nus. Toute personne qui se met en colère et doute, est nue. Et c’est vrai, Adam et Eve, après avoir commis le péché, se sont dénudes et n’ont pas pu résister aux luttes extérieures. La puissance du christianisme consiste justement en cela – tout le monde peut être habille. Quand nous allons commencer à se vêtir d’un habit magnétique, nous apercevons en soi une Puissance. Ce fait, peut être aperçu dans notre quotidien : lorsqu’ on met un habit, nous ressentons une plaisance, une chaleur, mais si on l’enlève, nous ressentons un mécontentement. La peine, n’est rien d’autre que le sentiment, que notre habit a été vole. Lorsqu’ on est content et joyeux, nous avons notre habit sur nous. Cette loi est très juste. Lorsque vos enfants sont joyeux, ils sont vêtus, mais essayez de leur enlever leur habit – a l’instant ils deviennent malheureux. Ainsi donc, tous les malheurs, qui vous arrivent, sont dus, a ce que cet habit vous manque. Si vous étiez clairvoyants, vous alliez pouvoir faire la différence entre être vêtu avec cet habit et être sans cet habit.


Elle se fait des couvertures.
Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.
Son mari est considéré aux portes.
Lorsqu’ il siège avec les anciens du pays.
Son mari sous-entend sa raison. Lorsque sa raison parle, tout le monde va l’écouter, car le mari d’une telle femme est honorable. Si elle est paresseuse, personne ne va l’écouter, car son mari n’est pas honorable.

Elle fait des chemises, et les vend.
Et elle livre des ceintures au marchand.
Elle est revêtue de force et de gloire.
Et elle se rit de l’avenir.
Elle ouvre sa bouche avec sagesse.
Et des instructions aimables sont sur sa langue.
Cette loi des instructions aimables est utile pour chacun. Réfléchissez sur ces vers, et moi je vais vous les interpréter une prochaine fois.
Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison.
Et elle ne mange pas le pain de paresse.

Cette femme ne prend pas une nourriture quelconque, mais elle choisit que la nourriture qui soit saine. Il est connu, que la paresse est la mère de tous les vices. En somme, les gens d’aujourd’hui sont très paresseux. Ils vont a l’église pour tromper Dieu, allument une chandelle et disent : « Allons prier, allumons une bougie pour obtenir quelque chose. » Ils prennent un billet de loterie et vont après dans une cafeteria, pour attendre le lot. Lorsque le grand jour arrive, ils voient qu’ils ne gagnent rien, alors ils rachètent un nouveau billet et vont à l’église pour allumer une bougie et prier. Ils achètent des actions, mais le cours tombe et ils perdent tout. Ces gens sont paresseux. Ne fais pas de même, mets-toi au travail, exploite tout ce que tu possèdes ! Les malheurs qui vous surviennent, proviennent de votre passe, et vous payer vos anciennes dettes avec.


Pourquoi ne mange-t’ elle pas le pain de paresse ? On trouve souvent des cas pareils dans la société contemporaine, ou on mange le pain de paresse : un jeune homme fait la cour a une jeune fille dans une certaine maison; il est bien habille, sa vie semble bien arrangée, or il a des dettes par ici, par la. Il cherche cette fille riche, pour qu’elle lui paye ses dettes. Son père et sa mère font vite de l’attraper et sans savoir son état matériel, ils arrangent le mariage des jeunes. Ceux qui ont prêter l’argent, commencent a venir un par un et songent : « Il est riche a présent, il va payer ses dettes. » Les parents s’étonnent et se disent: “Comme c’est étrange, pourtant il avait l’air d’un bon garçon.” Oui, mais puisque vous vous êtes unis a ce garçon paresseux, vous allez maintenant y porter les conséquences. Quand vient un esprit pour vous dire, que vous allez avoir une vie facile, ne montez pas dans sa voiture et ne croyez pas à ses promesses.


Ses fils se lèvent, et la disent heureuse;
Son mari se lève, et lui donne des louanges :
Plusieurs filles ont une conduite vertueuse;
Mais toi, tu les surpasses toutes.


Il est vrai, que telles mères sont respectées par leurs enfants, ainsi que par le monde. Dans ces vers, Salomon décrit la femme parfaite ou bien l’élan de l’âme humaine.
La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine. La femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée.  Sous l’expression « craint l’Eternel », on comprend que chaque femme qui a de la religion, sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu’aux portes ses œuvres la louent.  


Pendant ce mois, étudiez tout le chapitre.
Vous allez essayer de comprendre ces anciennes formules, de voir quelle est la force magique de la quenouille. Lorsque vous avez votre esprit tourmente, vous allez faire l’essai suivant: mentalement vous allez imaginer dix kilos de laine; vous allez prendre un grand cuvier et mentalement vous allez laver cette laine. Vous allez la laver une, deux, trois, quatre, cinq fois, tant qu’elle devienne propre. Puis après, prenez une carde des gitans et commencez à la traîner. Traînez-la une demi heure et faites-en des écheveaux. Ensuite, prenez de grandes cardes et faites de grands écheveaux. Mettez un des écheveaux à la quenouille et commencez à filer. Je voudrais que vous me racontiez ce processus, de me dire quels sentiments vous éprouvez quand vous filer. Vous allez me faire une inscription semblable a celle du naturaliste qui observe sous microscope un processus pareil. Observez quel est le sentiment, que vous éprouvez après chaque écheveau. Cette formule nous est donnée par l’occultisme, et pour une demie heure elle va nous instruire beaucoup plus, qu’un pédagogue pour une année. Cet essai avec la laine, vous allez le faire au moins quatre fois par mois. Si quelqu’ un tombe malade de la maladie espagnole, en restant au lit, qu’il se mette à laver cette laine.


Si ces essais donnent du résultat, ils sont vrais et justes. Ce qui est invente par nous et résume par nous, nous ne pouvons pas expérimenter. Ne vous trompez pas à propos de certaines connaissances, qui ne peuvent pas vous rendre de la force. Si une idée vous survienne, réfléchissez-en, gardez-la pour un, deux jours dans votre esprit et s’il naît quelque chose, elle est utile. Ne retiens pas des désirs et des idées qui ne t’apportent rien. Tournez le fuseau sans cesse, dont le fil doit tomber d’en haut et faites ainsi deux ou trois fuseaux. Un tel processus doit s’effectuer en vous. On ne demande pas que de la prière, mais aussi du travail.


Que signifie la prière ? La respiration est due au sang qui circule. Lorsque le sang pénètre dans les poumons blancs et se purifie – c’est de la prière. Si vos poumons manquent de sang, pourquoi respirer et prier ? Pour prier, il vous faut de l’oxygène qui purifie le sang. Parfois vous priez sans savoir pourquoi. Vous dites: “Seigneur, je voudrais être dans une situation meilleure!” Etes-vous dans une condition mauvaise ? Vous allez répliquer : « Je veux être comme les autres. » N’ êtes-vous pas comme les autres ? Pour prier, il faut que la nourriture doit être bien mâchée, qu’ elle entre dans l’ estomac qui va la transformer en jus, qui de sa part va passer dans les poumons blancs, c’ est alors que tu peux prier. Que l’homme raisonnable peut se rendre a la prière. Certains demandent: “Pourquoi prier?” Pour purifier ton sang, tes idées et tes désirs! Si vous ne le faites pas par votre propre gré, la providence va créer des conditions de prière. Même les gens durs prient : ils tombent malades, appellent le docteur et lui disent : « S’il te plait, docteur, aide-moi ! » Si Dieu te prive de quelque chose, tu vas vite chez quelqu’ un demander et prier. Prier, c’est une loi imposée par Dieu. Quelqu’ un suggère : « Je ne veux pas prier Dieu moi. » Bien, alors choisis quelqu’ un d’autre. Il a des gens qui prient leurs chevaux – ils leurs disent : « Allez, vas-y mon cheval ! » Tu pries ton cheval dans l’espoir qu’il va t’aider à porter ton poids. D’un point de vu psychique, la prière est une loi nécessaire. Prier Dieu est juste, c’est l’air pur. Hors de cette prière, tu vas tomber de plus en plus au fond. Les milieux que tu vas rencontrer seront de plus en plus impurs. Si tu n’es pas dispose à prier, descend dans l’estomac et travaille-y un peu.


Lors de votre travail sur ces essais, votre élan ne doit pas être égoïste, mais vous tous devez étudier les lois Divines de la même façon que vous appreniez les autres matières – les sciences naturelles, le bulgare, la géométrie et d’autres. Toute personne qui est entrée à l’école, doit vérifier ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas comme dans les journaux – dedans on peut nous apprendre, qu’une ville a été prise, et plus tard dans un ou deux jours, qu’elle a été de nouveau reprise, etc. Par exemple, on écrit que dans les Dobroudja les roumains sont entres et tout le monde perd sa foie; hier soir, on écrivait que les roumains n’ y sont pas entres. Vient quelqu’ un chez toi et te dit que tu vas avoir des problèmes par-dessus la tête et tu commences a t’inquiéter – les roumains sont entres dans ta tête. Vous ressemblez a cette jeune fille, qui a rêve, qu’elle se marie, qu’elle a un enfant, qui meurt. Le matin, des sa levée, elle a raconte le rêve a sa mère. Toutes deux se sont mises à s’inquiéter et se sont mises à pleurer. Vous causez beaucoup d’ennuis à votre esprit avec ces choses fictives. Certaine dit : « J’ai entendu que les sœurs ne pensent pas de bonnes choses pour moi » - voila les roumains qui entrent dans ta tête; puis elle continue : « Non, je me suis trompée, elles pensent de bonnes choses pour moi » - les roumains sortent de ta tête. Si la première chose est juste, la seconde l’est aussi. Certain cure te dit, que tu es hérétique, et moi, je te dis que tu ne l’es pas – les roumains sont entres en toi et en sont sortis.
Quand vous entrez dans une école, vous devez avoir un esprit critique, pour vérifier les choses, d’avoir de l’opinion sur le monde Invisible et sur ces lois. Seulement de cette façon, vous allez pouvoir avoir un caractère solide. A présent, vous attendez que les choses se passent de soi-même. Moi, je voudrais que vous laviez cette laine toutes seules, de la traîner et de la faire filer. Si vous ne savez pas comment ça se fait, je vais vous l’apprendre. C’est la seule manière pour les gens de devenir plus nobles et d’atteindre un niveau supérieur. Il faut travailler, travailler et encore travailler ! Je ne dis pas de besogner, mais de travailler. La peine et le travail, je laisse aux hommes, car le monde s’en occupe. Lorsque tu souffres et tu es triste, dis-toi : « Je me mets au travail ! »


Le 5 décembre 1918

vendredi 23 mai 2014

S’ouvrir à la Lumière Divine




Question :Quel est le sens occulte du rôle du Christ pour réaliser le plan divin et quelle est la signification ésotérique de la crucifixion et de la résurrection ?
Tout repose sur le Christ, pas tellement besoin de se demander quelle est sa participation, elle est totale. Rappelez-vous ce qui a été dit dans le livre sacré. Nul n’ira au Père sans passer par moi. Alors il faut définir qui est le Père, et lui qui est-il ? Et ainsi vous connaîtrez tout le programme de la hiérarchie en fait.

Le Père, comme je l’ai déjà dit si souvent, est le logos planétaire, c’est-à-dire cette entité cosmique qui contient la planète. 
Il lui donne toutes les formes de vie, il contient l’humanité, et il est la source de l’âme de chaque individu. 


Cette grande entité, même si elle est capable de créer toute chose comme par exemple un minéral, une cellule dans votre corps, ne peut se manifester dans son entier. Son approche trop intense brûlerait les différents plans éthériques de la planète et de l’humanité.

Alors à chaque ère, étant donné que tout est cycle dans l’univers, à chaque coup de gong cosmique qui détermine la fin et l’entrée dans un nouveau cycle, une entité spirituelle apparaît, porteuse du plan pour l’ère qui vient, et donne ainsi un rituel, une philosophie, une religion et un système initiatique.

Vient donc cette entité, le Christ, appelé différemment suivant les religions, mais qui est toujours le même être. 
Le Christ est l’intermédiaire entre l’unique initiateur, soit le logos planétaire, ou votre père, et l’humanité à initier. Parce que l’humanité, au travers des cycles, essaie d’acquérir les différentes initiations pour arriver à l’initiation solaire.

Mais avant d’arriver au point où l’humanité va rencontrer l’initiation solaire, où donc elle va rencontrer son père, elle doit passer par des tas de petites initiations, planétaires ou terrestres, données par les différents guides, les différents Maîtres et données par le Christ. Lorsque le Christ initie un homme, cet homme peut être, dans un prochain cycle, présenté au père pour recevoir sa première initiation solaire, et change ainsi de hiérarchie. 
Cette âme n’est plus surveillée par la hiérarchie planétaire, elle est sous la surveillance de la hiérarchie solaire. Il n’y a plus de manifestation dans la forme, sa vie se situe à l’état de la conscience, cela reste possible, mais n’est plus exigé pour évoluer.

Donc, qui est le Christ ?

Il est l’intermédiaire entre ce logos initiateur et l’humanité. Il est le relais, le transformateur en quelque sorte. C’est pourquoi il a dit, nul n’ira au Père sans passer par moi. Parce que si vous pouvez rencontrer et supporter le Christ, vous pourrez rencontrer et supporter le Père. Mais qui ne peut supporter et rencontrer le Christ, ne peut aller au père, parce qu’il serait brûlé, son âme elle-même serait atteinte.

Le Christ est aussi le chef de toutes les hiérarchies qui entourent la planète.Lorsqu’on parle de la hiérarchie planétaire, en fait, cela ne veut rien dire, car il y en a plusieurs, qui sont toutes chapeautées par un seul et même être qui est le Christ.

Pourquoi plusieurs hiérarchies ?

C’est d’abord 
parce qu’il y a plusieurs civilisations, plusieurs niveaux de civilisation, plusieurs races. Chaque race, chaque niveau de civilisation a son groupe de Maîtres, chapeauté par le Maître de la véritable hiérarchie. Ensuite, venues d’autres planètes, différentes petites hiérarchies s’occupent des affaires terrestres, puisque tout est échange, tout est relation et correspondance.

Et puis il y a d’autres hiérarchies, d’autres créatures que l’homme connaît moins, qui sont les Dévas et tous les esprits de la nature. Cela aussi représente une hiérarchie, qui évolue en elle-même, pour elle-même, et en essayant aussi d’accomplir un changement sur l’humanité.

Il y a une hiérarchie pour chaque type, depuis l’élément terre, l’eau, l’air, le feu, et toutes ces hiérarchies sont surveillées par des Maîtres ayant atteint un état de Bouddha éveillé.

C’est à ce moment-là que commence la véritable hiérarchie, celle qui est véritablement efficace, qui dirige, alors que les autres exécutent et servent de relais pour l’exécution.

Au-dessus de cela il y a le Christ. Mais il n’y a pas que lui, il est une sorte de chef suprême.Entre autre il y a lui, disons le plus actif, parce qu’il est celui qui est extériorisé. Il est celui qui est devenu exotérique alors que les autres sont restés ésotériques. Les autres naturellement je n’en parlerai pas puisqu’ils veulent rester dans l’ombre.

Pourquoi ce secret ?


C’est parce que l’efficacité même de leur action réside dans le silence. Vous pouvez concevoir qu’il y ait des gens préférant le silence, ne serait-ce que pour la production d’une belle œuvre, ils ont besoin de se concentrer. Le type de travail de ces êtres-là, réclame un silence total. Autrement dit, 
ils sont inconscients de ce qui se passe véritablement à l’extérieur, mais ils émettent constamment une certaine vibration qui permet de maintenir le plan, d’effectuer le plan. Ils sont la source même de la vie, la source même de l’évolution.