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lundi 22 juillet 2013

Mon Père et moi sommes un


Les êtres qui n’ont pas encore développé la conscience de leur vie psychique sont surtout sensibles aux phénomènes du monde physique ; la lumière et l’obscurité, la chaleur et le froid, le bien-être et la douleur, et ils ne peuvent concevoir qu’un Dieu dont les manifestations s’apparentent à celles des forces de la nature auxquelles ils sont soumis. Mais maintenant que l’homme a fait de grands progrès dans la conscience et la connaissance de soi, il lui est possible de découvrir que ce Dieu qu’il sentait toujours extérieur à lui est en réalité en lui.

Dieu est l’infini, l’immensité, Il imprègne l’univers entier de sa présence ; nous sommes une partie de Lui, une parcelle infinitésimale de Lui, et en même temps Il est en nous. Il y a deux mille ans que Jésus a dit : « Mon Père et moi nous sommes un », mais les humains n’ont pas encore vraiment appris à avoir une telle compréhension de Dieu, à Le sentir en eux comme une vie, une force, une manière dont rien ne peut les séparer. De temps en temps on trouvera cette idée exprimée par un mystique, un poète, un philosophe, et on dira « Oh, que c’est poétique, que c’est profond ! » Mais on ne s’arrêtera pas pour travailler sur cette idée, pour la vivre. On continuera à considérer Dieu comme extérieur à soi et c’est pourquoi on continuera à se sentir limité, insatisfait. Tellement d’obstacles nous séparent de Lui ! Impossible de Le rejoindre….

Il ne faut donc pas s’étonner si à l’heure actuelle tant de gens prétendent ne plus croire en Dieu et nient même son existence. C’est normal, ils ne peuvent plus accepter l’image extérieure, figée qu’on leur donne de Lui, et comme ils ne savent pas non plus où ils doivent Le chercher, alors ils sont là à se poser des questions inutiles sur son existence. Mais ce n’est pas en se posant des questions qu’ils auront des réponses. Ils auront des réponses en travaillant à approfondir en eux-mêmes la conscience d’une vie, d’une présence divine. Ce n’est qu’en soi-même qu’on découvre la réalité de Dieu jusqu’au jour où, comme Jésus, on arrive à dire : « Mon Père et moi nous sommes un ».

Il se produira bientôt des changements dans les conceptions religieuses des humains, il ne peut pas en être autrement. Il y a eu l’Ancien et le Nouveau Testament, et maintenant il y aura un Troisième Testament qui viendra compléter les deux précédents. Dans ce Troisième Testament on trouvera cette vérité soulignée, appuyée, présentée comme essentielle ; que l’homme doit se rapprocher de Dieu au point d e Le sentir vivre au-dedans de lui-même. A ce moment-là, il ne se posera plus d e questions sur son existence et il cessera de sentir abandonné par Lui.

Combien de mystiques se sont plaints d’être abandonnés par Dieu ! Non, Dieu ne les avait pas abandonnés, c’est eux qui n’avaient pas su garder la conscience de sa présence en eux. Dieu ne nous abandonne jamais. C’est dans notre conscience que se produisent des changements. Tantôt notre âme est plus réceptive et nous nous sentons pénétrés par la lumière et la chaleur divines ; tantôt, au contraire, elle se ferme et nous sommes privés de cette lumière et de cette chaleur. A qui la faute ?


Je vous donnerai une image. Il fait beau, le soleil brille… Mais voilà que des nuages commencent à apparaître, ils cachent le soleil, le  ciel s’obscurcit et vous avez froid. Vous êtes à la merci des nuages. Alors que faire ? Vous pouvez attendre et, en attendant, vous plaindre en disant : « Le soleil m’a abandonné ». C’est une erreur, le soleil n’abandonne jamais personne, c’est seulement que vous êtes au-dessous des nuages. Alors, il faut s’élever au-dessus : plus rien ne pourra s’interposer entre le soleil et vous, il est là, il brille, il ne vous a pas abandonné. Quand vous vous croyez abandonnés, cela prouve tout simplement que vous êtes descendu trop bas sous les nuages ; pour celui qui a dépassé intérieurement la région des nuages, le soleil brille sans arrêt, il se sent pénétré par sa lumière et sa chaleur, il n’y a plus d’écran entre le soleil et lui.

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