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mercredi 29 janvier 2014

Voici l'homme par Peter DEUNOV


Conférence tenue le 16 mars 1914 (calendrier julien) à Sofia : " Jésus vint alors à l'extérieur; il portait la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Pilate leur dit : " Voici l'homme ! " Evangile selon Jean : 19; 5

Sous le mot "l'homme", en bulgare, on comprend un être qui vit tout un siècle. Mais en langue originale (archaïque), en langue à laquelle a été écrite cette phrase "l'homme" a une autre signification – c'est Jésus, l'Homme qui vient sur terre, le Frère des souffrants.


Comment doit-on comprendre ces mots ? Peut-on dire pour nous si nous allons dans le monde : "Voici l'homme" ? Pour mériter ce nom nous devons posséder quatre choses : richesse, force, connaissances et vertus. Vous direz : Pourquoi la richesse ?

 – La richesse est le terrain, les conditions dans lesquelles l'homme peut évoluer ; c'est le terrain dans lequel se développe la Force. Cette dernière apporte de la Chaleur et de la Lumière qui exercent une influence sur la croissance, sur le développement. Quant à la Connaissance, c'est la méthode, par laquelle on doit comprendre et réguler notre vie. La Vertu est le but qu'on doit poursuivre.

Semez un grain de blé et il vous montrera ce que vous devez faire.

Vous direz : "Comment ?" – Ajouter de l'humidité et les rayons de soleil montreront la direction suivie par le grain de blé : une seule direction – vers le Soleil – la source de la Vie. Et nous aussi, comme le grain de blé, nous devons grandir, rechercher Dieu. Mais quelqu'un peut demander " : Quand le grain a grandi, atteint-il le Soleil? Moi, je veux trouver Dieu". Il ne faut pas savoir où se trouve Dieu, il faut seulement Le rechercher. Le grain a compris ce que c'est que le Soleil et il a accepté ce qu'il désire. La même loi est valable pour nous, nous aussi, nous devons arriver au même résultat. Nous devons être semés, dans notre vie il y aura des difficultés qui sont les petits obstacles nécessaires, tout comme le grain de blé: une certaine pression est nécessaire et après viendra le processus de croissance, la Connaissance, et quand nous donnerons des fruits, c'est la Vertu. Donc, nous devons être semés, couverts de terre, il y aura une certaine pression, après, nous devons grandir en hauteur, acquérir des connaissances et ces connaissances après un certain degré de croissance, doivent immédiatement se transformer en grains de blé. Et puis le Seigneur ordonnera de moissonner le blé et Il va séparer l'utile de l'inutile, le blé, de la nielle. Nous sommes nés: cela signifie – nous poussons; nous grandissons, nous nous développons, nous mourons et on nous enterre dans la tombe: c'est le battage des blés. Et le Seigneur ramassera de l'aire ce qu'il est nécessaire pour Lui. Cela correspond à la grange et au grenier à blé: la balle est dans la grange et le grain – dans le grenier.

Je vous ai lu le chapitre 19 de l'Evangile de Jean pour voir les quatre choses que le Christ apportait à la croix – les quatre choses que nous devons apprendre. Quand on pose la Vertu sur la tête, qui n'a pas été clouée, du côté gauche – la Connaissance, à droite – la Force et en bas, aux pieds – la richesse, c'est l'homme crucifié. C'est à dire quand on cloue la richesse, la Force et la Connaissance, leurs jus feront ascension vers la tête – vers la Vertu. Quand le Seigneur veut rendre l'homme bon, il le crucifie – il cloue ses possessions, sa force, ses connaissances. Qu'est-ce que la crucifixion ? – On pose l'homme dans la caisse, pour que personne ne le prenne, pour que personne ne dispose de lui, parce que le Seigneur en disposera. Il dit:" Quand Je travaille, tu seras calme." Mais l'homme ne veut pas rester calme et le Seigneur dit : "Clouez-le pour qu'il soit calme et que Moi, je travaille..." Et quand on nous crucifie, nous ne devons pas pleurer, parce qu'alors le Seigneur travaille pour nous. Celui qui n'est pas crucifié, est malheureux. Celui qui veut que le Seigneur s'occupe de lui, doit passer par ce processus de développement.


Je vous parle allégoriquement. Avant ce processus de développement, la foi est toujours nécessaire – une foi ferme dans le commun plan Divin qui concerne toutes les créatures divines. Il ne faut pas douter de Dieu parce qu'Il est parfait, tout-puissant. Jésus dit une fois : "Ce qui est impossible pour l'homme est possible pour Dieu". Les voies Divines sont impénétrables. Il ne faut pas penser que Ses voies peuvent être déformées ou bien arrêtées, c'est impossible. Et quand nous sommes invités et que nous avons pris la voie Divine, nous devons posséder la simple foi des enfants et nous devons éviter les vices comme dans l'histoire suivante :


En Angleterre un grand peintre a voulu dessiner un tableau qui représente la pauvreté extrême. Il se promenait à Londres des jours et des mois pour trouver la personne convenable. Enfin il trouve un enfant en vêtements déchirés qui a touché son cœur et il se dit : "Voilà le visage pour mon tableau". Le peintre s'approche de l'enfant, lui donne sa carte de visite avec son adresse et lui dit : "Venez chez moi dans quatre jours, je veux vous parler". L'enfant voit comment est vêtu ce monsieur et il se dit :"Comment puis-je aller chez lui habillé comme ça". Il va chez ses connaissances pour se changer et pour se présenter comme s'il va visiter le roi. On lui trouve des vêtements, il s'habille et va chez l'artiste.


— Qui êtes- vous?- a demandé le peintre.
— Je suis Untel.
— Allez-vous-en! Si j'avais besoin de personne vêtue comme vous, je pouvais trouver des milliers. J'ai besoin de vous, tel que je vous ai vu lors de notre rencontre.


Nous aussi, quand le Ciel nous invite au travail, nous voulons nous habiller. Mais la Force n'est pas dans nos vêtements, chapeaux, gants et chaussures, ni dans les cols, les cravates et les montres. Ils ne représentent rien d'important. La force est dans notre intellect, dans notre Cœur, dans nos élans et nos aspirations nobles à faire du bien. Quand nous avons ces choses, les autres viendront en temps utile. Est-ce que quand nous allons au Ciel nous devons emporter nos vêtements ? Le Seigneur Qui nous appelle au Ciel nous déshabille ici. Il ne veut pas nos loques mais Il dit: "Apportez-le comme il est." Quand quelqu'un meurt chacun l'abandonne. Même ceux qui l'ont aimé, ils disent: "Retirez-le le plus vite possible!" Où est donc leur amour? Mais le Dieu ne l'abandonne et Il dit : "Apportez-le, il me faut tel qu'il est. " Et quand on nous met dans la tombe que fait Dieu? Il commence à parler avec nous et ce n'est pas comme certains pensent que les morts se libèrent. Il nous demande : "Et bien est-ce que tu as compris la Vie, est-ce que tu as compris le sens de la Vie que Je t'avais envoyée?" Et dans cette conversation le Seigneur peint Son grand tableau. Il commence le processus suivant: les gens après avoir envoyé l'homme, commencent à pleurer et énumérer toutes ses qualités – ils voient la peinture de Dieu que représentent ces qualités.


Nous devons supporter les souffrances et en tirer une morale. Jésus par Ses souffrances terrestres voulait nous donner un exemple – que nous devons nous soumettre à ce processus Divin. Il a dit une fois : "Est-ce que Moi, Je n'ai pas le pouvoir d'exiger de Mon Père d'envoyer des milliers d'anges pour me sauver? Mais si Je n'accomplis pas la tâche pour quelle Je me suis venu, comment les humains vont s'élever ?"


Et Lui aussi, Il voulait s'élever. Vous êtes sur la terre; un jour les tempêtes, les difficultés et peut-être le même destin viendront aussi pour vous. Mais quand cette heure arrivera, ne le considérez point comme un malheur, parce que là, où il n'y a pas de souffrance, il n'y a pas d'enrichissement; là où il y a des chagrins, il y a des joies; où il y a la mort, il y a la résurrection. Et celui qui ne veut pas participer aux souffrances de l'humanité ne gagnera rien. Et que représentent les souffrances? – Une conséquence de fautes, provoquées un jour par notre incompétence. Ces fautes peuvent justement être expiées par le processus des souffrances. Ce processus est une méthode pour nous adapter et pour arriver à ces vibrations élevées et ascendantes qui nous attendent au Ciel. On doit supporter cent chagrins pour supporter une joie Divine. Et à ce moment nous apprécierons cette joie et nous la garderons. Et voilà pourquoi le Dieu commence par les souffrances pour nous tremper (comme le forgeron trempe le fer pour le rendre bon au travail) pour pouvoir supporter la joie qui viendra après.

Chacun de nous est nécessaire, même très nécessaire pour le Seigneur. Vous pouvez n'être rien dans le monde, être une nullité, mais pour Dieu vous êtes une unité importante. Seul Dieu, Qui vous a envoyé sur la Terre, apprécie nos souffrances et donc vous ne devez pas vous inquiéter de ce que le monde pense à vous. Celui, qui vous a envoyé, pense à vous, et vous apprécie. L'important pour vous est d'avoir l'approbation de Dieu. Si Dieu est avec vous, vous serez beaux et le monde aime le beau. S'il est avec vous, vous serez riches, forts et bons, et la bonté est toujours appréciée.


Maintenant je vais vous parler de Dieu non comme d'un Etre abstrait et dispersé dans l'espace (comme disent les philosophes), dont vous ne savez où Il se trouve. Mais je vais vous parler de ce Seigneur pour Lequel je prêche, Qui pense à nous, Qui observe nos actions, corrige, répare, punit, habille, déshabille, Qui provoque notre naissance et notre mort. Qu'est-ce que la mort? Dieu fait une opération, Il voit que vous perdrez beaucoup, et Il réduit le processus de votre vie: "Pour qu'il ne fasse plus de dette, prenez son capital, que Je lui avais donné. Les conditions maintenant ne sont pas bénéfiques, laissez-le pour un autre temps, amenez-le chez Moi". Et dans ce processus, nous pensons que le monde nous a oubliés. Mais si le monde nous avait oubliés, le Seigneur pense à nous. Et le monde doit nous oublier à tout prix... Une jeune fille ne se mariera pas si elle aime tous les garçons, elle doit choisir l'un d'eux et dire : "C'est mon monde." Et dans la Vie ce fait est vrai. Vous ne devez avoir qu'un Seigneur. Il y a beaucoup de Dieux dans le monde qui voudront vous prendre, mais vous devez trouver votre Dieu, avec Lequel vous pouvez vivre, vous développer, vous enrichir.


L'Ecriture dit: " Dieu n'est pas seulement au Ciel, Il vit dans les cœurs des humbles". Donc la première qualité que vous devez acquérir pour qu'Il commence à vivre en vous, c'est l'humilité. Mais cette humilité n'est pas l'humilité de la brebis: après qu'on vous a battu et cassé les jambes, il ne faut pas dire: "On ne peut faire rien." Ce n'est pas de l'humilité si après qu'on a volé toute votre richesse, vous vous dites: "Nous restons humbles". L'humilité, c'est quand vous possédez toutes les richesses, la force, les connaissances, la bonté, il faut prendre conscience et dire "Mon Seigneur, tout ce que je possède est à Ta disposition". Et maintenant chacun fait ce qui suit: tous prêchent l'Evangile et tous réparent le monde. Mais quand le Seigneur arrive à leurs bourses pleines, ils crient: "Ah! Ne touchez pas ! Eh, la moitié, nous pouvons la donner, mais le tout – non!" Quant à la force ils disent "Tu ne peux pas disposer de toute ma force. " Mais quand nous sommes dans le besoin, nous Le prions de nous guider et de nous aider. Cette façon de comprendre la Vie prédomine dans toutes les philosophies depuis mille ans. Et nos malheurs viennent de cela. Et Jésus par Sa Vie veut nous montrer la Voie.


Beaucoup de chrétiens considèrent qu'au moment où ils deviennent chrétiens, ils doivent quitter le monde. Vous pouvez renoncer à vos maisons, richesses, épouses, enfants et malgré tout, continuer à penser à eux. Vous pouvez aller dans un monastère isolé et toujours penser: "Qu'est-ce qui se passe pour mon épouse, mes enfants, ma maison?" Et cela signifie que vous n'y avez pas renoncé, que vous n'êtes pas libres. Renoncer aux choses ne signifie pas les oublier mais laisser les gens libres: laisser l'épouse et le fils agir à leur gré. Renoncer au monde cela signifie le quitter, ne pas l'empêcher de suivre sa voie. Pouvons-nous arrêter le courant de la rivière? Nous devons la laisser suivre son chemin. Nous pouvons faire une seule chose – en profiter. Donc, nous ne pouvons pas arrêter la Vie, nous devons seulement en profiter. Et Jésus nous dit nettement et formellement: "Si vous M'aimez!" Et nous devons L'aimer. Il ne dit pas: "Malheur à vous, si vous ne M'aimez pas!" Non! Le Seigneur ne veut jamais de nous des sacrifices forcés.


Les gens disent: "Pourquoi le Seigneur, puisqu'il est tout puissant n'arrange-t-il pas le monde?" Comment l'arranger?- " Celui qui ment que sa langue soit desséchée, celui qui vole que son bras devienne sec." Alors, nous aurions un monde uniquement de muets et d'infirmes. Que pensez-vous, est-ce qu'un monde pareil serait agréable? Mais le Seigneur donne une direction absolument contraire, il suit un processus contraire et il dit que celui qui veut être maître, doit être serviteur. Ce processus consiste en le suivant : d'habitude les gens forts veulent que toutes les rivières se jettent dans leur propre rivière; mais dans le Bien ce processus est tout à fait contraire – le Seigneur se répand dans de petits ruisseaux et au lieu de les diriger, Il les laisse se diriger seuls. Vous pouvez faire une petite expérience chez vous: émettez une pensée que vous voulez gouverner, acceptez la pensée être un serviteur, devenez un serviteur au nom du Seigneur. Et alors vous irez à la place du Seigneur.


Vous cherchez le Seigneur au Ciel mais Il n'est pas là. Quand vous gémissez et souffrez, Il est en vous. Et ce que les gens appellent une croissance, un progrès, c'est le processus où travaille le Seigneur. Il est le meilleur ouvrier. Certains se plaignent : "Pourquoi Dieu ne voit-il pas nos souffrances?" Mais Il dit: "Je n'ai pas le temps. Je suis tellement occupé de vos affaires, Je suis occupé de vos plus importantes affaires.


Quand il me reste du temps je m'occuperai de vos petits malentendus". Ce n'est pas une allégorie, c'est la réalité. Il y a un verset dans la Sainte Ecriture, où le Seigneur dit: "J'étais en Israël comme un chariot chargé, dans lequel on mettait tout sans cesse. " Mais les souffrances que nous éprouvons ici, ce sont des souffrances du Seigneur. Il souffre et Il pleure en vous. On dit : "Je pleure, mon âme est triste", mais quand on dit: "Mon Seigneur, excuse-moi, je T'ai causé tellement de souffrances par des pensées et des actions impures", alors on tombera sur la vraie Voie qui nous sauvera du mal contemporain.

Et enfin on doit laisser notre Seigneur s'affirmer en nous. On L'a lié avec les cordes et on L'a cloué. On doit Le poser dans la tombe et Le laisser calme et alors il ressuscitera et nous libérera. Et soyez sûrs de ceci : ce sont nous, les humains qui barrons Son chemin; ce ne sont pas les diables qui barrent le Chemin du Seigneur. Comme Il a établi la loi de la Liberté, Il ne peut pas, Il ne veut pas changer cette loi. Et avant que nous n'atteignions cette conscience : nous soumettre volontairement, Il ne nous sauvera pas. La conscience que nous devons être pareils à lui doit pénétrer profondément en nous. Alors nos richesses, notre force, nos vertus seront utilisées pour l'élévation.


L'élévation de qui? – De nos frères, de nos proches. Chacun de vous doit chercher et apprécier les âmes de ses frères et non pas aimer leurs corps. Et je peux vous dire que Jésus, depuis qu'il est venu ici, n'a pas quitté la Terre. Il vit parmi les humains, il travaille parmi eux et Il doit déjà ressusciter en nous. Ayons la foi mais pas cette foi et cette peur que les juifs ont eues: "Nous n'avons d'autre roi que César." Et quand ce César-là quelques années plus tard a démoli Jérusalem et a ruiné leur temple, ils l'ont désavoué. Aujourd'hui on peut dire: "César est mon roi", mais les conséquences seront les mêmes.

Revenons en arrière: premièrement nous devons vivre dans ce monde pour nous préparer. Nous ne pouvons pas vivre au Ciel parce que la chaleur et la lumière y sont très fortes. Comme le jardinier quand il plante des sapins de montagne; fait d'abord différentes greffes pour qu'ils s'acclimatent, de cette même manière le Père Céleste ne peut pas nous prendre d'ici et nous planter directement dans le jardin du paradis.


Même notre système d'école est organisé de cette façon; on doit passer d'abord la première classe, après la seconde, après – les classes suivantes, l'université et enfin entrer dans le monde. Ce sont toujours des méthodes de la culture auxquelles doit s'adapter celui, qui veut avancer. Un chrétien, à mon avis, ne doit pas être un homme stupide et dire "ce que Dieu nous donne". Quand vous avez labouré votre champ, vous plantez le blé parce que si vous ne plantez pas de blé, qu'est-ce que le Seigneur vous donnera? – Des herbes et des épines.

Cultivez les vignes, plantez-les et elles vous donneront des fruits. Et telle vigne vous avez planté, tel fruit vous aurez: si vous plantez des ceps de mauvaise qualité, vous aurez du raisin aigre. Le Seigneur a donné à votre enfant un bon intellect, mais qu'est-ce que vous avez planté dans son esprit; est-ce des germes qui donneront un bon fruit? Nous voulons être vertueux, forts, riches. Nous pouvons avoir et Vertu, et Force et richesse et il est nécessaire de les avoir.

Les conditions dans lesquelles ils peuvent s'accommoder et se développer sont les suivantes: le Germe Divin, la Loi Divine et l'équilibre Divin. L'équilibre, c'est la Vertu; la loi, c'est la Connaissance; les conditions c'est la Force; le germe, c'est la richesse.
Mais vous me demandez comment vous trouverez Dieu. C'est une chose très facile. Un homme a voulu se moquer et taquiner quelqu'un qui lui dit:


— Nous sommes dans le jardin où il y a de très bonnes pommes.
— Mais je ne vois rien – lui a répondu le premier en fermant ses yeux.


Son ami lui a donné une gifle et il a ouvert les yeux et les a vues.
De cette même manière parfois Dieu nous donne une gifle pour que nous retrouvions notre vue. Ceux parmi vous qui avez les yeux fermés qu'ils veuillent les ouvrir. Le monde contemporain argumente et dit: "Où est le Seigneur?- Il est dans les arbres et dans les pierres et dans la terre. " Mais quand le malheur vient chacun se tourne en haut et voit qu'Il est là est crie: "Mon Seigneur!" Voilà pourquoi existent les malheurs: ils sont la gifle donnée par le Seigneur qui nous dit: "Je vous ai créés pour voir et non pas pour rester les yeux fermés. " Donc, nous, pour nous élever, nous devons devenir comme les enfants – chercher et percevoir.


Je vous dirai maintenant une autre chose: quelle est notre méthode avec laquelle nous devons travailler. Dès aujourd'hui nous devons être toujours liés dans notre esprit et dans notre cœur avec les gens du monde entier, parce que le salut est dans nos prières communes. "L'union fait la force." Et quand les esprits et les cœurs des humains se réuniront, alors viendra le Royaume Divin sur la Terre. Chez un ami que nous aimons vraiment, nous ne devons pas chercher les vices; lui-aussi tout comme nous peut en avoir. Les vices sont le manteau qu'a mis cet homme. Mais l'âme humaine est pure, elle ne peut pas être polluée, ni anéantie. Votre âme Divine ne peut être corrompue par personne; elle peut se salir à l'extérieur mais à l'intérieur elle ne peut pas, parce que Dieu y habite. Et il est impensable qu'une chose que Dieu garde soit détruite. Nous pouvons nous soumettre au monde de la manière que Jésus a dit à Pilate qui lui a dit:


"J'ai le pouvoir de te crucifier", – "Je me soumets à Celui, Qui t'a donné ce pouvoir, mais mon âme est libre". On doit se soumettre aux souffrances temporaires. Nous ne pouvons pas les comprendre mais quand nous mourrons et nous ressusciterons, nous comprendrons pourquoi elles étaient données. Tout le monde est tourmenté par des appréhensions et des peurs dans sa vie. Ce n'est pas une vie. La vie est quand l'homme est plein de sentiments nobles.

Heureux est celui qui a réussi à faire du bien de façon désintéressée. Quelqu'un vous insulte; vous ne le saluez pas en ôtant votre chapeau, ne lui serrez pas la main. Vous pouvez même serrer sa main, sans que ce soit une poignée de main; vous pouvez ôter votre chapeau sans que ce soit un vrai respect. Et d'habitude on ôte son chapeau pour saluer un homme plus haut placé en lui disant de cette façon: "Peux-tu me promouvoir?"


Il y a un poisson diabolique dans la mer qui salut celui qu'il rencontre. Et l'homme aussi saisit quelqu'un par la main. Pourquoi? – Ces doigts diaboliques de la main humaine nous disent beaucoup de choses. Par exemple l'auriculaire dit: "Peux-tu me donner de l'argent? Je dois commencer un commerce. J'ai des pertes. Je me suis fait voler, peux-tu m'aider?" L'annulaire: "Je désire la gloire d'un peintre et des connaissances." Le majeur: "Je veux des droits et des privilèges." L'index: "Il me faut de l'honneur et du respect." Le pouce: "Je veux de la force et de la connaissance."

La personne saluée, si elle peut et si elle veut, va les lui donner. Et ils se mettent en route tous les deux, puis trois, dans la société et ainsi ils forment une assemblée mais ils ne découvrent pas ce qu'ils cherchent. Et enfin Jésus arrive et dit: "Ce que vous cherchez – richesse, Force, Connaissances, Bonté, Je peux vous le donner. Il n'y a personne qui ait laissé son père et sa mère pour Moi et qui ait accepté cent fois la vie future." Voilà l'Homme Qui peut nous serrer la main, Qui peut nous donner et richesse, et la Force, et les Connaissances et la Bonté. Mais les gens ont dit: "Retirez-Le, crucifiez-Le" et Pilate leur a répliqué: "Vous Le perdez." Jésus est devant vous aujourd'hui et je vous dis: "Voici l'Homme, Que vous cherchez. C'est l'Homme Qui seul peut apporter dans vos cœurs la paix, Qui peut vous donner de la raison, de la santé, une position sociale, qui peut vous élever, vous montrer le Chemin, éclaircir votre esprit." Mais vous, dans votre doute, vous dites: "Montrez-Le pour voir!"


Je ferai une comparaison: le soir un homme vient de loin avec une petite bougie; je vous dis: "Voici l'homme qui vous apporte de la lumière." Mais vous voyez la bougie et pas l'homme. Quand le verrez-vous? – Au lever du Soleil. Cherchez seuls cette Lumière qui est apportée par l'Homme, elle vous aidera à trouver le Chemin que vous devez suivre. C'est de cette façon que vous devez comprendre cette question.
Je vous donnerai une autre comparaison, plus claire : imaginez que je vous amène dans un salon riche et je vous dis:


— C'est une pièce avec une magnifique décoration et de grandes richesses; là, dans ce coin il y a ceci, dans l'autre – cela.
— C' est possible, qui sait, mais je ne vois rien – répliquez-vous.


Si j'apporte une petite bougie, alors les objets proches commencent à devenir plus visibles, si j'en apporte une autre, les objets deviennent encore plus visibles; quand le nombre de bougies augmente, la pièce s'éclaire de plus en plus; quand la lampe électrique s'allume, les objets deviennent clairs et quand la lumière du jour arrive, on voit tout. Le monde est comme cette pièce et chacun de nous doit apporter de la lumière, doit apporter une bougie. Et quand nous tous, nous entrons avec nos bougies et les rangeons l'une près de l'autre de cette manière nous augmentons la lumière, nous verrons beaucoup mieux. Vos cerveaux sont des bougies. Je n'aime pas les hommes qui portent des bougies éteintes mais j'aime seulement ceux qui portent des bougies allumées comme le jour du Vendredi Saint. Chacun de nous doit être une bougie allumée. L'homme dévoué, aimable, bon est une bougie allumée. Et c'est une faute grave que l'homme soit une bougie éteinte. 


Vous me demandez ce que vous devez faire. Vous devez envoyer de bonnes pensées à vos amis, prier pour eux, vouloir qu'ils soient bénis et le Seigneur en les bénissant vous bénira aussi. Pourquoi prier?

En été de 1899 dans la région de Novi Pazar il y eut une grande sécheresse. Les Turcs de 39 villages qui habitent la région se réunissent et prient pour la pluie. Et il commence à pleuvoir. Les Bulgares se disent: "Dieu leur a envoyé de la pluie, il nous en enverra à nous aussi." Mais il n'a pas plu sur leur village et leurs bêtes sont devenues toutes maigres de faim. Quand les humains prient, prie toi-aussi, tu dois déposer ta demande. Le Seigneur ne t'inscrira pas dans une liste spéciale si tu ne te pries pas. La prière a une énorme force et les gens contemporains doivent être des hommes de prière: avec la prière nous allons préparer notre esprit et notre cœur. Et il ne faut pas prier pour nous-mêmes: c'est de l'égoïsme.

Je ne veux pas m'occuper des esprits des humains, mon désir est de m'occuper de leurs cœurs parce que tout le mal se cache dans les cœurs. Même Le Seigneur dit: "Mon Fils, donne-moi ton cœur! " Nous devons commencer une purification comme pour les Pâques – ouvrir les fenêtres et laver le plancher. Nous gémissons tous sous un lourd fardeau, la dysharmonie règne partout. L'époux et l'épouse ne peuvent vivre en bon accord – ils partagent la maison, l'argent, l'épouse est mécontente que l'époux tienne l'argent. Ce n'est pas important si l'argent est chez l'époux ou bien chez l'épouse. Mettez-vous d'accord qui sera le caissier. Ils se disputent qui tiendra la première place à la maison – si c'est la poule ou bien le coq ? Poules ou coqs, cela n'a pas d'importance dans la vie. Je vous ai dit que l'importance est ailleurs.


Jésus est venu et il travaille; et quand la Lumière vient, elle vient peu à peu, en silence, sans bruit. Il ne viendra pas comme un tonnerre comme certains s'attendent. C'est possible aussi mais ce n'est pas Jésus. Quand le prophète Lei est allé dans le désert s'est adonné au jeûne et à la prière et quand la tempête et le feu sont survenus, Il a fermé les yeux, mais Dieu n'était pas dans la tempête et le feu mais dans la voix douce qui parlait. Le Seigneur n'est pas dans vos souffrances, dans votre force, dans vos connaissances. Où est-Il? Dans l'Amour. Si vous aimez, Il est en vous. Si vous n'aimez pas, Il n'y est pas. Et vous devez aimer, c'est la loi. Nous n'aimons pas et nous attendons que les autres nous aiment. Cela signifie que nous sommes devant un poêle et nous attendons que quelqu'un d'autre nous apporte du bois pour nous réchauffer. Non, nous devons avoir nous-mêmes ce combustible que les autres aussi vont utiliser. Nous, qui suivons Jésus, Qui nous a donné des forces suffisantes, nous devons enfin Le laisser entrer en nous.



Maintenant je vous laisse cet Homme. Si vous L'acceptez ou bien Le crucifiez, si vous Le laissez partir ou bien si vous dites : "Nous ne Le voulons pas."- c'est la question que vous devez résoudre. Si vous dites : "Lâchez -Le, Il est notre Seigneur", vous avez résolu ce problème et la bénédiction viendra. Et alors les paroles de l'Ecriture s'accompliront : "Moi et Mon Père, nous viendrons élire domicile en vous. " Alors la Lumière sera en nous et nous tous nous réconcilierons.

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