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samedi 30 novembre 2013

La prière du soir par Peter DEUNOV


Il y a des années, le Maître Peter Deunov nous avait indiqué une formule à réciter au moment de se coucher. On la prononce en appuyant la paume de la main droite sur le plexus solaire et le dos de la main gauche placée dans le dos, également au niveau du plexus solaire. Cette formule, le Maître nous l’a donnée en bulgare évidemment, la voici :

« Gospod veuv méné é svétlima
Anguélité seu toplina,                 (3 fois)
Tchélovetsité seu dobrina.

Gospod veuv méné é svétlina
Douheut mi é toplina,                  (3 fois)
Az seum dobrina »

Vous pouvez, si cela vous est plus facile, la dire en français :

« Dieu est en moi lumière,
Les anges sont la chaleur            (3 fois)
Les hommes sont la bonté.

Dieu est en moi Lumière
Mon esprit est la chaleur,           (3 fois)
Je suis la bonté »

Vous vous concentrez quelques minutes, puis vous tracez de la main droite un pentagramme dans l’air.




Pourquoi un pentagramme ? Traditionnellement, le pentagramme est un symbole que les mages placent à l’entrée de leur demeure pour repousser les esprits du mal. Bien sûr, il ne suffit pas de tracer un pentagramme pour être protégé. Mais si vous vous efforcez de mener chaque jour une vie raisonnable et pure, le pentagramme que vous tracerez renforcera votre travail et vous serez réellement protégé.

Certains penseront : « Mais pourquoi nous raconter tout ça ? Les mauvais esprits… se protéger avant le sommeil… Laissez-nous vivre comme nous l’entendons ». Evidemment, je n’ai aucun droit de vous imposer quoi que ce soit, vous êtes libres de continuer à vivre comme vous l’entendez, au milieu de vos difficultés. Je n’ai rien contre. J’explique seulement, et ceux qui le souhaitent se mettront au travail.

Omraam Mikhaël Aïvanhov.


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Le sommeil, image de la mort



La journée que vous venez de vivre détermine la nuit que vous allez passer ; mais la façon dont vous vous préparez au sommeil va également déterminer le jour suivant. Chaque soir, avant de vous endormir, recueillez-vous un moment en laissant de côté tout ce qui vous a préoccupé ou troublé au cours de la journée. Pensez ensuite aux erreurs que vous avez pu commettre, afin que les esprits lumineux vous inspirent durant votre sommeil la meilleure manière de les réparer. Enfin, au moment de vous endormir, abandonnez-vous sans crainte à l’Ange de la Mort.

« L’Ange de la mort », c’est le nom que la Kabbale donne à l’Ange du sommeil. Car chaque soir nous mourons et chaque matin nous revenons à la vie. Au moment où nous nous endormons, nous quittons notre corps physique, et si nous apprenons à considérer ce passage de la veille au sommeil comme un exercice à faire chaque soir, nous serons prêts pour le jour où nous devrons définitivement quitter la terre. Celui qui ne sait pas comment s’endormir ne saura pas non plus comment mourir. Il n’existe aucune différence entre le sommeil et la mort, sauf qu’en mourant on quitte pour toujours la maison que l’on habitait, le corps physique ; Pendant le sommeil, on la quitte également mais un line subsiste ; la corde d’argent, qui nous rattache à elle.

Il faut comprendre la nécessité de se préparer chaque soir au sommeil comme pour un voyage sacré, afin d’être prêt un jour pour cet autre voyage tellement plus décisif : la mort. Combien de gens, en quittant cette vie, n’arrivent pas à se détacher de leur corps physique ; Les liens sont là, puissants, qui les retiennent. Vivants, ils n’ont pas eu dans leur cœur, dans leur âme, le désir de découvrir d’autres espaces pour aller vers Dieu, ils ne pensaient qu’aux affaires matérielles, à l’argent, aux plaisirs, comme si toute la vie était là, comme si rien d’autre n’existait. Alors, comment peuvent-ils accepter de partir et d’abandonner tout cela ? Ils rôdent longtemps autour de leur corps, autour des lieux où ils ont vécu, des êtres qu’ils ont connus et, bien que des esprits lumineux, serviteurs de Dieu, viennent les aider à se libérer, ils souffrent terriblement ; Rares sont ceux qui peuvent quitter instantanément leur corps physique comme un vieux vêtement usé qu’ils laisseraient tomber pour entrer dans un vêtement de lumière.

C’est parce qu’ils ne s’exercent pas à prendre des distances par rapport au monde physique que la majorité des humains ont peur de la mort. Comment ne pas avoir peur quand la conscience est totalement envahie par des préoccupations matérielles, des activités, des possessions qu’on va être obligé d’abandonner ? Privé de ce qui accaparait totalement sa conscience, l’homme ne  sait plus où il est, il se trouve devant un vide, un trou noir. Ne pas avoir peur de la mort suppose qu’il ait appris à se détacher de tout ce qui obscurcit son regard et l’empêche d’aller contempler les réalités du monde spirituel.

« Alors, direz-vous pour se détacher, il faut mépriser la vie terrestre, couper tout lien avec la société ? » Non. Certains ascètes ou ermites sont partis au désert ou se sont enfermés dans les grottes des montagnes ; ils pensaient s’être ainsi détachés, mais leur détachement n’était qu’extérieur ! Dans la solitude la plus totale, ils étaient tout à coup harcelés par une multitude désirs et de convoitises. Puisqu’ils étaient seuls, le Diable avait toutes les conditions pour leur rendre visite ; La littérature est pleine d’histoires racontant les tentations des saints, des ermites. Vous avez entendu parler des tentations de saint Antoine. Et même que se passe-t-il avec certains moines et religieuses dans les monastères ?... Il ne s’agit donc pas de tout abandonner, mais de comprendre que le vrai détachement est intérieur et que seule la pureté de Iésod peut nous y conduire.

L’Eglise chrétienne attache une grande importance au fait de réconcilier un mourant avec le Ciel par le sacrement de l’Extrême-onction : en cela elle se conforme à une tradition très ancienne, d’après laquelle ceux qui quittent le corps physique sans la lumière de l’existence d’un autre monde, errent dans les régions obscures de l’au-delà en proie à de grandes souffrances. Et il ne suffit pas d’admettre l’existence d’un autre monde, il faut se préparer pour ce voyage. Car de même que le moment où l’on s’endort est important pour la journée du lendemain, le moment de la mort est aussi important pour l’incarnation suivante ; l’attitude du mourant agit dans l’autre monde jusqu’) son incarnation prochaine. Rien, aucun phénomène, aucune pensée, aucun sentiment, aucun acte, ne peut exister isolément : chacun a une cause et produit des conséquences plus ou moins lointaines. C’est ce que vous pouvez observer chaque jour.

L’être humain est habité par des « ouvriers » qui utilisent tout ce qui se passe en lui à la frontière entre la veille et le sommeil comme des forces de construction ou de destruction. C’est pourquoi, méfiez-vous, ne vous couchez pas avec des préoccupations négatives, car elles détruiront tout ce que vus avez acquis de bon pendant la journée. Avant de vous endormir, mettez au moins une pensée, une inspiration, une image lumineuse dans votre tête et dans votre cœur ; vous vous réveillerez le matin purifié, régénéré. […]


Même si pendant la journée vous vous êtes laissé aller à quelque faiblesse, il est très important qu’avant de vous endormir vous arriviez à mettre de l’ordre en vous et à vous lier au Ciel. Prêtez une grande attention à cela car, je ne le répéterai jamais assez, c’est la nuit, durant le sommeil, que les forces psychiques font un travail en profondeur dans le subconscient.

Les activités de l’âme pendant le sommeil



Comme la respiration et la nutrition, le sommeil est une fonction vitale ; privé de sommeil, l’homme meurt. Mais comme respirer et se nourrir, pour un spiritualiste dormir ne se limite pas à une activité physiologique destinée à réparer et rétablir le corps physique. « Que de temps perdu passé à dormir », se plaignent certaines personnes. Eh bien, il dépend d’elles que ce temps ne soit pas perdu.

Pour celui qui s’endort avec la conviction qu’il peut étudier dans l’autre monde, le sommeil devient un acte sacré, et c’est même là qu’il reçoit la véritable Initiation. Il sait qu’il quitte son corps pour continuer à s’instruire auprès de son Maître ou des entités lumineuses du monde invisible. Quand il se réveille, le matin, il ne se souvient peut-être pas exactement de ce qu’il a ainsi vu et compris, mais il garde la sensation de quelque chose de beau, de lumineux, de profond, qui l’accompagne toute la journée. Et comme tout cela reste gravé en lui, un jour il est étonné de constater que beaucoup de choses sont  en train de s’éclaircir.

La vie mentale ne s’arrête pas lorsqu’on entre dans le sommeil. Et un Maître spirituel qui est conscient de son rôle et de ses responsabilités parle la nuit à ses disciples ; à travers le sommeil aussi il cherche à les atteindre. Et que leur dit-il, qu’il ne puisse leur révéler à l’état de veille ?... Beaucoup de choses qu’ils ne parviendraient pas encore à saisir avec leurs facultés conscientes et dont ils ne sauraient que faire. Ces vérités qu’il leur transmet par la pensée pendant le sommeil commencent à agir dans leur subconscient, et le jour où ils seront capables de les comprendre et de travailler avec elles, elles se révéleront clairement à leur conscience. Vous vous demandez : « Mais le Maître lui-même, à ce moment-là, est-il éveillé ou endormi ? » Il peut être éveillé, mais il peut être aussi endormi, car il a appris comment garder sa pensée active même pendant le sommeil.

Ce qu’un Maître spirituel ne peut pas faire pendant le jour, il peut le faire pendant la nuit, car là il n’y a plus de limites. Pendant le jour il ne dispose que d’un petit nombre d’heures pour recevoir les personnes qui viennent lui demander de l’aide et des conseils. Toutes ces personnes accablées, tourmentées, il n’a pas tellement de temps à consacrer à chacune d’elles pour leur parler. Par contre, durant la nuit, il peut se projeter en plusieurs endroits à la fois pour venir en aide à ceux qui ont besoin de lui. Son corps physique est là, allongé, immobile, endormi, mais son esprit va partout pour soulager et éclairer les créatures. Son esprit ne dot pas, il reste actif.

Et vous aussi, vous pouvez commencer à envisager ce travail. Pensez à toutes les créatures sur la terre qui sont malheureuses, qui souffrent, qui sont dans les ténèbres. Pendant la nuit, vous pouvez les aider, mais à condition d’apprendre à vous préparer au sommeil. Avant de vous endormir, dites-vous : « Voilà, je vais quitter mon corps cette nuit pour aller m’instruire dans le monde invisible et essayer d’aider ceux qui en ont besoin ». N’oubliez jamais de vous endormir avec cette pensée que vous pourrez aller faire un travail sur les âmes. Mais pour que ces conseils et ces méthodes soient efficaces, il faut évidemment que pendant la journée, déjà vous vous soyez efforcé de vivre raisonnablement, avec la conscience que non seulement vos actes, mais aussi vos pensées et vos sentiments ont des conséquences dans les plans subtils. Il ne suffit donc pas de balbutier quelques mots d’une prière avant de vous endormir ; si votre  journée s’es passée dans l’agitation intérieure, les émotions, les ruminations contre les gens ou les choses, vous ne devez pas vous attendre à avoir une activité bénéfique pendant le sommeil.

Et quand vous avez des problèmes, des questions qui vous préoccupent, vous pouvez aussi essayer de les résoudre pendant le sommeil, en les inscrivant même sur une feuille de papier que vous placerez sous votre oreiller. Bien sûr, un ange ne viendra pas pendant la nuit se présenter à vous pour vous donner des explications détaillées comme pourrait le faire un être humain, mais vous aurez certainement une réponse sous la forme d’une sensation, d’une pensée qui, au réveil ou pendant la journée, vous traversera l’esprit. Il faut comprendre que ces explications et ces exercices que je vous  donne correspondent à une connaissance du psychisme humain et de son fonctionnement. Le fait de s’endormir avec une préoccupation bien précise déclenche dans le subconscient certains mécanismes psychiques.

Beaucoup de chercheurs reconnaissent avoir trouvé pendant leur sommeil la solution de problèmes qui les préoccupaient car l’âme voyage, et à leur insu elle entre en contact avec d’autres mondes. Lorsqu’on entend parler des recherches des scientifiques on imagine seulement des gens, dans des laboratoires, occupés à manipuler des appareils et à couvrir des pages entières de calcul. C’est vrai qu’ils manipulent des appareils et font des calculs, mais si on étudiait bien leur cas, on apprendrait que souvent leur inconscient a une grande part dans leurs découvertes. La constance, l’intensité des efforts qu’ils font pour trouver, arrivent parfois à les mettre dans des états proches du dédoublement : ils sont projetés dans des régions inconnues qu’ils ne soupçonnaient même pas, c’est pourquoi au moment où ils s’y attendent le moins, comme un éclair la solution leur apparaît. Et cela peut se produire pendant le sommeil ; soudain ils se réveillent, notent rapidement quelque chose, puis se rendorment et c’est à peine qu’ils se souviennent le lendemain de ce qui leur est arrivé.

Le travail subconscient qui se fait pendant le sommeil peut toujours être utilisé par chacun pour la réalisation de ses souhaits ou projets les meilleurs. Vous voulez vous corriger d’un défaut, acquérir une qualité ? Méditez longuement et puis endormez-vous en gardant présente cette pensée ; elle continuera à travailler pendant votre sommeil. Un autre exemple ; vous savez que quelqu’un ne vous aime pas et cherche à vous nuire. Il est peut-être difficile de le rencontrer pour vous expliquer de vive voix avec lui. Endormez-vous avec la pensée que vous irez le voir pendant la nuit pour lui dire : « Ecoute, mon vieux, même situ réussis à me faire du mal, qu’est-ce que tu y gagneras ?  Tu te réjouiras un moment, moi je souffrirai un peu, mais cette souffrance me renforcera. Alors, c’est toi qui y perdras et en plus tu auras un karma à payer. Donc, arrête cette affaire, elle n’est pas avantageuse pour toi. » En agissant ainsi, vous exercez une influence sur son subconscient et il se peut qu’il change ; mais en admettant qu’il ne change pas, c’est au moins vous qui aurez appris à faire encore un travail par la pensée.


Et il y a tellement d’autres circonstances où vous pouvez utiliser le sommeil pour faire un travail ! A partir de ce que je viens de vous expliquer, c’est à vous de les découvrir, à vous de trouver comment toutes ces heures que vous êtes obligé de passer à dormir peuvent ne pas être entièrement perdues, mais servir à des activités pour lesquelles vous n’avez pas le temps dans la journée. Oui, vous voyez, le champ des activités spirituelles est immense, il va jusqu’à l’infini.

vendredi 29 novembre 2013

LE CHRIST : par Peter DEUNOV


De nos jours les hommes divisent le Christ, et il est pour eux " historique", "cosmique", " mystique " etc.

Mais le Christ est par lui-même un et indivisible. Il n'y a qu'un seul Christ - le Christ vivant qui est la manifestation de Dieu, la manifestation de l'Amour. Le Christ, c'est Dieu qui se révèle au monde.

Etant la manifestation de Dieu, le Christ ne peut être séparé de Lui ; on ne peut le concevoir en dehors de Lui. Et lorsque je parle du Christ, je ne le considère pas comme un principe abstrait mais comme la personnification réelle de l'Amour.

L'Amour n'est pas quelque chose d'abstrait, mais la plus sublime réalité, une réalité admirable tant par sa forme que par son contenu et son sens sublime. La plus complète expression de l'Amour a été donnée à la terre par le Christ, et peu importe qu'il soit pour les hommes "historique", "cosmique "ou "mystique ". Parce que soit comme personnalité " historique", soit comme essence "cosmique " ou fait "mystique ", le Christ est et restera la plus parfaite expression de l'Amour. Et en vérité, avant le Christ, aucun homme n'a eu, sur la terre, un plus grand amour que Lui. Et ni au dehors, dans le "cosmos", ni au dedans, dans les profondeurs mystiques de l'âme, il n'y a nulle part de plus parfaite expression de l'Amour que celle que nous voyons personnifiée dans le Christ. Et alors comment faut-il comprendre ces mots : le Christ "historique", "cosmique "et "mystique" ?

En tant que manifestation visible sur la terre, à un moment donné historique, comme homme idéal, comme le modèle du véritable homme. II est "historique". Et le temps lui-même le signale alors et lui rend témoignage :

"Voilà l'homme ! Voilà l'homme vrai en qui vivent l'Amour, la Sagesse et la Vérité et qui met en pratique ces hautes vertus ! " ; Si intérieurement on le connaît, il devient "mystique "; et pour celui qui le conçoit et le reconnaît comme l'Etre Suprême manifesté dans le monde. II devient "cosmique ". Et alors le côté physique de ce Christ est à proprement parler l'humanité entière réunie en un tout. Toutes les âmes humaines en lesquelles vit le Christ et qui sont réunies en un tout, constituent son côté physique.

Tous les anges réunis dans le cœur du Christ représentent son côté spirituel. Et toutes les divinités qu'il porte dans sa pensée sont le côté divin du Christ. Le Christ cosmique, c'est donc Dieu manifesté, c'est le Verbe. Aussi le mystique voit-il partout le Christ - l'auguste Frère de l'humanité, la Première Image de l'Homme, le Premier-Né dans le monde, le commencement du genre humain, le commencement de l'évolution humaine. C'est le Premier-né qui a développé et manifesté toutes les vertus divines et appliqué toutes les lois de Dieu. C'est le Premier-Né qui a soutenu victorieusement toutes les épreuves et a tout sacrifié pour ses frères.

Les montagnes, les plaines, les sources, les rivières, les mers, avec les innombrables richesses naturelles qui y sont contenues, tout cela est l'expression de cet auguste Frère. Mais c'est un mystère si profond qu'il faut des milliers d'années d'un travail assidu pour arriver à le pénétrer. C'est ainsi, dans son ampleur, qu'il faut concevoir le Christ. Il est un, bien qu'il soit pour la plupart des hommes le Christ "historique", "cosmique " ou "mystique".

Tous ces termes doivent devenir vivants en nous par notre juste compréhension du Christ - l'Amour de Dieu manifesté - et ne pas rester à l'état de sèches conceptions qui sont de vraies prisons pour la pensée humaine. Et en vérité, le Christ "historique" venu il y a deux mille ans n'est-il pas pour beaucoup de chrétiens une prison où se trouve enfermée leur intelligence ? Et ce Christ d'il y a deux mille ans, où a-t-il parlé de lui comme d'une personnalité historique ? Il parie de lui comme de l'Esprit qui demeurera sur la terre jusqu'à la fin des siècles, c'est-à-dire jusqu'à l'achèvement de cette époque de violence et de mal qui vit ses derniers jours.

"Allez et annoncez la parole de Dieu ", dit-il à ses disciples," et je serai avec vous jusqu'à la fin des siècles". Une des plus grandes erreurs est de croire que le Christ
est au "ciel" et qu'il y reste pour attendre le jugement dernier afin de juger alors les "vivants " et "les morts". Ce qui est vrai, c'est que le Christ n'a jamais quitté la terre. Rappelez-vous ses paroles : "Toute puissance m'a été donnée au ciel et sur la terre".
C'est le Christ qui a été, qui est et sera l'éternelle force motrice de la vie "historique", "cosmique" et "mystique" de l'humanité. Sans le Christ il n'y a pas d'histoire.

Sans le Christ il n'y a pas de "cosmos", c'est-à-dire qu'il n'y a pas de monde organisé et ordonné. Sans le Christ il n'y a pas de vie "mystique".

Il est de tout temps le grand inspirateur de toutes les révélations. Il est le moteur invisible de toute la vie spirituelle, la cause de toutes les expériences acquises par l'humanité. L'Ecriture sainte, où le Christ nous apparaît comme la figure centrale en fait foi. Le Christ lui-même y fait allusion par ces mots : "C'est de moi qu'ont parlé Moïse et les prophètes". Moïse, dans un sens très large, représente tous les guides spirituels de l'humanité - savants, philosophes, écrivains, poètes, peintres, musiciens - qui préparent les intelligences humaines à comprendre le Christ, la Vérité divine.

Quelque transitoires que paraissent leurs productions, quelques variables que soient leurs théories, elles ne sont cependant pas arbitraires ; elles sont créées sous l'influence d'une loi générale de l'Esprit qui opère chez les hommes d'une manière spéciale. Tous ces hommes, par conséquent, ont travaillé à l'élévation de l'humanité dans toutes les directions et ont préparé le chemin pour la venue du Christ. Car il n'est pas aisé à un Grand Esprit tel que le Christ de venir parmi les hommes. Il faut que les hommes travaillent dur pendant des milliers d'années pour que le Christ vienne parmi eux. Il n'est pas facile de descendre sur la terre. Mais par sa descente sur la terre, le Christ a inauguré une nouvelle époque dans le développement de l'humanité. Il a tracé la voie, l'unique voie par laquelle il est possible à l'âme humaine de monter jusqu'à Dieu.
Et c'est pourquoi il a dit : "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie".

La Voie - dans le sens très étendu du mot - c'est le mouvement de l'Esprit dans la sage application des lois de la Nature. La Vie - c'est l'harmonieuse organisation des éléments et le développement régulier des forces dans l'âme divine.

La Vérité - c'est la manifestation du Dieu Unique qui crée les conditions nécessaires au développement de tous les êtres vivants.



Le Christ, sorti du monde divin de la Vérité et descendu dans le monde matériel, relie les âmes humaines au monde de la Vérité qui recèle les buts suprêmes de tout ce qui est. Il faut qu'il y ait un fil qui puisse relier à Dieu les âmes humaines profondément enlisées dans la matière. Seul le Christ peut faire passer ce fil. Lui seul peut unir les hommes à Dieu. Parce que Lui qui est descendu du monde divin, apportant la vie du monde de la Vérité, y remonte de nouveau, traçant ainsi la voie qui mène de la vie temporaire à la vie éternelle. "Et la vie éternelle, dit le Christ, c'est de Te connaître Toi, le Seul Vrai Dieu et celui que Tu as envoyé - Jésus-Christ". De connaître Dieu - les germes de l'Esprit, les conditions, les forces et les lois sur lesquels s'édifie et s'affermit l'ordre majestueux des choses.

Et le Christ - le principe souverainement sage qui sort du Seul Dieu, le principe qui donne la vie à tous les êtres, les dirige et les protège en les reliant au centre primordial de tout ce qui est. Le Christ est le chemin de ce mouvement intelligent des âmes qui conduit à ta vie éternelle dans la Vérité. Et c'est pour cela, lorsqu'on demande au Christ pourquoi il est venu sur la terre, qu'il répond : "Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage de la Vérité".

Ces mots sont à vrai dire une formule mathématique. La question de la venue du Christ est une des questions les plus profondes qui se présentent à l'esprit humain. Mais l'on croit en général qu'il est facile de répondre à cette question, et l'on dit que le Christ est venu sur la terre pour souffrir et sauver l'humanité. Mais la souffrance n'est pas ce qu'il y a de plus essentiel dans la venue du Christ sur la terre et elle, par elle-même, ne peut déterminer ce moment important dans l'histoire de l'humanité. Le salut, ainsi que l'entendent les hommes, n'est également qu'une conception partielle de cet événement important. Cependant tous les prédicateurs déclarent aujourd'hui que le Christ est venu sur la terre pour sauver les hommes. Si le Christ avait sauvé le monde de la manière mécanique admise par la plupart des gens, et si ces gens étaient effectivement sauvés, ils ne vivraient pas comme ils vivent, c'est-à-dire contrairement à l'esprit de l'enseignement du Christ.

Il est évident que l'idée du salut renferme un tout autre sens. Le salut n'est pas là où les gens le cherchent, et il ne leur vient pas mécaniquement comme ils le croient.
C'est une science pour l'âme que le Christ apporta à la terre. Il montra le chemin que les âmes humaines doivent suivre pour arriver à connaître Dieu, pour acquérir la vie éternelle. La porte de ce chemin est l'Amour. Celui qui passe par cette porte entrera dans la voie royale où il aura à accomplir de grandes choses. Avant le Christ beaucoup de grandes âmes sont descendues sur la terre, mais elles n'ont pu résoudre le difficile problème du relèvement de l'humanité. Il fallait que le Christ vînt pour mener à bien cette tâche importante, essentielle et pour montrer aux hommes un chemin déjà expérimenté qu'ils n'auraient qu'à suivre afin de pouvoir, eux aussi, remplir leur tâche avec succès.

Avant le Christ, Dieu avait envoyé à son champ ses serviteurs - des prophètes, des saints - mais ils ne purent mener leur travail à bonne fin. Lorsque le Christ, "le Fils de Dieu", descendit sur la terre, tous les travailleurs du ciel s'unirent en son nom afin d'achever l'œuvre commencée. Et l'on dit dans l'Evangile : "Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils Unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Le Fils c'est la parole, ce qui est supérieurement sage, le divin qui seul peut rétablir l'harmonie dans le monde ainsi que le lien entre les âmes et Dieu. Le Christ a pu rétablir ce lien et exercer une profonde influence sur l'humanité tout entière parce qu'il était lui-même lié à l'auguste, au puissant Tout.
Et lorsqu'on parle dans l'Evangile de la descente de l'Esprit sur Jésus, on sous-entend qu'il s'est uni à l'Esprit collectif universel.

Car telle est la loi sur la terre : pour que l'œuvre de Dieu s'accomplisse, il faut qu'un homme de la terre s'unisse à un être du Ciel. Dans le cas du Christ, cet être était l'Esprit divin collectif. De ce point de vue, le Christ est un esprit collectif.
Il existe comme unité mais il est en même temps esprit collectif. Il est l'ensemble de tous les Fils de Dieu dont les âmes et les cœurs débordent de vie et d'amour. Tous les Fils de Dieu unifiés, toutes les âmes supérieurement intelligentes vivant dans l'union divine, c'est cela qui est le Christ. La venue du Christ sur la terre est l'événement le plus important dans l'histoire de l'humanité. C'est un événement exceptionnel et par ce qu'il renferme et par sa signification. L'idée fondamentale de la vie humaine s'y trouve étroitement liée - l'idée de l'immortalité, l'idée de la vie éternelle. Et les efforts de toute l'existence humaine aujourd'hui ne sont dirigés que vers ce but : acquérir l'immortalité, entrer dans la vie éternelle. "Et la vie éternelle", dit le Christ, "est de Te connaître Toi, le Seul Vrai Dieu et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ".

De connaître Dieu, de connaître le Christ.
Les hommes connurent-ils le Christ lorsqu'il parut il y a deux mille ans ? Et le connaissent-ils davantage aujourd'hui ?

Lorsque la Vérité parait dans le monde, elle ne se présente pas vêtue d'un somptueux manteau royal, mais elle porte les habits les plus simples. Et c'est parce que le Christ parut aussi sous une forme très ordinaire, il y a deux mille ans, que les hommes ne purent le connaître. Mais telles sont les lois de ce monde. Parce qu'il était simplement vêtu, ayant comme tout le monde l'apparence d'un homme, ses disciples même ne le connurent pas pleinement. Deux ou trois seulement d'entre eux, lors de la transfiguration du Christ, virent son " visage", c'est-à-dire son côté intérieur, ce qui était caché sous l'enveloppe extérieure. Dans cette clarté intérieure qui les illumina ils le connurent, ils le virent tel qu'il était parmi les anges.

Pour les Juifs, le Christ était "le fils de Joseph, le fils du charpentier". Pour les scribes et les pharisiens, il était le blasphémateur, le prétendu messie qui se glorifiait du titre de "Fils de Dieu". Il n'était pas de leur milieu et ne s'était pas fait instruire par eux.
Où avait-il étudié ? Car il prouva par tout ce qu'il fit qu'il avait des connaissances d'une immense étendue. Il y a cependant encore aujourd'hui des gens qui pensent que le Christ était un simple, un ignorant. Il n'en est pourtant absolument pas ainsi. Le Christ lui-même s'adressant à ceux qui l'écoutaient, dit : " Si vous ne comprenez pas les choses de la terre dont je vous parle, comment comprendrez-vous celles du ciel ? par  les "choses du ciel " le Christ entendait les grands mystères du Soleil. II comprenait cependant aussi les choses de la terre. Il connaissait la cabale de ce temps-là, la philosophie des peuples orientaux et des Grecs ainsi que toutes les sciences d'alors. Il est vrai que le Christ n'a pas eu besoin d'étudier dans les écoles des hommes, d'autant plus que toute sa vie terrestre a été par elle-même pour lui une continuelle leçon de choses.

Sa vie a été pour lui la source d'une nouvelle expérience, un champ d'application des sublimes principes et lois qu'il avait connus dans leur action même au sein du monde invisible. Grâce à sa conscience suprêmement éveillée, et grâce au lien qui l'unissait au monde invisible, il pouvait en toute occasion y puiser directement ses connaissances. Et lorsque le Christ priait, sa prière était un entretien avec le monde invisible, avec toutes les hiérarchies qui s'y trouvent, avec Dieu. Pendant qu'il priait au Jardin des Oliviers, le monde invisible lui révéla la sublime leçon qu'il devait apprendre sur la terre ainsi que la tâche qu'il aurait à résoudre dans le cadre de la vie terrestre.
Le Christ accomplit sa dure et pénible tâche et c'est à peine alors qu'il comprit expérimentalement que la seule voie qui mène au salut de l'humanité est l'Amour. C'est alors aussi qu'il saisit le sens profond de toutes ses souffrances. Pour les humains cependant - quoi qu'ils en disent - les souffrances du Christ, son crucifiement et sa mort infamante n'en restent pas moins une des plus grandes énigmes.

Pourquoi le Christ, l'âme la plus sublime qui ait jamais visité la terre, le plus grand caractère qui se soit jamais manifesté, pourquoi fallait-il que cet homme bon, sage et fort mourût si tragiquement ?

Les livres saints disent que c'était "écrit " - et rien de plus. D'autres affirment que cela devait arriver pour que le monde fût sauvé. Le Christ lui-même cependant dit qu'il est venu dans le monde pour rendre témoignage de la Vérité. Mais il est une chose que l'on peut hardiment affirmer - le Christ fut crucifié parce que, au dehors, l'Amour ne prit aucune part à sa vie. Et là où l'Amour ne prend point part, c'est là que surgissent les plus grandes contradictions, c'est là que paraissent les plus cruelles souffrances, les drames les plus poignants et les plus douloureuses tragédies. Ce n'est pas l'Amour qui les crée, mais les querelles, les rivalités qui naissent à son sujet. L'Amour par lui-même ne répand en tous lieux que lumière, paix et joie. Mais quoi qu'il en soit, nous voyons qu'il a été permis que le Christ fût crucifié. Sur la croix le Christ vécut ce que l'on peut appeler des souffrances idéo-mystiques - les souffrances les plus profondes et les plus intenses qu'une âme humaine puisse endurer.

Il devait boire jusqu'au fond la coupe de la souffrance - cette coupe où se trouvait amassée la lie amère du passé. Mais c'est pendant qu'il passait par ces souffrances condensées, intenses que tous les mystères du passé lui furent révélés. Et voilà pourquoi, reconnaissant l'importance du moment, après le drame intérieur vécu au jardin Gethsémani, le Christ dit : "C'est pour cette heure que je suis venu». Au moyen de la puissante alchimie de l'Amour, le Christ transmua les poisons accumulés dans la coupe et de cette manière il mit fin une fois pour toutes à la violence. Et en vérité, le Christ qui était un homme fort, génial, qui connaissait sa haute origine, qui prévoyait tout n'aurait-il pu se soustraire aux souffrances qui l'attendaient ? Il se trouvait devant la troublante alternative - ou de convoquer les cohortes angéliques à l'aide desquelles il eût pu anéantir et le peuple juif et l'empire romain, de se servir c'est-à-dire des méthodes du passé, de la méthode de la force et du glaive à la manière de Moïse et d'Elie, de la méthode des mages antiques et des adeptes - ou d'accepter le calice des souffrances et la croix et de tout surmonter par la force de l'Amour. Il prit l'amer calice et la croix - c'est le choix que fit sa grande âme - et ce fut sur la terre une expérience grandiose, la première en son genre.

Et si vraiment le Christ avait eu peur des souffrances, s'il avait eu peur de la croix où il fut ensuite crucifié, et des clous qui lui percèrent les mains et les pieds, et de la lance qui lui ouvrit le côté, il n'eût pas résolu d'une manière nouvelle et essentielle le difficile problème du relèvement de l'âme humaine. Il fit tout fondre - les outrages et les coups de fouets, et la croix et les clous et la lance - dans le feu de l'Amour, le seul feu qui puisse fondre les armes de la violence. Et son œuvre fut couronnée d'un plein succès. Le Christ résolut donc ainsi le problème dont dépendait l'avenir de l'humanité et ouvrit la voie du salut à ces pauvres âmes souffrantes pour lesquelles il était venu.
C'est précisément pour ces âmes simples mais élevées qui eurent le courage d'avoir foi en lui - et non pour les savants, les forts, les gens religieux de son siècle - que le Christ donna sa vie, afin qu'elles pussent vivre dans l'Amour qu'il leur légua.

Les souffrances du Christ recèlent quelque chose d'auguste. Elles représentent le côté caché de sa vie, que le monde ignore complètement. Et cependant, lorsque je parle de ses souffrances, je vois soudain surgir dans ma pensée deux qualités admirables du Christ : sa patience incomparable et sa profonde humilité. Grâce à elles, il supporta les insultes, les outrages et les offenses dont on l'accablait. Devant tout ce déchaînement il resta doux, calme et impassible comme si de rien n'était. Pas une larme ne coula de ses yeux. Et nous le voyons devant nous, grand par sa sublime patience, par son prodigieux pouvoir sur lui-même, par son puissant amour. C'est le rocher que rien ne peut entamer.

Le crucifiement du Christ fut une tragédie, mais cette tragédie eut un heureux dénouement - La résurrection.

Le Christ ressuscita, et par sa résurrection il vainquit la mort. Et comme, dans la souffrance, on lui découvrit les mystères du passé, c'est ainsi qu'il obtint, dans la résurrection, la révélation de l'avenir. Dans la figure du Christ nous avons un homme véritablement fort, un esprit puissant, un héros. Il a tout surmonté, et les tourments, et la croix et la tombe. Le Christ ne porta point jusqu'au bout la croix de bois. Il ne la porta que jusqu'à un certain endroit et la jeta ensuite à terre. Les gens pensent qu'il fit ce geste parce qu'il succombait sous son poids.

Non, le Christ n'était pas faible. Il pouvait porter la croix, mais la laissa afin de montrer à l'humanité le sort auquel elle pouvait s'attendre. Il voulait dire : "Je consens à porter la croix des souffrances des hommes vivants mais je ne veux pas de ces croix de bois !» Cependant les chrétiens d'aujourd'hui portent et baisent encore toujours la croix de bois que le Christ lui-même méprisait !

Après avoir jeté à terre la croix de bois, le Christ se redressa et, droit, la tête haute, il reprit son chemin vers le Golgotha. On le cloua à la croix, mais il n'y resta pas longtemps. Il se décloua lui-même. Comment ? Ce fut bien simple : il sortit de son corps et se rendit chez Joseph d'Arimathie. Il fut enseveli et l'on scella la pierre du tombeau. Mais il en sortit également. II ne voulait pas laisser dans la tombe son corps qui était vivant et le ressuscita.

L'ange qui causa sa mort emporta son âme aux enfers ; mais le Christ n'y demeura pas longtemps non plus. Son entrée dans le sombre royaume fut le signal d'une vraie révolution ; une agitation extrême s'empara soudain de tous ses habitants, et II leur donna à toute la liberté. Après sa résurrection le Christ n'était pas seul comme on est porté à le croire. Dans l'enfer, il était à la tête d'une grande armée d'anges qui purifièrent ce lieu de tourments en libérant tous les prisonniers. Par tout cela le Christ a prouvé que le fort ne peut être retenu sur la croix ni rester enfermé dans la tombe. Le fort ne meurt pas - il ressuscite et donne de plus la vie aux autres.

Le Christ fut le cœur de Dieu et c'est pourquoi il ressuscita. Le cœur de Dieu ne peut mourir. Et il retourna d'où il était venu. Mais par toute cette tragédie qui se déroula au Calvaire, il infusa un sang nouveau dans les veines épuisées de l'humanité et donna une nouvelle et plus forte impulsion à la divine circulation du sang de la vie. L'on ne vit qu'un côté de la figure du Christ lorsqu'il vint il y a deux mille ans. Nous le voyons abreuvé d'humiliations, nous le voyons dans les douleurs, dans les souffrances et les épreuves. Nous le voyons comme le héros de l'expiation. Mais le Christ dans toute sa gloire, dans sa puissance et dans sa force divine, ce Christ-là, les hommes ne le connaissent pas encore. Il est fort, il est puissant maintenant, le Christ !

Dans le passé, on lui perça les mains de clous. Aujourd'hui cette chose est impossible, et ceux qui la tenteraient disparaîtraient en un clin d'œil. Dans le passé, on mit le Christ en croix ; mais aujourd'hui il n'y a pas d'arbre assez grand pour pouvoir l'y clouer. Le Christ ne peut être crucifié une deuxième fois ! Le Christ vient visiter maintenant les intelligences et les cœurs humains. Il abattra toutes les prisons, il renversera toutes les fausses doctrines, tout ce qui détruit la pensée, le cœur de l'homme, tout ce qui retient la vie humaine dans les chaînes.

Il est le Christ vivant qui apporte la vie, la lumière et la liberté à toutes les âmes, qui élève les hommes et éveille en eux l'amour pour tout ce qui est. Quand je dis que le Christ vient maintenant, on ne doit pas s'imaginer qu'il viendra par quelque moyen extérieur. Non, le Christ ne viendra pas de cette manière ; il ne paraîtra ni dans la forme humaine ni dans n'importe quelle autre forme. Lorsque les rayons du soleil entrent dans vos demeures, est-ce le soleil lui-même qui vient vous visiter ?

Rappelez-vous que le Christ est la manifestation de l'Amour de Dieu.
Et il viendra comme une lumière intérieure dans les âmes et les cœurs des hommes. Cette lumière les attirera tous autour de Lui comme autour d'un centre auguste.
Lorsqu'on parle du second avènement du Christ sur la terre, on entend par là que les âmes et les cœurs humains s'ouvrent à cette lumière et qu'ils reçoivent le Christ au dedans d'eux-mêmes. Si le monde ne le reçoit pas de cette manière, la vie d'aujourd'hui continuera, une vie sans amour, parsemé de souffrances et d'infortunes, une vie dévastée par des croyances extérieures, par la superstition et l'erreur. Ces croyances extérieures enserrent de leurs chaînes bien des gens religieux et les empêchent d'avancer, et c'est parfaitement convaincus qu'ils disent : "Le Christ a annoncé la Parole de Dieu il y a deux mille ans. Il a dit tout ce qu'il avait à dire et est remonté au ciel où il attend le jour du jugement dernier ; il viendra alors pour juger les vivants et les morts" .

Mais moi je vous dis : "Le Christ n'a pas annoncé la parole de Dieu dans le temps et l'espace !" Nous ne considérons pas le Christ et son enseignement comme quelque chose de passé. Nous ne considérons pas le Christ et son enseignement comme quelque chose qui viendra à l'avenir. Nous considérons le Christ et son enseignement comme quelque chose d'éternellement présent. Aussi n'est-ce pas seulement pendant ses trois années de prédication que le Christ a parlé ; il n'a cessé de le faire pendant deux mille années. Et s'il était possible de rétablir tout ce qu'il a dit durant les trois années qu'il prêcha aux gens d'alors ainsi que ce qu'il a dit au cours des deux mille années, on aurait des connaissances d'un prix inappréciable. Mais de ce qu'il a dit même au cours des trois années les plus actives de sa vie, bien peu de chose a été gardé - rien que des fragments. Et tant d'épîtres de Paul et des autres apôtres sont restées ignorées du monde. Elles verront cependant une fois le jour. On les révèle d'ailleurs à présent mais seulement aux disciples avancés.

Croyez-vous d'un autre côté que le Christ ait exposé toute sa doctrine ? En comparaison de ce qu'il portait en lui, il donna très peu de chose aux gens d'alors. Ces gens n'étaient pas en état de l'entendre. Aussi ne leur parlait-il qu'en paraboles. Le Christ ne voulait pas mettre aux mains des ignorants des armes qu'ils eussent pu tourner contre lui. Du reste, si le Christ venait aujourd'hui, parlerait-il, croyez-vous, comme il parlait en ce temps-là ? Il parlerait tout autrement. II enseignerait avant tout la sublime science de l'Amour et la manière de l'appliquer. Il nous montrerait la voie du "discipulat", de la fraternité et du service. La loi de l'évolution exige qu'il en soit ainsi de nos jours. Et maintenant le Grand Maître s'adresse à toutes les âmes éveillées et leur fait connaître les principes du nouvel Evangile qui veut :

Que tous soient des disciples zélés, de bons frères, de fidèles et vrais serviteurs !
Car seuls les disciples zélés, les bons frères et les vrais serviteurs pourront être des créateurs de la nouvelle culture dans laquelle le Christ vivra en chaque homme et parmi tous. Ce ne sont pas des croyants ordinaires que le Christ cherche aujourd'hui, ni des gens qui se font la guerre, ni des maîtres et des sacrificateurs, mais de véritables hommes - des créateurs du nouveau, des disciples, des frères et des serviteurs.

Il ne veut pas de ces hommes qui ne font que le crucifier au dedans d'eux-mêmes. Il veut des hommes qui lui offrent leur cœur pour qu'il y vive, des hommes qui l'invitent à demeurer en eux et parmi eux. Il veut des hommes qui soient un avec Lui. Le Christ annonce aujourd'hui une culture sans croix : la culture de la résurrection !

Parce que nous avons vu les résultats de la culture contemporaine créée par ceux qui mirent le Christ en croix. Le temps est venu de poser les fondements d'une nouvelle culture, d'une culture qui devra être édifiée non par ceux qui se prosternent devant l'image du Crucifié, mais par des hommes-frères en qui vit le Christ ressuscité - le Christ vivant de l'Amour.

La base de cette culture sera l'Amour.
Parce que l'Amour est l'unique force qui puisse transformer les hommes d'aujourd'hui et en faire de zélés disciples, de bons frères, de fidèles et vrais serviteurs, des créateurs de la nouvelle vie ! C'est cela le "nouveau" que le Christ apporte aujourd'hui à l'humanité, c'est cela la Parole de l'Auguste Fraternité Universelle, c'est cela que nous entendons lorsque le Maître parle. Mais n'y aura-t-il pas alors beaucoup de croyants - qui se disent chrétiens - pour qui Sa Parole sera un scandale ? Et pourront-ils Le connaître ?

Ils continueront leurs interminables discussions au sujet du Christ "crucifié", du Christ "historique" et "cosmique", du Christ ainsi que le conçoivent les différentes églises ; mais l'esprit de sa Parole Vivante leur restera à jamais étranger. C'est pourquoi je vous dis : Laissez de côté toutes les définitions et délimitations du Christ. Sachez qu'il n'y a qu'un seul Christ du suprême Amour, qui opère maintenant dans le monde, qui opère dans l'âme des hommes. C'est de ce Christ que je vous parle - non du Christ "historique " ou "crucifié". D'ailleurs comme personnalité historique il est suffisamment connu ; mais les hommes ne le connaissent pas comme le Vivant Amour ! Je vous parle du Christ Vivant, de ce Christ qui porte en lui la vie, qui donne à ceux qui l'aiment la science vivante et la lumière, la vérité et la liberté. Je vous parle du Christ, qui nous apporte toutes les méthodes pour l'édification d'une vie vraiment raisonnable. C'est lui le Grand Christ, celui que l'on nomme la Tête de l'Auguste Fraternité Universelle.

Toutes les grandes âmes le connaissent et il n'existe parmi elles aucune sorte de discussion à son sujet. On ne demande ni qui il est, ni comment il est, ni ce qu'il a été, ni où il est à présent, ni quelle place il occupe dans la hiérarchie des Maîtres, etc., etc. Ils ne discutent pas car ils savent avec une certitude absolue quelle place le Christ prend dans le Tout, comme ils savent la place des autres grands hommes qui ont paru et paraissent dans le monde. C'est ce Christ que les hommes doivent connaître aujourd'hui ! C'est lui qu'ils doivent voir. Il faut qu'ils le voient et le connaissent. Parce qu'il en est beaucoup qui veulent nous persuader que nous pouvons être de vrais chrétiens sans le voir et le connaître intérieurement. Mais moi je soutiens qu'il ne sortira rien de celui qui ne peut voir le Christ. Cependant pour que l'homme puisse le voir, il faut qu'il ait un entendement, un cœur, une âme et un esprit semblable aux siens. Tous ceux à qui le Christ est apparu avant qu'ils se fussent trouvés en cet état, sont tombés la face contre terre. Et un homme tombé que peut-il voir ?

L'homme doit aller boire à la source même et non à la rivière dont l'eau est trouble à cause des éléments impurs qui y sont entrés. Suis le chemin de la source - il est un peu long et difficile ; mais tu boiras, en revanche, de cette eau vive de la source même et cette eau rafraîchira à jamais ta pensée et ton cœur. A tes yeux se découvriront de splendides paysages, de larges horizons jamais vus jusqu'alors. Sur cette montagne où jaillit l'eau vive, tu entendras la voix de Dieu. Ne cherche cependant pas à y rester. Descends dans la vallée parmi tes frères. Descends, et là, en bas, tu appliqueras en ta qualité de disciple, de frère et de serviteur la Parole vivante de ton Père Céleste qui t'a tendrement attiré par les liens de son Amour.


Ces liens subtils sont entre les mains du Christ, le Dieu manifesté de l'Amour.

Le yoga de la nutrition : Hrani-yoga



Un repas est une cérémonie magique grâce à laquelle la nourriture doit se transformer en santé, en force, en amour, en lumière. Observez-vous : quand vous mangez dans un état d’agitation, de colère, de révolte, c’est toute la journée ensuite que vous vous manifestez avec aigreur, nervosité, partialité, et si vous avez des problèmes difficiles à résoudre, la balance penche toujours du côté négatif. Vous essayez ensuite de vous justifier en disant: «Que veux-tu, mon vieux, je n’y peux rien, je suis nerveux», et pour vous calmer vous prenez des médicaments, ce qui ne sert pas à grand-chose. Pour améliorer l’état de votre système nerveux, apprenez à manger. 
Désormais la nutrition sera considérée comme l'un des meilleurs yogas qui existent, bien qu’on ne l’ait jamais mentionné nulle part. Tous les autres yogas : Radja-, Karma-, Hatha-, Jnana-, Kriya-, Agni-yogas sont magnifiques, mais il faut des années pour obtenir un petit résultat. Tandis qu’avec Hrani-yoga (c’est ainsi que je l’appelle, Hrana en bulgare, signifie nourriture) les résultats sont très rapides. C’est le yoga le plus facile, le plus accessible; il est pratiqué par toutes les créatures sans exception, bien que de façon encore inconsciente. Toute l’alchimie et la magie sont contenues dans ce yoga le plus méconnu et le plus mal compris jusqu’à ce jour. C’est pourquoi, même si vous êtes débordé d’occupations, ne vous abritez pas derrière ce prétexte pour n’avoir aucune vie spirituelle. Trois fois par jour, au moins, vous avez les meilleures conditions pour vous lier au Ciel, au Seigneur, puisque trois fois par jour vous êtes obligé de manger.
Végétarisme 

Le végétarisme est une règle de vie qui ne doit pas être imposée, sous peine de déséquilibres aussi bien psychiques que physiques. Cette discipline nécessite une mûre réflexion qui doit aboutir peu à peu à une décision librement consentie. Car il ne suffit pas de simplement supprimer la viande des repas; pour préserver un équilibre alimentaire il est indispensable de remplacer la viande par diverses protéines végétales.

La différence entre la nourriture carnée et la nourriture végétarienne réside dans la quantité de rayons solaires qu'elles contiennent. Les fruits et les légumes sont tellement imprégnés de lumière solaire qu'on peut dire qu'ils sont une condensation de la lumière. Quand on mange un fruit ou un légume, on absorbe donc de la lumière solaire qui ne laisse pas de déchets en nous. Tandis que la viande est plutôt pauvre en lumière solaire, c’est pourquoi elle se putréfie rapidement. 


Les échanges sont la base de la vie: échanges avec la nourriture, l’eau, l’air, les êtres humains, mais aussi avec toutes les créatures de l’univers avec les anges, avec Dieu. Les échanges, ce n’est pas seulement de se nourrir, manger, boire. Ou alors si, c’est manger et boire, mais dans tous les domaines, pas seulement dans le plan physique. Donc, quand je dis que la nutrition doit être à la première place, je parle de la nutrition dans tous les plans, des échanges que nous devons faire avec les différentes régions de l’univers pour tout alimenter en nous depuis notre corps physique jusqu’à nos corps les plus subtils. La prière, la méditation, la contemplation, les extases sont aussi une nutrition, la meilleure, la plus sublime, car vous goûtez là une nourriture céleste, l’ambroisie. 

jeudi 28 novembre 2013

Que faire de notre différence




Maintenant, le cas va se produire de plus en plus, dans les familles, dans les groupes : y en a qui peuvent plus travailler, qui passent leur temps, comme des débiles profonds, avec un sourire béat, dans un coin. Qu'est-ce qu'on peut faire à cela ? Chacun a sa réalité. Et les buts ne sont pas les mêmes. Vous le voyez de plus en plus, aujourd'hui. Y en a qui vont, assurément et en toute conscience, vers une 3D Unifiée, et d'autres, assurément, qui sont déjà Absolus. Et d'autres qui ont besoin de retrouver leur Famille Stellaire.

Vous êtes tous Libérés, mais vous avez tous une Destination différente. Alors, bien sûr, dans l'étape de chevauchement (qui existe déjà depuis un bout de temps mais qui s'est renforcée depuis la Libération de la Terre, et l'apparition de l'Onde de Vie et du Manteau Bleu de la Grâce), de plus en plus, dans les familles, dans les amitiés, vous voyez clairement, même au sein des couples, des gens, des Frères, des Sœurs, qui n'ont absolument pas le même objectif de vie, ici, pour l'instant, mais aussi, pas la même Destination. On ne peut rien faire : ça fait partie de la Liberté de chacun. Alors, effectivement, dans certains cas, ça peut poser problème. Mais bien sûr, ça créé des dissonances, ça créé des difficultés (relationnelles, de communication, de compréhension même), mais ça, c'est partout sur la Terre, à l'heure actuelle, pour tout le monde. Le changement nécessite une grande énergie. Il nécessite un moment de force ou d'Abandon (c'est la même chose, en définitive) important. Ça, c'est dans une personne. Mais vous avez le même genre de chose dans des gens qui vivent proches, ou ensemble (lien d'amitié, professionnel, affectif), où vous constatez bien que, de toute façon, vos enfants, vos parents, n'ont pas le même caractère, n'ont pas nécessairement les mêmes croyances. Qu'est-ce que vous voulez faire ? Soit vous supportez, soit celui qui vit rien se fâche, soit celui qui vit quelque chose se fâche.

Mais, là aussi, c'est différent pour chacun. L'Intelligence de la Lumière peut décider que vous devez maintenir cette situation, parce que l'autre, à force d'être bousculé par celui qui est en Extase, dans son coin, va peut-être s'ouvrir. Mais celui qui est ouvert, il peut pas se refermer, c'est impossible. Donc, si y en a un qui doit changer (pas parce qu'on veut qu'il change), c'est bien celui qui est fermé. Mais vous ne pouvez rien faire pour qu'il s'ouvre : la décision elle vient de lui. Mais peut-être qu'à force d'être confronté à des gens en Extase ou en Paix, ça va le faire, pas réfléchir, mais se poser peut-être les bonnes questions. Pour d'autres, y a vraiment incompatibilité totale.

Pourtant, il peut y avoir, entre ces êtres, un amour, mais où se situe l'amour, quand y en a un qui Vibre et l'autre qui Vibre pas ? Est-ce que c'est un amour, comme disait THÉRÈSE de Lisieux, projeté ?  Ou est-ce que c'est l'Amour Vibral ? L'Amour Vibral, c'est la Vibration du Cœur. Avez-vous déjà réussi à ressentir cette Vibration du Cœur, avec un Frère ou une Sœur incarné qui est dans la matérialité la plus totale, ou dans le déni total de tout ce qui est spirituel ? C'est impossible.


Alors que vous savez très bien que vous pouvez établir des Communions de Frères à Sœurs qui vivent les mêmes choses, sans aucune difficulté. À vous d'en tirer les conclusions.

L’âme, voie de passage entre le corps et l’esprit



Lorsqu’on dit que l’être humain est fait d’un corps et d’une âme, on oppose un principe matériel à un principe spirituel et on identifie donc l’âme à l’esprit. Mais l’âme n’est pas l’esprit ; bien qu’invisible, elle est une substance matérielle et périssable. Seul l’esprit en tant que principe divin en l’homme est immortel. Alors comment définir l’âme ?

Si nous considérons le système des 6 corps, l’âme correspond aux plans astral et mental. Elle apparaît ainsi comme un intermédiaire entre le plan physique et les plans causal, bouddhique et atmique qui représentent le monde de l’esprit. Elle est le véhicule qui transporte les éléments du ciel à la terre et de la terre au ciel. Les relations entre le monde d’en haut et le monde d’en bas passent par l’âme, et là encore c’est l’image de l’arbre qui peut le mieux nous éclairer.

Dans un arbre aussi on considère généralement trois parties : les racines, le tronc et les branches. L’alimentation de l’arbre est assurée par un système de vaisseaux conducteurs ; au centre du tronc se trouvent les vaisseaux qui transportent la sève brute des racines vers les feuilles où elle sera élaborée, et à la périphérie se trouvent ceux qui renvoient la sève élaborée vers les racines. Ce sont donc deux courants, l’un ascendant, l’autre descendant, et ils ne se rencontrent pas. Ces deux courants sont comparables aux circulations artérielle et veineuse dans le corps humain. Eux non plus ne se rencontrent pas ; s’ils se rencontraient, il s’ensuivrait des troubles graves appelés « maladie bleue ».

De la même façon, l’âme est cette région intermédiaire que traversent les courants qui vont du ciel à la terre t de la terre au ciel. C’est l’échelle de Jacob que mentionne Moïse dans la Genèse. Cette échelle lumineuse, que Jacob vit en songe et le long de laquelle des anges montaient et descendaient, représente les circulations veineuse et artérielle dans l’univers, et c’est cela l’âme. Cette échelle est également présent en l’homme ; ce sont les deux courants du sentiment et de la pensée qui traversent les plans astral et mental et qui eux non plus n’empruntent pas les mêmes voies.

L’esprit n’a aucune prise directe sur la matière, pour l’atteindre t travailler sur elle il a besoin d’un intermédiaire : l’âme. L’âme est l’instrument dont l’esprit se sert pour agir dans le plan physique. A travers l’âme (la pensée et le sentiment) l’esprit modèle la matière, la façonne, l’organise. Tous les éléments qui font la richesse du corps physique, l’esprit ne peut les utiliser qu’à travers l’âme. Et c’est aussi à travers l’âme que le corps physique reçoit les éléments de l’esprit. L’âme possède ce double pouvoir de diluer la matière dense et de condenser les énergies subtiles ; ces deux opérations que les alchimistes appellent « solve » et « coagulaé, seule l’âme est capable de les réaliser.

Mais quelle que soit la manière dont on essaie de l’expliquer, il n’est pas tellement possible de faire comprendre ce qu’est l’âme, il faut la voir. Vous direz : « Mais comment ?...  Il est possible de voir l’âme ?... » Oui, puisqu’elle est matérielle ; d’une matière tellement ténue, subtile, qu’on la croit invisible, mais en réalité o peut la voir ; même si chez les êtres les plus évolués l’âme semble faite de pure lumière, en réalité elle est un corps. Et ce corps un jour se désagrégera, lui aussi. A plus ou moins long terme, toute matière est vouée à la disparition, ou plus exactement à la désagrégation afin d’être recomposée différemment. Quand on dit que l’homme possède une âme immortelle, en réalité c’est de son esprit que l’on parle, car la véritable essence de l’homme, son être véritable, cette quintessence divine, c’est son esprit. C’est dans son esprit qu’il est immortel et qu’il vivra éternellement.

L’âme possède la marque de fabrique de son créateur, et quelle est-elle ?
Une structure que l’on retrouve partout, d’un monde à l’autre, avec quelques ajustements ; la vision corps, âme, esprit. Pour exemple :

Prenez un œuf… Pourquoi l’œuf est-il un symbole tellement important dans la tradition initiatique ? Parce que par lui se transmet la vie, mais aussi parce qu’il correspond à un schéma universel. De l’extérieur vers l’intérieur, il y a la coquille ; puis le blanc, l’albumine ; et enfin le jaune qui contient le germe. Le jaune, au centre, correspond donc à l’esprit : le blanc, au milieu, à l’âme ; et la coquille, à la périphérie, au corps. C’est la même structure qu’on retrouve  dans la cellule. La cellule est la plus petite unité qui entre dans la constitution de tout organisme vivant, et elle aussi se divise en trois : la membrane, le cytoplasme et le noyau. Et quand la coquille d’un œuf se brise, que se passe-t-il ? Tout se déverse et la vie s’en va. Comme la coquille, le corps sert à protéger la vie, c’est à dire l’âme et l’esprit. Quand le corps « se brise », la vie s’en va, l’âme et l’esprit le quittent.


Alors qu’est-ce que l’âme ? Comme le blanc de l’œuf, l’âme transporte les éléments nutritifs nécessaires au maintien de la vie, mais la vie, elle, est dans l’esprit. Le germe ne se trouve pas dans le blanc, il se trouve dans le jaune, de la même manière, la vie, la vraie vie, se trouve dans l’esprit. C’est cette vie que l’âme soutient, alimente et fait circuler. Vous vous demandez comment j’ai su cela ? En regardant, tout simplement ; parce que c’est évident, parce que c’est la nature qui a tout étalé sous nos yeux. Dans la nature, comme en l’homme, se déroulent les mêmes processus. Donc, si on sait observer la nature, on reçoit des réponses aux questions les plus difficiles. Tous les problèmes alchimiques, astrologiques, magiques, théurgiques, vous pouvez les trouver résolus dans les phénomènes du plan physique. Il faut seulement apprendre à lire dans ce livre qu’est la nature ! 

mercredi 27 novembre 2013

Etre de compassion




Quand vous êtes Amour, la question de la Compassion, du charisme, de la fraternité, ne se pose absolument pas. Parce que, quand vous avez éveillé les Couronnes Radiantes, quand l'Onde de Vie est montée, ou si le Manteau Bleu vous a recouvert, ou si les Présences sont là, ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que vous avez mis fin, vous-même, quelque part, à votre propre séparation, et aux séparations multiples qui existent sur ce monde. Donc, même si vous ne vivez que par expérience, un état de Feu du Cœur, un état d'Extase ou de Joie, bien sûr, que vous allez être dans la Compassion. Même si vous avez, encore, des aspects personnels qui peuvent se manifester, comme des colères, des émotions, mais elles sont de moins en moins fréquentes et la Compassion devient (je dirais) votre mode d'expression naturel. Il faut pas que la compassion (au même titre que la dévotion, ou tout autre chose) soit une discipline qui découle d'un engagement, par exemple, de se dire : « je vais faire le bien, parce que je sais que c'est ce qu'il faut faire ». Alors, bien sûr, pour les mystiques, ça a été un élément moteur. Mais pour la plupart des Frères et des Sœurs, aujourd'hui, la Compassion découle, directement, de votre état Vibratoire. Ce n'est pas une attitude mentale, ce n'est pas une habitude de la personnalité, mais c'est ce qui accompagne votre état d'Être. Donc, la Compassion, elle a à se manifester naturellement.

Et si elle se manifeste pas naturellement, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'Amour n'est pas vécu (si vous n'éprouvez pas cette Compassion, mais sans jouer les sauveteurs). Quand vous voyez certaines scènes, quand vous venez en aide à quelqu'un, il faut que ça devienne, et que ça soit, totalement naturel, mais pas dicté par une règle morale, ou par un engagement philosophique, ou spirituel même. Vous avez eu des très, très, belles choses qui vous ont été dites, et qui doivent vous faire différencier, de plus en plus facilement et clairement, l'amour en tant que projection (au niveau humain), et l'Amour Conscience, l'Amour état Vibratoire, le Feu du Cœur, la Libération. Et quand vous vivez ces états, ces expériences (même quand ce n'est pas installé de manière définitive, parce que vous oscillez), bien sûr, vous vous rendez compte de la différence, vous vous rendez compte des instants où vous êtes dans la compassion, parce que c'est quelque chose qui s'exprime naturellement, du fait de l'état de la Conscience, du fait de l'état des Vibrations, ou de l'absence de Vibrations dans l'a-conscience (comme dit BIDI).

Mais c'est ça qui va vous permettre (non pas par décision ou par choix) d'être dans la compassion : vous Êtes l'Amour, donc vous Êtes la Compassion. Ce n'est pas une attitude de projection. Parce que la compassion projetée se rapproche, terriblement, de la notion de celui qui se croit supérieur, en tant que sauveteur, pour aider, sur un plan ou sur un autre, quelqu'un. Il faut que ça soit naturel. Et c'est naturel dès l'instant où vous avez vécu l'une des Couronnes Radiantes. Même si ce n'est pas un état permanent. Tout le monde n'a pas cette Humilité extraordinaire de l'Étoile THÉRÈSE (de LISIEUX) ou GEMMA. Vous avez des fortes personnalités. Cette personnalité, quand elle disparaît de l'autre côté (tant que nous restons dans l'environnement Terrestre, d'une manière ou d'une autre, pour la mission que nous avons, nous aussi, avec vous), il est évident que demeurent des traits.


Mais c'est pas des traits de personnalité, c'est (je dirais) la composante Élémentaire qui est la plus forte en vous. Si vous êtes une personnalité de Feu, il y a toutes les chances qu'en dessous, il y ait une âme forgée par le Feu, et une Lignée de Feu beaucoup plus intense que d'autres Éléments, ou d'autres Lignées. À partir de ce moment-là, y a plus de problème de compassion ou pas de compassion, d'Amour ou pas d'Amour, parce que c'est votre nature, c'est notre nature à Tous. Alors, bien sûr, quand les Eléments interagissent sur d'autres Dimensions (comme par exemple, là où nous sommes), comme je vous l'ai toujours dit, y a un consensus Vibratoire. Qui découle pas d'un mental, ou d'une ambition personnelle de quelque chose : c'est l'expression même de nos composantes Élémentaires qui créée cette alchimie. Et ça, c'est une forme de Compassion, aussi. C'est un échange (si on peut employer cette phrase) où vous êtes tous les deux gagnants. Ce qui n'est pas souvent le cas, dans la compassion exprimée, de façon même réelle, dans les actes, mais qui vient de l'intellect.